Dieu et la Fée Clochette

Philesther

Description

« Dieu se promène dans le cosmos, dans l’obscurité la plus totale.
Il s’ennuie grave.
Il présente tous les symptômes d’une dépression.
Il va de l’alpha à l’oméga, mais ne rencontre aucun panneau pour lui indiquer le direction de l’oméga.
Il marche tout droit.
Il voudrait se donner la mort, mais un Éternel ne peut mourir.
C’est alors qu’Il rencontre dans l’espace la Fée Clochette.
Ce petit histrion lui laisse espérer des jours meilleurs.
Ensemble, ils créent l’univers et s’installent dans une oasis à la jonction du Tigre et de l’Euphrate. C’est le Jardin d'Éden.
Adam et Ève y verront le jour et en seront chassés pour avoir mangé non pas une pomme, mais une asperge. Ève en prit une dans le sable du Jardin d'Éden et la mangea avec Adam, chacun par un bout, ce qui réveilla leur libido quand leurs lèvres se rencontrèrent. C’est saint Augustin qui remplaça l’asperge par une pomme, ce qui prouve qu’il n’y connaissait rien en arboriculture, car les pommiers ne prennent pas racine dans le sable.
D'autres personnages se joindront à eux, comme Guy Lux et Léon Zitrone, qui, à bord de leur Spoutnik 3 14116, commenteront le Vendée Globe Déluge. [...]. Sarah et Abraham, heureux parents centenaires, seront présents ; de même que la Reine Esther, élue épouse de Xerxès à la suite d’un défilé où elle n’a rien à envier à Marilyn Monroe. Jésus 25 terminera le livre d’une manière inattendue. »

Sujets

• Humour

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 15 juillet 2015
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782332968531
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96851-7

© Edilivre, 2015
Dédicace


Ce livre est dédié aux médecins et au personnel civil et médical qui s’occupent de moi à la clinique de Baden-Baden (Allemagne), depuis plusieurs années.
Citations


