Le type qui avait oublié qu il s appelait Brandon
78 pages
Français

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Le type qui avait oublié qu'il s'appelait Brandon , livre ebook

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Description

Brandon se réveille dans une pièce aux murs bleus... Ou verts... Il ne se souvient de rien d'avant son réveil et a visiblement subi un choc à la tête. L'homme part donc en quête de son identité et rencontre sur son chemin un épouvantail, un lion, et un bûcheron en fer-blanc.
Non, attendez, ça, c'est dans Le Magicien d'Oz. Non, Brandon, lui, rencontre un serveur qui s'appelle John. Et ce n'est pas DU TOUT un épouvantail. C'est un humain comme vous et moi. Et puis vous sauriez déjà tout ça si vous aviez lu le livre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 avril 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334138062
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-13804-8

© Edilivre, 2016
Chapitre 1 le tout premier chapitre
Brandon se réveilla. Il avait un mal de crâne inexplicable, sauf si on tient compte du mur devant lui, qui était fissuré et dégoulinait de sang. Brandon ne se souvenait de rien, pas même de son prénom. Ce qui fait que vous en savez déjà plus que lui, mais vous ne pouvez rien lui dire car ce n’est qu’une histoire. Il se leva en se frottant la tête comme un maître frotte son chien en lui donnant un sucre. Malheureusement, Brandon n’avait pas de sucre sur lui, et il avait très faim. Il se trouvait dans une étrange pièce aux murs bleus. Ou verts. C’était difficile à dire dans l’obscurité, alors disons bleu-vert. Il s’avança vers la porte pour l’ouvrir, car s’il s’était avancé vers la porte pour plonger dans l’océan Atlantique, ses plans auraient été compromis.
Il se retrouva dans une banque, il y avait peu de clients et les employés étaient trop occupés à faire semblant de travailler pour remarquer Brandon. Ce dernier s’approcha d’un guichet où une jolie blonde jouait au solitaire sur son téléphone.
– Excusez-moi, dit Brandon en cherchant son regard, qu’elle avait sûrement perdu au poker.
– Quoi ? Répondit-elle, agacée, en mettant sa partie sur pause.
– Vous savez qui je suis ?
– Didier Drogba ? Plaisanta la blonde, qui n’avait visiblement pas parié son humour au poker.
– J’étais dans la pièce aux murs bleus, au fond, vous savez ce que j’y faisais ?
– Les murs ne sont pas bleus, mais verts. Rectifia cette insupportable blondasse.
– Vraiment ? Je les ai trouvés bleus.
– Vous vous êtes trompé.
– Comment pouvez-vous en être aussi…
Brandon se rappela soudain qu’il n’en avait rien à faire de la peinture des murs, il revint à sa question.
– À quoi sert cette pièce ?
Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, une alarme sonna. Celle de son téléphone.
– Ah, c’est l’heure de ma pause de midi ! S’exclama la blonde avant de disparaître à la vitesse du son.
Brandon décida de revenir à 14 heures pour poser ses questions.
Chapitre 2 Le second chapitre
Brandon se dirigea vers un restaurant car il avait très faim. Il s’assit à la première chaise qu’il vit, sans se rendre compte qu’elle était occupée par une jeune femme, qui le prit pour un agresseur. Brandon dût donc changer de restaurant et trouver une chaise, inoccupée cette fois-ci. À peine assit, le serveur s’approcha pour lui demander ce qui lui ferait plaisir.
– Ce qui me ferait plaisir c’est de connaître mon prénom, répondit Brandon, un peu triste.
– Vous savez, dit le serveur, moi je connais mon prénom et je ne m’en suis jamais vanté, vous n’avez pas autre chose qui vous ferait plaisir ?
– Si, un million de dollars. Plaisanta Brandon.
– J’exauce votre souhait ! S’exclama le serveur en faisant apparaître un sac à dos plein de billets de banque.
Brandon se rendit soudain compte que le serveur avait la peau bleue et un turban sur la tête. Il ne put s’empêcher de demander :
– Vous n’êtes pas serveur, n’est-ce pas ?
