Contre-courant - Cuisiner - Protéger - Agir : les recettes végétales de Sea Shepherd
258 pages
Français

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Contre-courant - Cuisiner - Protéger - Agir : les recettes végétales de Sea Shepherd , livre ebook

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Description

Cuisine et protection de l’océan, un mélange savoureux !

Prendre plaisir à manger, être en bonne santé et protéger l’océan, c’est possible et ce livre vous y aidera !

Les chefs et cheffes des navires Sea Shepherd vous proposent plus de 90 recettes véganes pour une cuisine généreuse, respectueuse des écosystèmes, des animaux, de votre santé et de vos convictions. Ces recettes cuisinées sur toutes les mers du monde, et parfois dans des conditions extrêmes, trouveront leur place dans votre quotidien.

Tartinades et apéros ; entrées et soupes ; sandwiches ; cuisine du terroir ou par-delà les mers ; pâtes ; barbecue ; petits déjeuners, desserts et goûters ; sauces ; bocaux fermentés et condiments…

Retrouvez des idées délicieuses pour tous les jours et toutes les occasions ! Les recettes végétales de Sea Shepherd sont accessibles et simples à réaliser, pour un nouvel horizon de saveurs.

Embarquez pour ce voyage culinaire entre recettes, conseils et fiches pratiques, photos et témoignages des membres de Sea Shepherd qui donneront un goût d’aventure à vos repas !


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 novembre 2022
Nombre de lectures 8
EAN13 9782317032998
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire Préface - Capitaine Paul Watson Préface - Lamya Essemlali Introduction Végane pour la planète, les animaux et les humains Tartinades et apéro Focaccia Caviar d’aubergines & baba ganoush Pâté de champignons Rillettes Tartinade de poivrons rouges grillés Tartinade de tomates séchées Olivade Plateau de fromages végétaux Cake à la provençale Tartare d'algues Acras véganes & bâtonnets de crabe sans crabe Caviar végétal Témoignage d’Eva Zink Entrées et soupes Carpaccio de betteraves Salade de pâtes océane Salade ABC Taboulé chou-fleur & amandes Bouillon dashi Soupe de poireaux au tahini Velouté butternut coco Velouté pois cassés coco Velouté de panais & noisettes grillées Sandwiches Bagels au faumon fumé Petits pains briochés à la vapeur d'inspiration chinoise Burger provençal Car(hot)te dog Sandwich fruit du jacquier teriyaki-ish Kebab Cuisine du terroir Friands aux champignons Galette saucisse Rôti de seitan Quiche aux poireaux Seitan bourguignon Comme une noix de Saint-Jacques au beurre blanc Pois(s)on Par delà les mers Ragoût de légumes à la cacahuète Couscous Chou-fleur Ravioles grillées Soja caramélisé & riz frit aux légumes Soupe thaï Makis au tofu, concombre & radis mariné Rouleaux de printemps Tempuras de légumes Tofu brouillé aux légumes & baked beans Nuggets de seitan Risotto aux champignons Pizzas ! Des pâtes Macaroni & cheese Lasagna ! Linguine bolognaise & boulettes végétales Cannelloni Spaghetti all’aglio e peperoncino Barbecue Seitan mariné grillé Brochettes épicées Pain à l’ail façon préfou vendéen Témoignage d’Eliott Lehoux, Vegan at sea Petits déjeuners, desserts et goûters Croissants & chocopains Crème chia-avoine Pancakes Roulés à la cannelle Banana bread au chocolat Mousse au chocolat Riz au lait Tarte au citron meringuée Le Crousti chocolat praliné Gâteau à l'hibiscus Tarte Tatin Carpaccio de fenouil, fraises & crème de coco sucrée Tarte aux fruits Tarte spéculoos & chocolat Baba au rhum & chantilly Barres de céréales Carrot cake Brownie chocolat cacahuète Cake citron & graines de pavot Muffins moelleux cœur pâte à tartiner Cookies choco peanut butter Cake marbré nappage chocolat noisettes Kouign-amann Témoignages de l’équipage gabonais Les sauces Sauce grasse aux herbes Ketchup Vegan mayo & aïoli Un peu comme un pesto rosso Sauce blanche Sauce aigre-douce Sauce dragon Sauce au poivre Sauce burger Pesto Sauce moutarde Sauce piment gingembre citronnelle Sauce ranch Sauce pili-pili au whisky Bocaux fermentés & condiments Choucroute Kimchi Légumes fermentés épicés façon achards Pickles d’oignons rouges Nutrition Page de copyright
Points de repère Corps de texte Page de Titre Couverture Remerciements
Préface
Capitaine Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd

En 2014, ma femme Yana et moi étions invités à déjeuner chez le célèbre chef Marc Meneau à Vézelay, en Bourgogne.
M. Meneau n’était pas un chef végane, mais il nous avait préparé un excellent déjeuner végétalien et j’ai eu l’occasion de discuter de la question du véganisme avec lui.
Il avait l’intuition que le véganisme deviendrait la norme dans le futur et il trouvait la cuisine végétale bien plus diversifiée. D’après lui, les plats véganes font appel à la créativité du chef.
Son fils, Pierre Meneau, chef exécutif dans un restaurant parisien, le rejoignit sur cette question. Son père lui avait dit que la gastronomie devait tendre vers un mode de vie végane. Marc Meneau était né durant la Seconde Guerre mondiale, à l’heure des grandes pénuries de viande et de poisson. Beaucoup de gens étaient véganes par nécessité et ne souffraient pas de problèmes de santé pour autant. Bien au contraire, ils semblaient en bien meilleure santé.
Les navires de Sea Shepherd ont d’abord été 100 % végétariens en 1978, avant de devenir 100 % véganes en 1999. Nous devons montrer l’exemple dans un monde où la production de viande et la pêche industrielle causent de tels dommages écologiques. Il est impératif de porter notre attention sur les solutions pour lutter contre le changement climatique et la destruction des espèces et des habitats. Le véganisme est une solution pragmatique que chaque personne peut adopter pour contribuer à la lutte contre la destruction de l’environnement de manière significative.
Sur les navires, la seule position plus importante que celle du capitaine est celle du cook (le cuisinier). C’est le cook qui maintient le moral de l’équipage et qui, par sa cuisine, donne la force et la motivation nécessaires à la réalisation des travaux sur le pont ou dans la salle des machines.
Au fil des années, les cooks de Sea Shepherd ont été exceptionnels, réalisant des plats qui ont démontré que les navires peuvent fonctionner efficacement, dans le respect de la vie et avec compassion.
Qu’ils soient au cœur des tempêtes hostiles de l’océan Austral ou sous la chaleur du soleil tropical, nos chefs font des miracles dans la cambuse, offrant des repas créatifs trois fois par jour aux équipages pour leur permettre de rester joyeux et forts, et aidant nos navires à poursuivre leurs missions de protection du vivant, de la diversité des écosystèmes et de l’interdépendance dans nos océans.
Les recettes de ce livre sont créatives, uniques et délicieuses.
Préface
Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France Co-directrice de Sea Shepherd Global