Le Dieu qui se révèle en moi est différent de celui que je discerne dans l’Univers.
Il apparaît comme une forme mystérieuse et révèle en moi comme une Volonté éthique.
Dans l’Univers Il est une forme impersonnelle, en moi Il se révèle comme une personnalité.
Je pressens qu’il ne font qu’un, mais je ne sais pas comment.
in Albert SCHWEITZER
PHILESTHER révèle dans ce livre pourquoi Dieu a créé l’Univers et l’Homme.
Il réalise ainsi un grand pas pour l’Humanité, alors que la Bible garde le silence pour l’Eternité.
L’auteur part de l’axiome « Dieu est infiniment bon et parfait » et il raisonne dans le sens que l’Eternel, a voulu qu’on le sache aujourd’hui et à jamais.
Alors Il créa l’Univers et l’Homme pour que cela se répète dans les siècles des siècles.
Le Narcissisme Divin voyait le jour.
in PHILESTHER
Le hasard, c’est la marque de Dieu quand Il ne veut pas signer.
in Albert EINSTEIN
Introduction
Depuis le 12 Novembre 2014, le Monde est suspendu à la vie de l’exploit historique de la mission spatiale européenne par l’arrimage du Module Philae à la surface de la Comète 67P/TG. Ainsi nommée par ses découvreurs Tchouriomov et Guérassimenko, dit Tchouri.
Après un vol de dix ans, c’est chose faite. Philae s’est posé sur cet astre après avoir rebondi par deux fois. Les trois Androïdes, Meccano 1,2 et 3 qui forment l’équipage ont immédiatement planté sur la surface de la comète, le drapeau Européen qui flottera pour l’Eternité dans une atmosphère dénuée de vent, et laisseront l’empreinte de leurs pieds sur le sol.
Tout comme le firent en Août 1969Armstrong, Collins et Aldrin pour les U.S.A sur la surface de la Lune.
Les recherches ont aussitôt commencé.
Au flanc de la cuvette où s’est posée Philae, ils ont découvert et sont entrés dans une grotte plus obscure que la surface extérieure d’une structure noire charbon.
Ce fût la stupeur chez ces êtres bourrés d’électronique et de boulons . Ils venaient de pénétrer dans la matrice de Tchouri .
Des jarres vieilles de plusieurs millions d’années étaient liées pêle-mêle par un cordon de peau brun parcheminé, rendaient obsolètes les vases trouvés à QUMRAN, sur les bords de la Mer Morte dans l’actuelle Cisjordanie, par des bergers berbères.
Cette découverte faîte par les androïdes remonte à l’Origine des Temps, il y a 3,5 millions années.
Ils sortirent les urnes avec délicatesse comme des nouveaux nées jusqu’à Philae, leur nouvelle maternité.
Les androïdes avaient découvert la Connaissance.
Ils commencèrent à traduire les parchemins enroulés à l’intérieur des cylindres en terre, selon le module de conversion AZERTY 753, via la sonde Rosetta en orbite de Tchouri, pour que l’Agence Spatiale Européenne en prenne connaissance.
Comme ils avaient faim, les Meccano mangèrent les Scarabées qu’ils avaient ramassés près de la grotte nourricière.
Cela nous mettra sous la protection du Soleil vers lequel nous nous dirigeons, dirent-ils ensemble.
Ils agissaient ainsi comme les Pharaons égyptiens qui portaient un pectoral à l’effigie du Scarabée pour être sous la protection du dieu Râ.
A la même période sur Terre se tenait, en Australie, le G. 20 où les Grands de ce monde discutaient sur ce qu’il fallait faire et ne pas faire, pour définir le but d’une nouvelle commission. Les traductions, transmises par Philae, leur seront révélées régulièrement, comme doivent l’être, toutes les découvertes internationales.
* * *
Urne numéro 1 GENESIS
Dieu savait que si Il commençait à suivre les Ecritures, cela entraînerait beaucoup de Joie et de Malheur.
Nul n’échappe à son Destin.
Il était bien placé pour le savoir.
Il serait obligé de jouer les Père Fouettard, pour ramener un semblant d’ordre dans ce qu’Il créerait. Il savait avant de commencer que tous ne seraient pas égaux . Audaces fortunat juvet . La fortune sourit aux audacieux. Et les autres ? Sont-ils les Raisins de la Colère ?
Que faire ? Se conduire comme la Maison d’Autriche, commander à tout l’univers. Se servir des voyelles A.E.I.O.U. de l’alphabet et dire en latin Austriae est imperare orbi universo – L’Autriche commande à l’Univers entier. Ambitieuse devise pour un Homme qui ne sait que faire.
Il savait seulement qu’ Il venait de l’Alpha et se rendait vers l’Omega et il n’y avait personne pour le renseigner sur le chemin à prendre, ni même de panneau indicateur. Il suivait sa route, tout droit car c’était le plus court moyen pour aller d’un point à un autre.
Et qui lui aurait répondu en voyant son allure ? Encore, fallait-il qu’il croise quelqu’un.
Il était Seul dans l’UNIVERS .
Et si cela se trouve, il n’avait pas vu un écriteau sur un chemin vicinal donnant la direction de l’Oméga dans l’obscurité la plus absolue, où Il se trouvait.
