Werlington, le Berlin de Washington

Waydro Mike

Description

Il y a d'ores et déjà qu'on se fait peur avec des histoires de vampires, de sorcières... Qu'y a-t-il de plus effrayant ?

Dans ce contexte politique, les êtres humains font plus peur que les monstres. Il y a quelque chose de pas net à Werlington, le Berlin de Washington. Une aura spirituelle malsaine.

Un mâle sain ne devrait pas lire ça, diront certains. Mais c'est hilarant par moments. Et pétrifiant par d'autres.

La bande de délinquants de Carol s'apprête à faire disparaître les têtes fortes du crime organisé pour remonter jusqu'au président de Werlington, le très peu célèbre Larche Échoue. Et chouuuu ! Le train part !

C'est une longue route et pénible quête qui s'amorce pour tout le monde. Ouf !

Sujets

• Politique
• Autre

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 21 septembre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414135950
• Langue: Français

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-13593-6

© Edilivre, 2017
Avertissement

CE LIVRE N’EST PAS DESTINÉ AUX ENFANTS !
Avertissement au lecteur
Le présent ouvrage se constitue en une ville imaginaire dénommée « Werlington », soit le combo entre « Berlin » et « Washington ». Werlington nous plonge dans le mal de la deuxième guerre mondiale et le malheur incarné, et même l’humour noir et absurde. « Werlington » n’est aucunement lié au Parc National de Werlington, dont l’auteur a appris l’existence APRÈS la rédaction de cet ouvrage. Le fait que la ville imaginaire de cet ouvrage soit délabrée ou de mauvaise réputation n’engage en rien ni Berlin, ni Washington puisque les décors la composant ne sont que des éléments imaginés par l’auteur et ne reflétant pas la réalité. Cet ouvrage et une œuvre fictive et il est possible que vous y trouviez des noms de gens que vous connaissez ou que l’auteur connaît. Ceci ne signifie en rien que l’auteur ait voulu parler de ces gens de la vraie vie. Si des noms ou des faits sont similaires à des connaissances du lecteur ou de l’auteur, ils sont similaires seulement par hasard et l’auteur n’a aucune intention de brimer la vie ou la réputation de qui que ce soit ou de quoi que ce soit. La ressemblance entre des personnages, des faits de l’ouvrage et des personnes ou faits réels ou ayant existé seraient une coïncidence.
CE LIVRE N’EST PAS DESTINÉ AUX ENFANTS !
Autre avertissement au lecteur
Le présent ouvrage comporte des scènes de violence et parfois du langage grossier. Il est de la discrétion des parents de ne pas faire lire cet ouvrage à leurs enfants. Cet ouvrage est adressé davantage à un public adulte de dix-huit ans ou plus. Ou du moins un jeune adulte de seize ans ou plus.
Tout ce langage et cette violence ne se produisent qu’entre des personnages de fiction.
Rien de ce qui est écrit dans cet ouvrage n’est à reproduire dans la réalité.
Werlington
Le Berlin de Washington
« Bienvenue à la Maison Blanche ! » dit le président de quelque chose à une vieille asperge séchée.
C’est ainsi que s’amorce le quarantième mandat de la présidentielle américaine. Al dante. Ces os de poulet sont juste Al Dante à côté des vieilles asperges séchées de la présidentielle coquille Saint-Hubert Royale que savoure goulument Larche Échoue, président depuis ce matin.
« Ça va venir ces chairs de poulet bien juteuses ? »
Oui, Maître. Oh, Maître ! Ça s’en vient.
Le gras de poulet au centre de la coquille Saint-Hubert se transforme en une substance aussi douteuse que visqueuse.
Qui appelle ça de la gastronomie ? On dirait plutôt de la gastroentérite.
