Attirer les oiseaux dans mon jardin
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Attirer les oiseaux dans mon jardin , livre ebook

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Description

Quand on pense aux oiseaux de nos jardins, on songe souvent à ceux qui nous mènent la vie dure à nous, jardiniers et jardinières, en mangeant par exemple nos belles cerises rouges ! Et pourtant… nos jardins peuvent accueillir un certain nombre de petits oiseaux qui non seulement embelliront nos carrés de verdure, mais nous aideront aussi au quotidien en luttant contre les indésirables.

Sittelle, rouge-gorge, mésange, chardonneret... découvrez ou redécouvrez les oiseaux de nos jardins dans des fiches pratiques et accessibles pour mieux les comprendre et les aider à s’installer !


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 février 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782815321297
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0324€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières Des oiseaux, des jardins et des hommes Attirer et aider les oiseaux Mieux connaître pour bien accueillir Un jardin attractif : les plantations Mangeoires et abreuvoirs Inciter les oiseaux à nicher Les oiseaux Les oiseaux vous attirent ? Apprenez à les identifier ! La tourterelle turque La huppe fasciée Le pic épeiche Le pic-vert L'hirondelle de fenêtre Le troglodyte mignon L'accenteur mouchet Le merle noir La grive musicienne La fauvette à tête noire Le rouge-gorge familier Le rouge-gorge noir La mésange bleue La mésange charbonnière La sittelle torchepot Le grimpereau des jardins Le geai des chênes Le moineau domestique Le pinson des arbres Le bouvreuil pivoine Le gros-bec casse-noyaux Le chardonneret élégant Annexes Partagez votre jardin ! Page de copyright
Points de repère Copyright Page Title Page Cover Corps de texte
Des oiseaux, des jardins et des hommes
Comme les oiseaux nous manqueraient s’ils n’étaient pas là quand nous sortons au jardin pour travailler ou flâner ! Nous aimons quand ils nous font la surprise d’une visite ou lorsqu’ils s’approchent plus près qu’à l’accoutumée ; nous nous inquiétons quand nous ne les entendons plus ; nous sommes un peu dépités lorsque l’un d’eux s’assomme contre la baie vitrée ou est capturé par le chat de la maison.
Attirer les oiseaux, une excellente idée
Pour rester en contact avec le vivant
En effet, tout comme cultiver son potager ou soigner ses fleurs, s’intéresser aux oiseaux permet d’entretenir ce lien qui nous unit à la terre et au monde vivant non humain. Est-il un meilleur endroit qu’un jardin pour les regarder vivre au fil des saisons, pour observer leur plumage ou écouter leurs ramages ? De plus, ressentir autour de soi cette petite vie sauvage est très bénéfique à notre équilibre et à notre santé.
Pour se sentir utile
En agissant pour la préservation des oiseaux, nous aurons, en outre, la satisfaction d’apporter notre petite contribution au maintien de la grande biodiversité dont ils sont à la fois des acteurs essentiels et des indicateurs de qualité.
Pour partager et susciter l’intérêt
Le jardin peut aussi devenir un formidable outil pédagogique pour sensibiliser son entourage au monde des oiseaux, par exemple, en faisant observer à des amis des allées et venues autour d’un nichoir, en demandant aux enfants de remplir régulièrement de graines une mangeoire en hiver…
D’un auxiliaire à l’autre
Des jardins en équilibre
À l’image du rouge-gorge surnommé « l’ami des jardiniers », les oiseaux qui permettent de réguler pucerons, chenilles et autres bestioles préjudiciables à nos potagers et à nos fleurs peuvent, à juste titre, être considérés comme des auxiliaires du jardin.
Mais comment qualifier ces oiseaux qui, d’un côté, débarrassent le jardin de quantités phénoménales d’insectes et qui, de l’autre, picorent les jeunes pousses, les fleurs ou les fruits ? Toute cohabitation avec eux serait-elle impossible ? Et que penser de tous ces autres petits animaux et petites herbes qui attentent à la productivité ou à l’esthétique de nos jardins, mais dont les oiseaux ont besoin pour se nourrir ? Quand certains jardiniers ne jurent encore que par l’éradication, beaucoup d’autres, convaincus de l’importance de la biodiversité, tentent de faire ce pas de côté nécessaire pour chercher l’équilibre naturel jusque dans leur courtil. Et ce, quoi qu’il en coûte !

Sous l’aile des oiseaux
Concilier jardin potager, ou d’ornement, et vie sauvage n’est pas toujours facile. Mais c’est possible. Profitons donc de notre passion pour les oiseaux pour devenir à notre tour leurs auxiliaires et, à travers eux, ceux de la biodiversité ! Formidables ambassadeurs de la nature tout entière, l’attention que l’on voudra bien porter aux oiseaux qui fréquentent nos jardins nous conduira à être plus respectueux des autres êtres vivants dont ils dépendent et, au final, dont nous dépendons.
Nous espérons que les informations et les quelques conseils contenus dans ce petit livre vous seront utiles pour attirer et mieux protéger les oiseaux de votre jardin.
Attirer et aider les oiseaux
Mieux connaître pour bien accueillir
Au jardin, il suffit d’observer les oiseaux s’activer sans relâche pour comprendre qu’ils ne sont pas là pour nous divertir, mais pour une affaire de la plus haute importance : vivre. Ainsi, tout au long de l’année, occupent-ils le plus clair de leurs journées à se nourrir tout en échappant aux dangers. Leur objectif ? Rester en vie et atteindre le printemps pour se reproduire et perpétuer leur espèce. Ainsi va la vie sauvage depuis la nuit des temps. Avoir une idée globale des besoins vitaux communs à tous les oiseaux et connaître les exigences propres à chaque espèce seront des atouts pour concevoir un jardin comme un petit habitat attractif pour l’avifaune. Ainsi, pourrez-vous non seulement fidéliser les espèces qui fréquentent déjà votre jardin, mais aussi inciter d’autres espèces de votre région à y venir.

