L Hôtel sens dessus dessous
104 pages
Français

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L'Hôtel sens dessus dessous , livre ebook

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Description

Tout se passe dans le hall d’entrée d’un hôtel vieillissant tenu par Jean et Yvonne, suite à la découverte de l’assassinat de M. Broudoin, célèbre propriétaire de nombreux casinos de jeux, retrouvé le matin mort dans une chambre d’hôtel. Des clients et des gens de passage se retrouvent bloqués sur place pour les besoins de l’enquête. Les investigations d’un couple de policiers plutôt cocasses, vont faire se croiser une poignée de personnages plus caricaturaux les uns que les autres : sa veuve, sa maîtresse, un journaliste, un couple de touristes, un huissier et une bonne très délurée. Une comédie rocambolesque pleine de quiproquos en tous genres. Dans un rythme soutenu, de nombreux rebondissements vont se succéder pour s’achever en « bouquet final ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 octobre 2012
Nombre de lectures 1
EAN13 9782748393033
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L'Hôtel sens dessus dessous
Didier L'héritier
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
L'Hôtel sens dessus dessous
 
 
 
 
Le décor
 
 
 

Dans le hall d’entrée d’un hôtel glauque, perdu sur une route détournée par une déviation. Un intérieur très kitsch, peu soigné où on a la sensation que l’établissement est très vieillissant, à la limite de la fermeture définitive.
 
Un coin réception où le personnel se tient debout ou sur un tabouret de bar, derrière un comptoir où se trouve un téléphone.
Un coin salon (table basse avec quelques revues dessus)
Et un petit coin petit déjeuner (table et chaises standards).
Une porte à côté de la réception , et une autre de l’autre côté de la pièce pour l’accès aux chambres.
Un miroir mural.
 
 
 
L’intrigue
 
 
 
M. BROUDOIN, célèbre propriétaire de nombreux casinos de jeux, est retrouvé un matin mort dans une chambre d’un hôtel au bord de la faillite, sans plus d’explication. Des clients et des gens de passage se retrouvent bloqués sur place pour les besoins de l’enquête.
 
 
 
Les personnages
 
 
 
Le couple gérant de l’hôtel :
 
M.  Jean DUBERG , blasé, dépressif, alcoolique, pas très bien habillé.
Mme  Yvonne DUBERG, vive, regrette la grande vie, le faste et regarde beaucoup les hommes.
Mlle  Clarette DISSY, femme de ménage de l’établissement, peureuse, fragile, surtout très émotive. Blouse en nylon vieillotte, et chaussée de Charentaise…
M.  Yves et Sonia LEMEUCIEUX , couple de touristes, lui beau gosse très classe, elle, simplette, très bimbo. Elle possède deux grosses valises, et lui une mallette.
M.  MALFET, huissier de justice, stricte, pas très courageux, petit costar étriqué, pantalon trop court, petite cravate fine, possédant la même mallette qu’Yves .
M. le commissaire LAFLEUR, pointilleux, maniaque, fin limier avec aussi la même mallette.
Mlle  Bernadette CLOUZOT, commissaire stagiaire et amoureuse de son commissaire.
Mme  Lola ALIZIA, maîtresse/concubine de monsieur Gérard BROUDOIN. Très classe, bourgeoise, snobe.
M.  Gaël CARROSSIER, journaliste local et copain de jean. Arriviste et sournois. Se prend pour un grand reporteur. Bouge beaucoup, petit gilet reporteur sans manche sur chemise.
 