Malgré tout, Il errait, comme une âme en peine, encore eût-il fallut qu’il sache ce qu’est une âme ? Qui la lui aurait donnée ? Comment était-ce fait ? Personne pour lui répondre. Il était une âme morte.
Depuis l’alpha, Il ressemblait à un parasol blanc que les plagistes des stations balnéaires replient le soir avant de le ranger, tant ses cheveux et ses poils étaient longs, et que de les tailler lui était égal. Tout lui était indifférent.
Au moins cela protégeait sa nudité, mais qui aurait des envies de luxure à son égard ? Il n’y avait rien, strictement rien que Lui dans l’immensité du Cosmos. Il n’avait pas faim non plus, c’était un besoin qu’Il ne connaissait pas.
Il savait que plus tard Gabriel Garcia Marquez écrirait : Los machos no comemos. Les hommes ne mangent pas, pour montrer leurs caractères primaires et leur besoin de prouver leur virilité.
Et cela donnait à Dieu de moins en moins l’envie d’en créer Un.
Il s’assit en tailleur quelques instants en broyant des idées noires, mêmes suicidaires, mais il n’y a ni début, ni fin pour un immortel. De mettre un terme volontaire à sa vie était une question qui ne se posait pas. Fallait-il qu’Il en eût le droit et qui le lui aurait donné en vivant seul. A moins que quelqu’un Lui donne, mais à ce moment Il ne serait plus seul et la question ne se poserait pas.
Peut-être qu’Il était mort et qu’Il ne le savait pas. La mort, c’est peut-être cela. Errer dans l’Eternité. Acquérir la vie éternelle n’était rien d’autre que ce qu’Il vivait.
Rien . Vivre pour rien.
C’est alors qu’Il vit un point lumineux se diriger vers Lui.
Le point bleu se figea devant Lui.
C’était une toute jeune fille blonde de la taille du petit doigt, avec des ailes bleues ciel dans le dos comme celles d’un colibri. Elle avait un visage avenant avec des cheveux coiffés en chignon maintenu par un ruban bleu. Sa robe courte échancrée avait la forme d’une fleur verte pâle que l’on aurait tenue la tête en bas. Dans la main gauche de son minuscule bras elle brandissait une baguette magique assortie à l’ensemble de son corps.
– Tu es une poupée Barbie ? demanda Dieu heureux de parler à quelqu’un.
– Non, mon gros nounours, je suis la Fée Clochette , répondit l’insolente.
Puis elle continua à vire voleter autour de Lui et s’arrêta de nouveau devant les yeux bleus, comme les siens, de ce célèbre inconnu.
– Tu ne ferais pas une déprime, demanda Clochette.
– Si ! dit Dieu en hochant de la tête.
– Raconte moi ! dit la fée en s’asseyant en tailleur sur la main du vieil homme.
– Je ne sais pas ce que je dois faire, dit-Il, créer le Monde ou pas ? J’ai peur d’ouvrir le robinet aux ennuis en le faisant.
– Je peux peut-être t’aider, répondit-elle.
– Si tu veux au point où j’en suis ! soupira Dieu.
– Il faut mettre de l’électricité car il fait noir. Heureusement tu es blanc et moi blanche brillante légèrement bronzée. Sinon on ne se serait pas vus , s’exclama-t-elle.
Levant le majeur de la main droite, le bras tendu vers l’Infini.
Dieu créa l’Univers.
Des centaines de milliers de Galaxies virent le jour, dont le Voie Lactée. Des milliards d’étoiles étincelèrent…
– Voilà, dit Clochette, tu viens de créer les frontières du Laniakea l’Univers en Hawaïen et tu peux voir la Terre toute bleue en orbite autour du Soleil et la Lune qui nous servira de lampe de chevet quand le Soleil s’éteindra.
– Tu es drôlement calée pour une petite fée, s’exclama Dieu.
– Non, je lis Sciences et Avenir et peut-être ne suis je pas une simple fée, mais l’Emanation de ton Esprit… C’est quand même plus jolie qu’une colombe, mon Nounours ? Et grâce à moi, tu n’es plus seul.
Mon Nounours réfléchit quelques instants et dit :
– Tope là ! dit-Il et Il fit claquer sa main dans celle minuscule de Clochette. Tu seras ma Missi Dominici, l ’ Envoyée du Maître.
Maintenant dormons, on verra la suite demain !
Il s’étendit et Clochette s’enroula dans les poils de Dieu pour ne pas avoir froid. Les nuits sont fraîches dans l’au-delà.
Il attendit qu’elle s’endorme pour tirer sur le cordon qui les reliait à la Lune afin de l’éteindre.
Il y eut une soir, il y eut un matin.
* *       *
Le lendemain, ils se mirent en route. Il fallait bien parvenir à l’Omega. Au détour d’une colline de sable, ils virent dans le lointain une oasis verdoyante. Quand Dieu se rendit compte que ce n’était pas une Fata Morgana , un mirage, Il décida, que ce serait là son Siège Social, Ici et pas Ailleurs.
Il fit aussitôt une pancarte en arc de cercle et peignit en lettres dorées sur un fond bleu marine. La couleur des lettres faisaient penser au cirque Barnum.
C’était le Phénomène Humain , digne d’un disciple de Chardin,