Vincent, le journaliste mal aimé suivi de Un des plus grands guitaristes de tous les temps

Pierre Corsetti

Description

Vincent, le journaliste mal aimé : Cette histoire est dédiée aux journalistes du monde entier qui se font assassiner par des criminels. Vincent, après avoir été rejeté par de nombreuses personnes à cause de son physique, ne croyait plus en rien. Lorsqu'une femme le regarda avec son cœur, vit en lui toute la bonté qui se dégageait. N'avait-il pas le droit au bonheur malgré son physique ingrat ? Un des plus grands guitaristes de tous les temps : En prenant sa retraite, un vieux clown alla dire au revoir à un petit garçon du cirque et, en le trouvant en pleurs, lui tendit sa vieille guitare. « Tiens, mon petit, lorsque tu seras triste, gratte sur ses cordes en pensant à moi et tu retrouveras le sourire. » Pensait-il à cet instant que cet enfant deviendrait un des plus grands guitaristes de tous les temps ?

Sujets

• Actualité
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 06 septembre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414123230
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-12321-6

© Edilivre, 2017
Exergue

Une pensée à tous ces journalistes et à tous ces caméramans qui meurent dans ces pays où aucune loi n’existe et où tous les hommes se croyant dignes de ce nom, bafouent toutes les lois et tirent sur tout ce qui bouge.
Ces hommes qui tirent aussi sur des reporters et sur des caméramans se trouvant face à eux pour filmer les horreurs qu’ils font subir à des pauvres gens, qui sont parfois même des sœurs ou des frères pour eux.
Ces hommes qui se disent des héros, mais sont-ils vraiment des héros en tirant sur des femmes et des enfants et sur des reporters ou des caméramans qui pour seule arme, ont juste une caméra dans leurs mains. Pour moi, les hommes ne sont que de vulgaires assassins.
C.P.
Vincent, le journaliste mal aimé
Vincent était le fruit d’un viol lorsque sa mère le mit au monde, alors qu’elle était encore très jeune. Ses parents, catholiques pratiquants, étant aussi contre l’avortement, la firent accoucher sous X et la forcèrent à abandonner son enfant dès sa naissance.
Ils lui dirent qu’il aurait peut-être la chance de tomber dans une famille dont la femme ne pouvait pas avoir d’enfant et qu’il y serait beaucoup plus heureux qu’avec eux car ils finiraient par le détester un jour, à cause de sa procréation.
Il se retrouva donc sans parent, dans un orphelinat, et fut placé de famille d’accueil en famille d’accueil, et comme il n’était pas très beau et physiquement pas très costaud, car sa mère avait tout fait pour le perdre lorsqu’elle l’attendait, les familles d’accueil où on le plaçait le gardaient quelque temps, puis elles n’en voulaient plus.
Cela dura ainsi jusqu’à sa dixième année où il pensait avoir enfin trouvé une bonne famille d’accueil. Dans cette famille, il y avait déjà deux garçons qui étaient un peu plus âgés que lui et une fille qui avait son âge.
Ces trois enfants s’entendaient très bien avec lui jusqu’au jour où les deux garçons eurent seize ans et que les premières boums ou surprises parties commencèrent pour eux.
Lorsque les enfants de cette famille invitaient leurs amis, ils s’arrangeaient toujours pour que Vincent ne soit pas là, et lorsque c’était eux qui étaient invités et que Vincent leur demandait s’il pouvait les accompagner, ils se moquaient de lui en lui disant :
– Tu n’as pas vu la tronche que tu as, tu vas faire sauver tout le monde, ou alors, si tu viens avec nous, nous n’avons aucune chance de draguer une petite copine.
Quant à la fille, de son côté, elle faisait tout pour qu’il reste à la maison, afin de pouvoir draguer elle aussi. Et puis toutes ces moqueries devenaient de plus en plus méchantes.
Et les enfants de cette famille firent tout leur possible pour que leurs parents renvoient ce pauvre Vincent d’où il était venu.
Vincent, les entendant, un soir par hasard, demander son départ à leurs parents, et en se sentant de trop dans cette famille, commença à faire fugue sur fugue.
Si bien qu’à force, les parents finirent par donner raison à leurs enfants, et ils renvoyèrent Vincent qui se retrouva une nouvelle fois dans une maison pour enfants abandonnés. Dès lors, il se lança dans les études sans plus se soucier de ce qui pouvait se passer à l’extérieur.
A présent, il ne voulait plus retourner dans une autre famille d’accueil car il ne voulait plus que les enfants d’une autre famille se moquent encore de lui. Il pouvait très bien rester dans cet endroit jusqu’à ce qu’il ait atteint sa majorité et qu’il soit en âge de trouver un emploi.
Armelle et Charles avaient perdu leur fils unique dans un accident de la circulation quelques mois plus tôt, et tous deux désiraient prendre dans leur maison un enfant qui n’avait plus de parents et qui serait du même âge que leur fils. Ils firent donc une demande dans la maison où se trouvait Vincent. Quelques temps plus tard, le Directeur les reçut et leur proposa de prendre Vincent car c’était le seul enfant de cette maison qui avait le même âge que leur fils.
Par contre, toutes les familles qui l’avaient déjà pris en pension l’avaient toutes rejeté à cause de son physique et que tous les enfants de ces familles avaient été très méchants envers lui.