« J’ai très tôt renoncé à la viande et un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd’hui le meurtre de leurs semblables. » - Léonard De Vinci
Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours aimé les animaux. Vers 8 ans, j’ai commencé à m’interroger sur cette hiérarchie que l’on fait si souvent dans la souffrance des êtres sensibles en fonction de leur espèce. Pourquoi cet oiseau blessé dans la cour de l’école intéresse si peu ? Pourquoi fait-on comme s’il n’était pas là ? De retour en classe, mon esprit reste dans la cour, mon cœur est au pied de cet arbre, tombé du nid comme l’oiseau, je suis avec lui, je suis lui. Je ne le sais pas encore, mais ce souvenir est ma première expérience d’empathie pour le Vivant. Elle ne m’a jamais quittée et elle a guidé mes pas sur mon chemin de Vie.
Et pourtant, comble de la dissonance cognitive, pendant de nombreuses années et jusqu’à mes 28 ans, j’ai continué à manger des animaux. Des animaux que j’aurais été bien incapable de tuer moi-même, à l’instar de la majorité des gens qui mangent leur chair.
Celles et ceux qui décident de ne plus consommer les animaux le font pour différentes raisons. La motivation peut être environnementale dès lors que l’on sait que l’élevage est la première cause de déforestation, la plus grande cause de pollution des nappes phréatiques et que la surpêche est la première menace qui pèse sur l’océan. Globalement, la destruction des habitats naturels terrestres et marins pour l’élevage d’animaux à des fins alimentaires est la première cause de l’effondrement du Vivant. Des milliards d’humains qui mangent des animaux dévorent littéralement la planète.
La motivation peut être éthique : nous tuons 80 milliards d’animaux chaque année dans les abattoirs, sans compter les milliers de milliards de poissons tués en mer dans des conditions inhumaines. Pour la majorité des animaux de ferme, la mort intervient comme une libération, au terme d’une vie de souffrances et de frustrations. C’est aussi tout cela que nous ingérons quand nous consommons leur chair.
Préserver sa santé est aussi devenu un facteur décisif : il est désormais admis (notamment par l’OMS 1 ) que la surconsommation de chair animale et de produits laitiers est néfaste pour la santé, d’autant plus quand on y ajoute les problématiques liées aux antibiotiques et diverses hormones qui sont ajoutés à l’alimentation des animaux et qui influent sur la santé des humains qui les ingèrent. Au-delà de ça, de nombreuses études et des documentaires (comme The Game Changers ) relatent les bienfaits parfois spectaculaires d’une alimentation végétale équilibrée, et le mythe du végane carencé est de plus en plus battu en brèche, même si en France il a encore la dent dure.
Pour ma part, ces trois éléments entrent en ligne de compte, mais le pas a surtout été franchi dans un objectif simple et impérieux, celui de me réconcilier avec moi-même.
Nous sommes nombreux à être en décalage avec nos aspirations profondes, à différents niveaux et pour différentes raisons. Vivre dans un monde qui va mal du fait de nos modes de vie, être plus ou moins directement complices de souffrances qui pourraient être évitées, contribuer à la destruction de ce qu’il y a de plus beau sur terre, nous empêche – consciemment ou pas – d’être en paix avec nous-mêmes. Or, trouver la paix intérieure est un cheminement à la fois personnel dans son exécution et universel dans ses répercussions. À l’instar de ce que l’on choisit de mettre dans son assiette et surtout, de ce que l’on décide de ne pas y mettre.
Bien manger est essentiel. Y prendre du plaisir est fondamental et y trouver la santé est primordial. Faire la démonstration que tout cela est possible en respectant le Vivant est sans doute l’argument le plus décisif qui réconciliera plaisirs des sens et paix des consciences.
J’ai découvert l’alimentation végane sur les bateaux de Sea Shepherd en 2005, à une époque où je mangeais encore des animaux. Malgré une conscience écologique indéniable, j’appréhendais bien plus d’être végane pendant deux mois que d’aller me confronter aux baleiniers japonais en Antarctique. C’est à bord des navires de Sea Shepherd que j’ai découvert un univers culinaire que je ne soupçonnais pas et qui m’a montré que je pouvais réduire ma contribution à un mode alimentaire qui broie la planète, sans pour autant sacrifier un des plaisirs terrestres les plus essentiels : bien manger. C’est un chemin que chacun doit faire soi-même loin de toute culpabilisation extérieure ou pression moralisatrice.
J’espère que ce livre accompagnera avec toute la bienveillance possible, celles et

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