 
 
Acte 1
 
 
 
Tout commence un matin dans le hall de l’hôtel, (Tenu par Jean et Yvonne)
Il est 8 heures du matin, Yvonne est assise derrière la réception, elle s’ennuie et rêvasse… Yves et Sonia prennent leur petit déjeuner lui n’a pas l’air de l’apprécier.
YVES : (Très contrarié) Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as voulu que l’on s’arrête dans ce trou perdu. Quelle idée farfelue ! Toi qui veux toujours les plus beaux endroits, le plus grand luxe. Vraiment je ne comprends pas ! Ahhhhh ! les femmes… Les femmes…
YVONNE : ( Rêveuse) Ah les palaces de grand standing ! Les grandes soirées ! les belles toilettes ! Ça a toujours été mon rêve.
YVES : (Moqueur à voix basse) Les belles toilettes ! Les belles toilettes ! Ici c’est les toilettes qui ne sont pas très belles.
YVONNE : (Désolée) Depuis la mise en place de cette déviation la fréquentation est tellement faible que l’on ne peut investir dans des réparations.
SONIA : (Gentiment) Tu vois ! Calme-toi. Cela nous change, ça met un peu de piquant à notre séjour.
YVES : (Moqueur à voix basse) Du piquant ? C’est les puces dans le lit qui nous ont piquées !
YVES : (À voix haute) Et l’humidité dans les chambres ? Parlons-en !
YVONNE : (Désolée) On ne peut chauffer les chambres inoccupées. Quand les beaux jours reviendront la moisissure partira naturellement.
YVES : (Moqueur à voix basse) Avec toute cette humidité j’avais peur le matin de retrouver des poissons sous le lit… (Ricanement)
(Gaël rentre dans l’hôtel, très à l’aise d’un pas rapide et pose un journal sur la réception.)
GAËL : Bonjour monsieur dame. Salut Yvonne, Jeanjean n’est pas levé ?
YVONNE : Je crois qu’il prend sa douche.
GAËL : (Ironique) Avec sa descente d’hier il doit avoir le pivert qui tape encore. Tac tac tac… ahhh (En faisant le geste de taper avec les pointes des doigts sur sa tête.)
YVONNE : ( À voix basse) Chut !
SONIA : (En parlant à Yves) Je ne savais pas qu’il y avait des pistes de ski ici.
GAËL : ( Qui a entendu) Si c’était à ski que Jean fait des “descentes” il serait champion du monde ! (Rire)
(Changement de ton plus professionnel) Dis-moi Yvonne, c’est à qui ces deux jolies bagnoles sur ton parking, c’est le CARLTON ici maintenant ? Ça change des camionnettes de chantier.
YVONNE : (À voix basse ) Chut ! Ces messieurs dames sont arrivés hier soir, suivis une heure plus tard d’un “gentleman” avec la belle limousine noire.
GAËL : Il me faudrait au moins trois scoops à refiler à PARISTARS pour que je m’offre un carrosse comme celui-ci !
YVONNE : (Ironique) Ce n’est pas avec tes reportages sur les kermesses et les concours de pétanques que tu vas te la payer.
GAËL : Eh oui ! Journaliste ici c’est comme chercheur d’or sur la banquise, je n’aurai que de la glace à tamiser… En parlant de “glace à sucer” tu diras à Jeanjean que je suis passé et qu’il se renseigne pourquoi ce “bourge” a égaré ses galoches et sa limousine dans notre trou perdu…
(Gaël repart dehors)
SONIA : (en parlant à Yves) Ils sont inconscients de conduire en galoches sur ces petites routes.
YVES : Ah mais non ! Mais non ! Mais non ! C’est une expression.
SONIA : Ces dialectes locaux je ne m’y ferais jamais.
(Clarette avec ses balais et son seau de ménage, rentre par la porte de l’office.)
CLARETTE : Bonjour madame Yvonne, (étonnée de voir de très élégants clients… petites courbettes devant Yves et Sonia) Bonjour messieurs dames… Oh là là ! Madame, avec ces belles voitures, je vous souhaite qu’ils restent plusieurs jours. Ça changera des employés du chantier d’à côté, avec leurs vulgarités et leurs mains souvent baladeuses.