Pour cette raison, il s’était donc mis à fuguer. Cependant, c’était un très gentil garçon qui avait besoin de beaucoup d’amour, la seule chose qu’il n’a jamais eu depuis sa naissance.
Armelle et Charles demandèrent au Directeur à voir cet enfant. Lorsque Vincent se présenta devant eux, ils ne virent qu’un enfant fait comme tous les autres enfants.
Armelle et Charles se confièrent à Vincent en disant qu’ils avaient perdu leur fils unique, il y avait maintenant quelques mois de cela. Le soir, lorsqu’ils se retrouvèrent tous les deux dans leur maison, ils cherchaient leur fils partout car sa présence leur manquait désormais.
Dès lors, tous les deux ont pensé accueillir chez eux, un enfant qui n’aurait pas de parents afin qu’il apporte une part de gaité dans leur vie et leur faire un peu oublier ce grand malheur qui s était abattu sur eux.
Ils lui demandèrent s’il voulait venir vivre chez eux. Vincent, qui jusque là les avait écoutés sans rien dire, leur conseilla de choisir un enfant avec un autre physique que le sien. Par ailleurs, il dit qu’il se trouvait très bien dans cette maison loin de toutes les moqueries des familles d’accueil.
Armelle lui répondit qu’ils ne regardaient pas le physique de l’enfant qu’ils accueilleraient chez eux, mais simplement sa gentillesse, et le respect que celui-ci leur donnerait.
Vincent se décida alors à refaire un nouvel essai chez Armelle et Charles tout en se disant qu’au moindre problème, il ferait comme il avait l’habitude de faire, il fuguerait pour que la famille d’accueil le renvoie dans cette maison.
Quelques jours plus tard, Armelle et Charles se présentèrent de nouveau dans cette maison où Vincent les attendait avec le peu d’affaires qu’il possédait. Puis le Directeur de cette maison fit à Vincent ses dernières recommandations et ils partirent tous les trois.
En arrivant chez eux, Armelle lui fit visiter leur maison, elle lui montra la chambre de leur fils, puis la chambre qu’occupera Vincent. Elle était juste à côté de celle de leur fils, puis elle laissa Vincent seul pour qu’il range ses affaires et qu’il se familiarise avec les lieux. Ensuite, ils lui montrèrent sa nouvelle école.
Le lendemain matin, ce fut la rentrée. Dans sa nouvelle classe, le professeur le présenta à tous les élèves puis demanda à Vincent de se trouver une place.
Vincent alla s’asseoir au fond de cette classe, posa ses affaires sur la table et commença à faire tout ce que le professeur disait et il terminait plus vite que tous les autres élèves.
Lorsqu’ils passèrent à l’oral et que le professeur demanda un volontaire pour expliquer aux autres élèves, Vincent était le seul de cette classe à se proposer.
A l’entendre parler, les élèves de cette classe commencèrent à se dire entre eux, que cet élève, avec un physique ingrat, en savait plus que leur professeur.
Mais, c’était à peine si ces élèves lui adressèrent la parole car le physique de Vincent ne leur plaisait pas. Mais Vincent s’y était habitué depuis longtemps et cela ne lui faisait absolument rien.
Un soir, à la sortie des cours, une fille de sa classe attendait devant la porte de sortie et lorsque Vincent arriva près d’elle, celle-ci lui dit :
– je te vois toujours partir seul le soir après les cours et je demeure tout près des personnes chez qui tu habites depuis quelques temps. Si tu le veux, nous pourrions faire le chemin ensemble.
– Si tu veux, lui répondit Vincent.
Ils prirent le chemin du retour. Tout en marchant, cette jeune fille lui dit qu’elle s’appelait Valérie et qu’elle était admirative de son savoir, car elle était nulle dans les études et qu’elle n’y comprenait absolument rien.
Puis elle lui demanda comment il avait pu faire pour apprendre tout ce qu’il savait. Vincent lui répondit qu’il n’y avait qu’une solution, c’était d’étudier et de lire le plus possible.
Pendant quelque jours, Valérie attendit Vincent tous les matins et tous les soirs afin qu’ils fassent la route ensemble. Elle avait même fini par lui faire la bise pour lui dire bonjour et bonsoir et un soir, en rentrant, Valérie lui dit :
– Tu sais, je n’y comprends toujours rien dans toutes ces matières, pourrions-nous faire nos devoirs ensemble le soir ? Comme ça tu pourrais m’expliquer tout cela et surtout les matières que je n’arrive jamais à comprendre.
– Bien sûr répondit Vincent, mais auparavant, il faut que j’en parle aux personnes qui me logent.
Lorsque Vincent rentra, il demanda à Armelle et Charles la permission de faire venir la jeune fille de sa classe chez eux pour l’aider à faire ses devoirs car elle ne comprenait pas grand chose aux matières enseignées. Il pensait qu’il pourrait l’aider à remonter la pente.
Armelle et Charles se regardèrent sans rien dire et tous les deux pensèrent la même chose. Leur fils leur avait bien parlé d’une jeune fille qui demeurait près de chez eux et qui se servait des garçons les plus doués de la classe afin qu’ils fassent ses devoirs.
Pendant ce temps-là, elle allait retrouver ses amis en ville et faisait la fête toute la soirée. Beaucoup de garçons s’étaient déjà laissés prendre à son jeu.
Armelle et Charles lui demandèrent alors si lui même avait déjà fait les devoirs de cette jeune fille ? Non avait-il répondu, car moi, j’ai déjà du mal à finir les miens, elle m’a simplement demandé de l’aider.
Mais comment lui en parler s’il ne s’agissait pas de cette même personne ? Se trompaient-ils sur cette jeune fille ?
Donc Armelle et Charles lui donnèrent leur