Et un autre petit coup pour la chance avec un verre de cognac pur afin de digérer l’abjecte limace dans le plateau du roi Échoue. Larche Échoue invite les petites gazelles à dormir avec lui pendant que ses membranes de gencives essaient de se percer un trou à travers la graisse qui git dans la gueule du loup. Larche Échoue adore le gras de poulet, sauf quand ça colle entre les dents et que ça fait un beau duvet de moisissure autour du bec, bien entendu.
Arrivé dans la chambre de la princesse Viola Lord, notre ami le sympathique président se vautre les cuisses dans l’huile et le lubrifiant. Un gros jambon comme lui mérite ce qu’il y a de mieux.
Larche Échoue passera à l’histoire comme l’un des meilleurs présidents de la suite présidentielle.
« Ça vient ces pastilles ! »
« J’ai un gros mal de gorge. »
Oui, oui. Ça vient, maître.
Échoue se fait maître du crime organisé de Werlington.
Werlington
Dans ce quartier huppé de Washington, les carcasses d’animaux s’empilent les unes par-dessus les autres tel est un hymne au carnage.
Et certaines de ces carcasses ne viennent pas des animaux… mais ça il ne faut pas le dire ! C’est un secret d’État.
Werlington est l’endroit où il ne fait pas bon vivre et où il est si libérateur de sortir le nez de ce quartier pourri. Bonne chance à celui qui veut protéger sa famille !
Aucune gêne à charcuter les femmes et les enfants et même les familles entières.
Bandits et kidnappeurs se réunissent autour de la réunion annuelle des gangsters. Qu’est-ce qui est à l’ordre du jour ? Les néonazis, la mafia et les motards !
Ce sont précisément ces groupes que nos astucieux acolytes doivent anéantir avant d’arriver à trancher la tête du président nouvellement élu et qui fait trop de vagues.
Billy laisse une poignée de billets de cent dollars sur la table en guise de pourboire à une serveuse qui avait justement besoin de se faire creuser une piscine extérieure dans son arrière-cour.
Carol brandit un grand coup de poing sur la table pendant que les autres mangeurs de repas froids le dévisagent sans vergogne.
– Désolé ! crie Carol, le grand chef. J’avais les jointures coincées.
– À quoi tu joues ? demande Billy.
– Je joue au Casino.
– Quel casino ? interroge Francis.
– Le casino du hasard et de la malchance. Attraper ce président est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
– Je ne comprends pas, dit Billy.
– Vous savez, je veux dire…
Carol cale son café colombien d’une traite. Ses pupilles se dilatent au point que ses globes oculaires en deviennent tout noirs.
– Il ne sera pas facile à coincer, l’Échoue.
– Oui, pas facile… pas facile pantoute !
Billy met une main contre son gros menton dodu. Il enfonce ses jointures et ses bagues dans son cinquième menton de menteur.
Je ne sais pas si j’ai raison, mais je pense que Billy s’endort et qu’il n’écoute plus la conversation.
– Billy ! Debout !
– Carol !
– As-tu une idée, toi, Billy, de comment annihiler les motards, les mafias et les néonazis ?
– En faisant sauter la ville… dit le petit maigrichon à lunettes Arthur.
– Toi, on ne peut pas dire que tu sois vraiment le roi Arthur… rétorque Carol.
– Moi, je suis juste le messager des petites connexions de mon cerveau.
– Un peu de sérieux, les gars ! dit Francis. J’ai un plan.
Carol sort ses globes oculaires de leurs orbites.
– Tu n’aurais pas pu le dire plus tôt ?
– Oui, j’aurais pu mais… ça aurait brisé le suspense.
– C’est quoi, le plan, hein ? demande Arthur.
– On les réunit tous au même endroit en même temps en simulant une bagarre générale et on fait sauter une bombe.
Bien joué !
Plus personne entre le gang et le président.
Mafias, motards et néonazis sont paralysés par manque d’effectifs.
Quelle idée de génie ! Plus fou que ça tu meurs !
Le destin des dangereux
Hospice et Supplice se regardent l’un et l’autre sans savoir quoi dire. Il...