– Non, je suis un génie, dit le génie. Et vous m’avez libéré en frottant cette chaise avec vos fesses.
– Super, j’ai le droit à combien de vœux ?
– Aucun, je me baladais juste avec ce sac à dos sans savoir quoi en faire. Allez, je m’en vais.
– Vous pouvez m’appeler un serveur en passant ?
– Ça roule. Et tiens, je te donne mon turban, il te portera chance.
Le génie retira son turban pour laisser apparaître une coupe ridicule, le jeta sur Brandon, puis s’en alla en marchant.
Chapitre 3 Le troisième chapitre
Un vrai serveur à la peau blanche s’approcha de Brandon et lui demanda ce qui lui ferait plaisir. Je ne dis pas qu’un serveur qui n’a pas la peau blanche n’est pas un vrai serveur, je dis juste que celui-ci en est un.
– Ce qui me ferait plaisir, c’est de connaître mon prénom, dit Brandon qui ne connaissait visiblement pas beaucoup de blagues, en plus de son prénom.
– Je ne sais pas, c’est peut-être Brandon ? Répondit le serveur.
– Ne soyez pas stupide, les chances que vous trouviez mon prénom du premier coup sont infimes. Servez-moi plutôt le plat du jour : les carottes râpées.
Le serveur ouvrit grand ses yeux bleus. Ou verts.
– Comment avez-vous deviné le plat du jour ? Il n’est pas écrit sur le menu.
Brandon prit un instant pour réfléchir. Il n’avait vu nulle part cette histoire de carottes râpées. Voyant le vide dans ses yeux, le serveur ajouta :
– Avez-vous subit un choc à la tête dernièrement ?
– Je ne sais pas, c’est probable.
– J’ai vu un documentaire sur Gulli qui disait qu’un choc à la tête pouvait donner le pouvoir de deviner les plats du jour.
– C’est ridicule, pouffa Brandon.
– Quel était le plat du jour hier ?
– De la dinde aux marrons, répondit l’amnésique sans même réfléchir.
– Stupéfiant, souffla le serveur.
Un instant passa…
– … Je vous apporte vos carottes râpées.
Chapitre 4 Je crois que les titres sont inutiles
Brandon savoura ses carottes râpées en se demandant s’il avait d’autres pouvoirs surnaturels. Mais sa réflexion fut interrompue par un policier.
– Brigadier Lmaleh, veuillez me suivre sans faire d’histoire.
– C’est un type qui rentre dans un café…
– Sans faire d’histoire, répéta le policier.
– Qu’est-ce que j’ai fait ? Demanda Brandon.
– Vous avez agressé une femme au restaurant d’en face, en essayant de vous asseoir dessus. Et ça c’est quoi ? Dit le policier en montrant le sac à dos du génie.
– C’est un malentendu !
– Non, j’ai déjà vu un malentendu, et ça, ça ressemble plutôt à un sac à dos ! Ouvrez-le, ordonna le policier.
Brandon s’exécuta et montra au policier le million de dollar donné par le génie.
– C’est marrant, exactement la somme volée à la banque d’à côté par un type déguisé en génie.
– Je… Commença Brandon, avant d’être coupé par le policier.
– Et ça, c’est un turban ? Hurla-t-il en pointant le turban donné par le génie, avant de sortir son arme. Vous êtes en état d’arrestation !
Chapitre 5
Le policier tournait en rond dans la salle d’interrogatoire sans dire un mot. Chaque fois que Brandon tentait de dire quelque chose, l’agent tapait du poing sur la table en tentant de masquer sa douleur, il avait le poing fragile. Il brisa soudain le silence, qui était encore plus fragile que son poing.
– Quel est votre nom ?
– Je ne sais pas, dit Brandon.
– Vous refusez de parler ? Grogna le policier.
– Non, j’ai perdu la mémoire.
– Oh, dit le policier en glissant un billet dans la poche de Brandon, peut être que ce billet vous rendra la mémoire.
– Non, je voulais dire que je suis amnésique.
– Peut-être qu’un autre billet vous guérira, chuchota le policier en donnant un billet de 50 dollars.
– Mais non, je suis amnésique pour de vrai ! S’indigna Brandon.
Le policier se mit à perdre patience.
– Bon, qu’est-ce que vous voulez ? Tout mon argent ? Cria-t-il en sortant des dizaines de billets de ses poches, ainsi qu’une colombe.
– Je ne veux pas d’argent ! Je suis vraiment amnésique, j’ai reçu un choc à la tête !
– Et comment expliquez-vous l’argent de la banque...

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