YVONNE : justement ! Soigne bien ton ménage. Pense bien à aérer les chambres et éponge surtout les traces d’humidité le long des plinthes.
YVES : (Moqueur à voix basse à Sonia) Ce n’est pas des balais et un seau qu’il lui faut, c’est plutôt une pompe à eau pour sécher les chambres…
SONIA : Chut !… Arrête.
CLARETTE  : Madame, par quelle chambre je commence ?
YVONNE : Celle de ces messieurs dames, la 21 et ensuite la 17 quand le monsieur sera sorti de sa chambre.
CLARETTE : (D’un air à n’avoir pas tout compris) Oui madame oui madame, j’y vais tout de suite . (Clarette sort en direction des chambres en semblant réfléchir aux ordres de sa patronne en se grattant la tête)
(L’huissier entre dans l’hôtel, se dirige à la réception tout en regardant d’un mauvais œil l’état général du hall d’entrée.)
MALFET  : Bonjour madame, je voudrais voir M. DUBERG Jean, nous avions rendez-vous.
YVONNE : (Très étonnée en ricanant un peu) Un rendez-vous avec jean ? Jean ! Mon mari, Jean Duberg ? Il est déjà incapable de savoir quel jour on est ! Alors un rendez-vous, vous pensez ! Vous devez vous tromper de personne.
MALFET : (En regardant et vérifiant dans ses papiers) Ici c’est bien chez monsieur Duberg Jean, gérant de l’hôtel des 2 étangs, rue du lac à Bréttan-sur-rivière.
YVES : (Qui écoute toujours discrètement leur conversation (moqueur en parlant à sa femme) Deux étangs ! La rivière ! On n’est décidément toujours dans l’eau ici ! Il va falloir se fournir en gilets de sauvetage !
YVONNE : (Lasse de toutes ces paroles) Bon bon bon
Je vais vous le chercher… S’il est opérationnel ?
(Yvonne sort par la porte de l’office)
MALFET : Merci bien, je l’attends au salon.
(L’huissier va s’asseoir sur un fauteuil et sort ses papiers en les classant sur la petite table)
MALFET : (En parlant à Yves et Sonia) Ce matin le beau temps à l’air de nous rejoindre…
YVES : (Toujours avec humour). Oui oui ! Mais avec la chance que nous avons il pourrait aussi prendre la “déviation”.
MALFET : Je vois que vous êtes au courant pour la fameuse “déviation”, et dire que c’était une si belle affaire avant le contournement du village, quel gâchis… quel dommage…
SONIA : (Avec hésitation) C’était un coin beaucoup plus tranquille auparavant.
YVES : (Légèrement soupçonneux). Mais tu en parles comme si tu connaissais cet endroit ?… Si tu étais déjà venu avec moi, il est certain que je m’en souviendrais !… Ah ça oui, c’est certain !
SONIA : (Troublée) Mais non, mais non…, Je l’imagine…
YVES : Ah, ça serait bien la première fois que tu imagines quelque chose !
(Derrière la porte de l’office on entend de GRANDS BRUITS
De choses qui tombent, vaisselle… Boîtes en tôle… couverts… etc. Jean parle fort derrière le décor : avec un ton de quelqu’un qui se réveille avec un mal de crâne :)
JEAN : Oh là. là. là. là… Pourquoi les matins sont-ils aussi tôt dans la journée… Ils ne pourraient pas commencer le soir… ce serait plus simple…
(Jean apparaît dans l’hôtel. cheveux en pétard les yeux presque fermés et en gémissant)
JEAN : Oh, ouïe ouïe ouïe ouïe… Quelle soirée !… Quelle soirée ! (Il réfléchit, ne se souvient de rien) Ah oui au faîte ? Quelle soirée ? (Jean est étonné qu’il y ait du monde dans l’hôtel et avance vers le couple) Bonjour madame bonjour monsieur. Ma femme s’est occupée de vous ? Il ne vous manque rien ?
YVES : (Ironiquement) Oh non À part du confort, un service impeccable, un petit déjeuner et une chambre sèche ! Tout va bien.
En attendant pourrais-je avoir un autre café et une tasse de thé pour ma femme. S’il vous plaît… Merci…
JEAN : Bien entendu j’y cours t

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