Tout commence par l’habitat
Une espèce, un milieu
Chaque espèce animale privilégie un milieu naturel (mer, marais, montagne, forêt, campagne/milieu agricole) avec lequel elle a physiologiquement évolué et qui répond à ses exigences.
Bon à savoir : avec leurs arbres, arbustes et haies qui évoquent les bois, et leurs pelouses qui rappellent des clairières ou des champs, nos jardins attirent principalement des oiseaux d’origine forestière (mésanges, merles, rouges-gorges…) et campagnarde (moineaux, verdiers, étourneaux…).

Même s’il est très joli, votre petit jardin n’attirera pasle pic noir (Dryocopus martius). La grande forêt de feuillus est son royaume.
Les jardins-refuges
Dans le contexte de destruction ou de pollution des milieux naturels que l’on sait, les jardins entretenus écologiquement sont à coup sûr de précieux refuges pour la flore et la faune, et notamment pour certains oiseaux. Et si on pense aux millions de propriétaires de jardins privés, on comprend vite pourquoi le rôle de chaque jardinier a son importance !
Toutefois, nos lopins, même mis bout à bout, ne pourront jamais se substituer aux grands espaces naturels. Le fait d’agir dans notre jardin ne doit donc pas nous faire oublier que la protection des milieux naturels reste l’un des piliers de la sauvegarde de la biodiversité.
S’alimenter, un besoin vital
Se nourrir au fil des saisons
Qu’elle soit sédentaire, migratrice ou migratrice partielle, chaque espèce d’oiseaux adopte un comportement étroitement lié à ses besoins alimentaires. Si vous notez dans un calepin ceux qui passent dans votre jardin tout au long de l’année, vous pourrez remarquer plusieurs cas.
• Les oiseaux visibles toute l’année : ce sont les plus connus (mésanges, merles…). Ils savent se nourrir en toute saison.
• Les oiseaux visiteurs d’été : pour profiter de l’abondance de nourriture nécessaire à l’élevage de leurs petits, ils viennent chez nous le temps de nicher, puis repartent (huppes, hirondelles…).
• Les oiseaux visiteurs d’hiver : ils viennent chercher les ressources difficiles à trouver dans leurs pays d’origine (pinsons du Nord par exemple). Parmi eux, des espèces bien connues mais venues d’autres contrées viennent gonfler temporairement nos populations locales (rouges-gorges, étourneaux…).

Présents d’avril à septembre, les rouges-queues à front blanc (Phœnicurus phœnicurus) sont des visiteurs d’été et utilisent parfois les nichoirs fermés. Ici, un mâle.
Les régimes alimentaires
Au jardin, on rencontre surtout des oiseaux insectivores, des oiseaux granivores ou frugivores, mais aussi des oiseaux omnivores.
• Les insectivores sont des carnivores spécialistes des insectes au sens large du terme puisqu’ils consomment aussi d’autres arthropodes (araignées, mille-pattes…), des mollusques (escargots), des annélides (lombrics).
• Les granivores et les frugivores sont des végétariens qui mangent surtout des graines ou des fruits.
• Les omnivores ont un régime mixte.
Toutefois, les frontières ne sont pas toujours nettes. Si certains oiseaux sont strictement insectivores (hirondelles, huppes…), d’autres changent de régime entre l’été et l’hiver (rouges-gorges, mésanges…) : essentiellement insectivores au printemps, ils se rabattent sur les graines et les petits fruits durant l’hiver pour compenser le manque d’insectes. De même, des granivores comme la tourterelle avalent aussi quelques fruits ou insectes, et les fringilles (chardonnerets par exemple) commencent toujours à nourrir leurs nouveau-nés avec des… insectes !
La recherche de nourriture
Certains oiseaux se nourrissent plutôt dans les arbres ou les broussailles (mésanges, fauvettes…) et d’autres plutôt au sol (accenteurs, merles…). Plus rares sont ceux qui chassent en vol (hirondelles, martinets). Certaines espèces ont besoin de se percher pour pratiquer leurs affûts (rouges-queues, gobe-mouches…).
S’abreuver, une nécessité
Eau de pluie retenue sur les feuilles, gouttes de rosée, eau des flaques, boire régulièrement est essentiel pour les oiseaux, notamment les granivores dont la nourriture est sèche.
Important ! Proposer de l’eau au jardin intéressera tous les oiseaux, sauf les hirondelles et les martinets qui boivent en vol.
Entretenir son plumage, une obligation
L’oiseau doit avoir un plumage impeccable pour voler, se protéger de la pluie, ou du froid, et pour communiquer avec ses congénères.
• La baignade : l’eau permet un nettoyage en profondeur du plumage.
• Le lissage : avec le bec, l’oiseau réajuste ses plumes. Certaines espèces les étanchéifient avec l’huile sécrétée par leur glande uropygienne située au niveau du croupion.
• Le bain de poussière : la terre sèche débarrasse le plumage des parasites et le dégraisse.
• Le bain de soleil : certains oiseaux en sont adeptes (pics-verts, geais…). La vitamine D produite sera utile lors de la mue.
• Un drôle de bain : le geai, notamment, prend des bains de fourmis pour nettoyer ses plumes…

Une huppe fasciée (Upupa epops) se prélassant au solei

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