Une vie singulière - 2ème Tome
272 pages
Français

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Une vie singulière - 2ème Tome , livre ebook

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Description

Après une enfance séparée de ma famille et accueillie par les services sociaux pendant la maladie de Maman, j’ai pu apprendre un métier et épouser mon mari à l’âge de 22 ans. Après des années de galère et de souffrances, je commence une nouvelle vie. Cette première partie de ma vie est relatée dans mon premier tome « La Misère a volé mon enfance ».


En jeune épouse, je commence à connaître le bonheur. Mais pour combien de temps ? Les aléas de la vie vont me rattraper et m’entrainer dans la spirale des épreuves. Je n’aurai de cesse d’être victime d’accidents où l’alcool est souvent présent, de vivre avec les décès de mes proches, d’être le soutien de mon mari et de ma famille sans oublier de me relever après plusieurs opérations qui ont perturbé ma vie d’employée et de femme. Les années ont passé. Je ne me rappelle pas avoir eu beaucoup de répit et de vivre tout simplement. La vie n’est qu’un éternel combat !


Je vous laisse découvrir ces années d’une vie comme tout un chacun au fil des pages de ce second tome, un roman tiré de faits réels, intitulé :


Une vie singulière.



J’ai osé l’écrire !



Oserez-vous le lire ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414125579
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-12555-5

