Une femme avec une femme

Virginie Daenerys

Description

Ce récit relate la vie de Virginie « après les hommes ».

Quelle femme est-elle devenue ? Est-elle enfin épanouie dans la vie qu’elle voulait depuis toujours ?

Elle revient vous conter son histoire, l'histoire d'une femme qui aime les femmes et qui assume ses déboires, ses peines et ses joies...

Sujets

• Biography
• Autobiography
• Biographie

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 18 janvier 2021
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782414509089
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-50909-6

© Edilivre, 2021
Prologue
Cette histoire, mon histoire je la dédie à tous ceux de la communauté gay.
Vous avez le droit d’aimer une personne du même sexe que vous profitez, vivez, aimez, soyez libre, assumez votre homosexualité, ce n’est pas un choix, c’est comme ça.
Allez ou va votre cœur.
Alors qu’une femme aime une femme qu’un homme aime un homme…
Je rends hommage à celui qui m’a fait comprendre qui j’étais vraiment : une lesbienne.
Merci à toi !
Résumé
Ce roman c’est ma vie après les hommes et c’est la suite de mon roman : « 36 ans à t’attendre maman. »
Que suis je devenue depuis ?
Suis je enfin épanouie dans la vie que je voulais depuis toujours ?
Je reviens conter mon histoire, l’histoire d’une femme qui aime les femmes et qui assume avec ses déboires ses peines et ses joies…
Virginie P
Pourquoi ai je vécu avec des hommes ? tout simplement car j’avais un pére homophobe. Je n’ai pas eu le courage, jeune, de lui avouer que j’aimais les femmes. Dans cette famille très vieille france et dont l’homosexalité est une tare, il m’a fallu du temps pour aimer qui je voulais. Pour mes enfants je les ai éléver dans la tolérance et dans la non discrimination. Encore jeune je leur expliquais qu’ils devaient aller ou voulait leur cœur, qu’ils avaient le droit d’aimer qui ils voulaient. Avec moi il n’y a jamais eu de tabou, je leur en parlais souvent. Avec ma fille ainée on avait aborder ce sujet en toute liberté et sans gène avec mes mots à moi, puis avec ma plus jeune. Ils ont toujours su que j’aimais les femmes je ne leur ai jamais cacher. Ils ont eu juste du mal le jour ou j’ai rencontré une femme, que j’ai quitté un homme pour elle, tellement habituer à me voir avec des hommes mais cela ne leur a poser aucun problème par la suite.
Comment pourrais t’on renier son propre enfant car il est gay ou lesbienne ? Je trouve ça horrible les familles qui mettent leur enfant dehors car il est homo. Mais dans quel monde on vit ? on est tout de même au 21 ème siècle tout ça ne devrait plus exister. Elle est ou la tolérance, la liberté d’aimer qui que ce soit ?
Je fais partie d’une communauté gay en Aveyron ou je réside, qui vient en aide aux enfants virés de chez eux, à ceux et celles qui n’osent pas le dire par peur des regards et des non dits qu’ils soient encore ados, jeunes adultes et adultes. nous manifestons, participons aux gay pride pour crier haut et fort ! oui nous sommes homos et alors ?
Soyons fiers d’etre qui nous sommes !
Déja en primaire je regardais les filles se déshabiller et je trouvais qu’elles étaient belles. Je ne comprenais pas encore cette attirance, je ne disais rien. Ensuite au collège je les regardais se changer, mettre leur short quand nous avions sport ou leur maillot de bain pour la piscine. J’essayais de ne pas le montrer même si je savais au fond de moi que ma vie future était toute tracée pour mes histoires d’amour. Elles seraient avec des femmes. Je ne pensais pas alors que ce serait un problème jusqu’à ma vie d’adulte.
été 1986 :
Je me rappelle encore avec émotion de ma première fille, j’avais 16 ans. Ce fut une révélation, je savais…
Elle était belle. C’était au début ma meilleure amie. Je la regardais admirative et déja je tombais amoureuse. Mais elle, est ce qu’elle accepterait d’être plus. ? Je n’en savais rien mais j’en rêvais. Mon émoi était fort au moment ou elle me demandait de lui passer sur le corps de la créme solaire, « même sur mes seins disait’elle » tu es ma copine, on est entre filles ». Alors un peu génée, rougissante je lui passais doucement sur sa poitrine, ses jambes, son dos et même ses fesses autour du maillot de bain. Il lui arrivait de m’en faire autant et j’avais beaucoup de...