© Edilivre, 2017
Introduction
Après avoir relaté mon enfance dans un premier tome qui s’intitule « La misère a volé mon enfance », je vais commencer ce deuxième récit en ajoutant quelques évènements qui se sont déroulés pendant mon enfance avant de poursuivre avec mes années de jeune épouse, de salariée puis de retraitée. Aujourd’hui, j’ai toujours besoin d’écrire et de coucher mes émotions, mes joies et mes peines sur papier.
Je vous laisse découvrir ce nouveau roman tiré de faits réels au fil des pages : chaque chapitre est une histoire.
Les souffrances s’envolent avec l’écriture.
Voici le parcours d’une vie
Qui se déroule au fil du temps.
La vie continue.
Toute vie est une histoire.
Mais ce n’était pas ma vie.
1 Histoires de guerre
Avion
Une histoire me revient en mémoire, celle que ma mère m’a racontée. Je suis née en 1943. Et cet évènement se passe en 1944.
Un jour, ma mère se décide à cuisiner un pot au feu et s’en va chercher les légumes appropriés dans le potager.
Mes parents possédaient un champ à deux kilomètres de la maison. Dans cet espace plutôt important, ils consacraient deux rangées destinées aux légumes, c’est-à-dire la culture des carottes, des navets, rutabagas, choux, etc…
Le reste du terrain, suivant les saisons, était destiné à la culture du blé ; du blé noir ou sarrasin (plante aux qualités culinaires proches du blé) utilisée pour faire de la galette. La culture du maïs était rare, quelques parcelles seulement !
Cet endroit s’appelait le « Moulinche ». Pourquoi, me direz-vous ?
Peut-être, ce nom vient-il du patois ? Ou bien encore, à peu de distance de ce bout de terrain, il existait un moulin qui est toujours là. Il fonctionne constamment pour une grande partie de la région pour moudre le blé, l’avoine, le sarrasin et tout ce qui peut être réduit en farine. Peut-être a-t-on donné ce nom en rapport avec le moulin ?
La description du lieu étant faite, j’en reviens à cette histoire. Je n’avais que quelques mois, ma mère me promenait dans un landau qui ne ressemblait pas beaucoup à ceux d’aujourd’hui. Il était arrondi sur les côtés, très profond, supporté par de grandes roues, le tout recouvert d’une capote. Voici le modèle qui se fabriquait il y a 73 ans de cela.
Ma mère arrive au champ. Tout à coup, en une fraction de seconde, un énorme bruit retentit avec un vacarme assourdissant. Elle voit passer, à quelques mètres de sa tête, un avion en flammes. Par la puissance du souffle déclenché par l’avion, ma mère et moi dans le landau, avons été projetées à terre. L’avion, d’origine allemande, s’est scratché à cent mètres dans le champ voisin.
Ma mère prise de panique s’est jetée en me prenant dans ses bras, dans une haie voisine. Eh oui, celle-ci était remplie d’épines. Aux dires de ma mère, je criais à m’en faire éclater les poumons. Il en a fallu du temps pour me les enlever. Il m’en reste sûrement encore, psychologiquement parlant !
Avec la peur et la surprise du moment, nous avons souvent des réactions incontrôlables. Ma mère me racontait qu’aussitôt après cet incident : « Les sirènes et l’arrivée d’autres avions qui survolaient l’endroit, faisaient un tintamarre pas possible. A cela, il ne faut pas oublier l’arrivée des Allemands en camions. Il y avait beaucoup de monde sur les lieux. » Ceux-ci restent d’ailleurs toujours marqués par la chute de l’avion. A cet endroit, subsiste un fameux cratère qui nous rappelle ce triste évènement.
Ma mère n’a pas demandé son reste. Après m’avoir déposée dans le landau, elle est repartie en courant sans rapporter les légumes qu’elle était venue chercher pour le repas.
« J’aurais eu des ailes, m’a-t-elle dit, je n’aurais pas couru plus vite ! »
Vivre un évènement de cette sorte, si intense et si dramatique soit-il, on s’en souvient sûrement toute sa vie !
Le ravitaillement
Voici une autre histoire racontée par une de mes cousines, Jacotte. Cela se passait pendant la guerre 1939-1945.
Les Allemands passaient souvent dans les fermes environnantes, pour réquisitionner de la nourriture et se ravitailler. Ils prenaient tout ce qu’ils voulaient. Les fermiers n’avaient rien à dire ; mais, eux aussi, étaient malins.
Dans une des fermes, le paysan venait de tuer un cochon. Tout se passait dans un endroit isolé. Avait-il été trahi par un de ses voisins ou quelqu’un d’autre ? Cela reste et restera un mystère ! Si bel et bien que les Allemands sont arrivés dans la cour de son exploitation.
Il fallait qu’il réagît très vite et pour cela, il fallait qu’il eût une idée originale pour les défier, même si aujourd’hui, on la qualifierait de morbide et anormale.
Toutes les personnes présentes ont pris l’animal, l’ont déposé dans un lit. Autour de celui-ci, elles ont ajouté des bougies sans oublier le bénitier. Tout le monde s’est installé tout autour de lui, comme s’ils veillaient un mort.
Les Allemands respectueux, se sont excusés croyant à un deuil familial, et sont partis sur la pointe des pieds. D’autant plus qu’à l’époque, il était de coutume d’éteindre les lumières, de fermer les rideaux et les volets. La pénombre de cette pièce a été l’alliée des gens de la ferme et a pu masquer le « mort » ! Aujourd’hui, on peut en rire. On peut laisser notre imagination vagabonder en imaginant la scène et s’esclaffer du mauvais tour que le fermier avait joué aux Allemands. On peut se réjouir que le paysan ait pu garder le porc pour se nourrir, lui et sa famille.
2 1960 – Mariage de mes cousins
J’avais 17 ans. Mes cousins m’ont sollicitée pour animer leur mariage. A cette époque, je connaissais toutes les chansons à la mode par cœur. J’imitais parfaitement bien Dalida et Edith Piaf. J’étais passionnée par le spectacle. Inutile de vous dire qu’il n’y a eu aucun temps mort. Mes cousins n’ont pas été déçus : ils s’en souviennent encore. Ils me disent que j’ai raté ma vocation ! Peut-être !
Il m’arrivait d’écrire des chansons. Voici un exemple :
Je découvre à l’horizon un tas de maisons.
Derrière ces murs, qu’y a-t-il donc ?
Il y a des gens qui pleurent.
Il y a des gens qui souffrent.
Il y a des gens qui sont dans la joie. Etc…
En fin de compte, cette chanson reflète ma vie en y repensant aujourd’hui.
J’ai écrit une autre chanson qui a été mise en musique par l’Abbé du quartier quand j’étais à l’orphelinat. Elle avait beaucoup de sens et reflétait ce que je découvrais. A ce moment-là, j’avais déjà un vécu assez lourd derrière moi.
3 Mon mari et ses amis de café
Dans le premier tome « La misère a volé mon enfance », j’ai commencé à vous narrer nos premières années de travail, y compris vous faire remarquer que les jours de repos de mon mari et moi-même étaient différents.
Il y a une raison particulière pour laquelle je reviens sur ces jours de repos : les « hobbies » de mon mari pendant les week-ends.
Comme nous n’avions pas les mêmes jours de repos, je me demandais ce que mon mari pouvait bien faire les samedis, et où il se trouvait quand il était seul.
Et bien, il reprenait ses habitudes de jeune homme, c’est-à-dire qu’il aimait faire la fête et ses journées se déroulaient au café avec les habitués du coin.
Le soir, quand j’arrivais du travail, j’étais bien fatiguée car il y avait beaucoup de clientes à venir dans les magasins le samedi. C’est ça le commerce. Je n’avais pas le temps de souffler.
En récompense, je retrouvais mon mari complètement ivre ; ce qui le rendait malade : il vomissait une partie de la nuit. Dans notre appartement meublé, il n’y avait pas de WC. Pour tout l’immeuble, les toilettes se trouvaient au milieu de la cour. Alors moi, la nuit, je passais mon temps à aller vider le seau hygiénique dans lequel il vomissait. Vous comprendrez que je ne supportais pas l’odeur (je ne vous dis que cela).
De plus, il n’y avait pas de lumière dans la cour : je me déplaçais donc avec une pile électrique.
En relatant tous ces moments pénibles, ça me fait mal.
Pourquoi s’accrocher ? Mais j’avais toujours l’espoir que cette situation change, car je ne suis pas de celles qui baissent les bras facilement.
Vous verrez tout au long de ce récit, que malheureusement on ne peut changer les gens.
L’alcoolisme est un mal, une maladie, qui ronge la personne qui boit. Elle se détruit elle-même, ainsi que son entourage. Quand l’ivresse prend le pas sur la sobriété, les agressivités verbales font autant de mal que les blessures physiques. Encore faut-il que la personne concernée en prenne conscience. Et c’est bien là, le problème ! En général, pour les consommateurs réguliers d’alcool, ils ne se considèrent pas comme des malades.
4 1966 – Achat d’une voiture
Un an après notre mariage, mon mari Thomas a passé son permis de conduire qu’il a obtenu sans difficulté. Nous avons donc acheté une voiture neuve : une R8 de la marque Renault, très populaire à l’époque. La particularité de cette voiture était le moteur placé à l’arrière.
Pourquoi un véhicule neuf ? Tout simplement car mon beau-père avait dit à mon mari d’acheter une voiture neuve. Tout ce que son père formulait était considéré comme une parole d’évangile. Compte tenu de nos revenus et de notre faible épargne, nous l’avons bien sûr achetée à crédit.
Quant à l’assurance, on estimait à cette époque-là, qu’elle était très chère surtout pour les jeunes conducteurs. Ceci dit, aujourd’hui, on constate que c’est la même chose avec les jeunes automobilistes. Par conséquent, nous nous sommes contentés d’une assurance aux tierces collisions.
Un mois après, nous n’avions plus de voiture. Pourquoi ?
Son père, qui s’appelait Léon, habitait et travaillait dans un garage à Par

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