Les Poivrots se cachent pour vomir
232 pages
Français

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Les Poivrots se cachent pour vomir , livre ebook

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Description

Une rombière de la haute est retrouvée découpée en tranches dans un hôtel miteux de la banlieue parisienne. Le commissaire Richard Chambertin accompagné de son inspecteur, Gérard Manssoif, deux poivrots notoires, sont pris dans l'engrenage d'une sombre affaire, qui va mener ce duo de bras cassés de Paris à Moscou, de Mexico à Athènes, Istanbul, etc. La découverte d'un trafic international entre gouvernements et mafias va rendre leur enquête difficile.

Un commissaire tenace à l'humour corrosif, un inspecteur sans expérience et trouillard, quel est leur seul point commun ? Il y a toujours quelque chose à picoler là où ils se trouvent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juillet 2015
Nombre de lectures 3
EAN13 9782332965110
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96509-7

© Edilivre, 2015
La morte Adèle n’était pas d’origine italienne !
Le commissaire principal de la brigade criminelle parisienne Richard Chambertin, alcoolique notoire, ne s’attendait pas à un tel carnage en entrant dans cette chambre d’hôtel sordide de la banlieue sud de Paris, accompagné de son jeune inspecteur Gérard Manssoif. Le corps d’une rombière lardée et découpée en morcifs gisait sur une table disposé en quinconce comme sur l’étal d’une charcuterie. A première vue elle n’avait pas été refroidie au calibre mais par un maniaque du couteau, scie ou autres objets tranchants. Sa bobine défigurée était dirigée en direction du mini frigo bar comme si elle indiquait quelque chose. Une mise en scène macabre mais néanmoins précise.
– Je suis admiratif !
Lança le commissaire avec un petit sourire presque jubilatoire à ses hommes écœurés.
– Ce n’est pas à ma belle-doche qu’un truc pareil va arriver ! Dit-il.
Bref ! Chambertin n’avait rien d’un débutant ; trente piges à la maison poulagas, bientôt la retraite mais toujours serein face aux scènes les plus atroces. Physiquement ? Gros, le tif gras, les dents jaunes et les ongles noirs ; Toujours affublé de la même veste en été comme en hiver. Sûrement vacciné au salpêtre en raison de son abus pour la picole. Rien du stéréotype du poulet des séries débiles de la téloche. Là on était dans la vraie réalité du terrain. Les experts de la police scientifique arrivant sur la scène de crime étaient déjà sur les dents (pas celles de la victime). Il ne fallait pas perdre une seconde pour élucider ce crime odieux, bien avant que les journaleux aient le temps de propager cette épouvantable nouvelle. Après avoir numéroté les abattis, l’identification de la victime avait été rapide car sa carte d’identité se trouvait dans le frigo bar, plantée toujours avec une précision méthodique dans une motte de beurre rance comme si l’assassin avait décidé de narguer la police. Madame Adèle Hachis de Parmentier Lesroubignov était le nom du macchabée inconnu des services de police à ce jour. La morte Adèle avait été déloquée et découpée en tranches façon carpaccio, de plus elle était résidente de Houilles non loin d’ici.
– Quel rapport ? Je me comprends ; Elle a dû souffrir !
– Quand on habite Houilles, on souffre, surtout de jeux de mots débiles ! Affirma le Commissaire.
C’était comme ça. Il y avait quelque chose d’étrange là-dedans. En s’approchant de la victime le commissaire s’aperçu rapidement que celle-ci aurait dû d’après ses papiers, porter des lunettes en écaille. Introuvables, détail troublant. Autre fait troublant, les flicards ont trouvé dans le freezer de l’oseille frais en petites coupures. Logique ou pas ? Apparemment, elle n’avait pas été dépouillée pour son pognon et le tueur était plutôt adepte des grosses coupures. Chambertin réfléchis et s’adressa à son lieutenant. Ah oui, je vous présente l’inspecteur Gérard Manssoif tout frais sorti de l’école de police. Enfin, tout frais ! Avec la tronche qu’il a on se demandait comment il avait réussi le concourt d’inspecteur premier degré. En fait une carrière policière en France commençait au premier degré et finissait au 13 ème ° comme pour le pinard ! Son patron en était au 13 ème voir quelques degrés de plus. On l’aurait plutôt imaginé sautant une classe. Gérard était du genre anxieux, très nerveux avec un brin d’humour (Ça existe). Notre homme vivait seul. Normal il n’avait toujours pas rencontré l’âme sœur en raison de sa timidité maladive et son physique ingrat ! Il prit la parole.
– D’après moi il s’agit soit d’un adultère qui aurait mal tourné ou nous avons affaire à un tueur en série en début de série !
– Vous êtes d’une logique inspecteur ! Répondit Chambertin.
L’inspecteur resta dubitatif mais se permit encore une petite remarque concernant l’identité de la greluche.
– Adèle Hachis de Parmentier Lesroubignov ?
– Une bourge habitante de Houilles à cinquante kilomètres d’ici dans un tel hôtel ? – Un adultère avec la tronche quelle avait ? – Je ne pense pas Commissaire !
Immédiatement les deux policiers décidèrent d’interroger le fondu de la réception afin de connaitre les habitudes de la victime.
– Fréquentations, horaires de passages etc. ?
– Je n’ai rien vu, rien entendu, juste cette morue de temps en temps qui ne parlait pas ou seulement pour dire bonjour avec un fort accent russe et un air supérieur. – De plus elle puait de la gueule ! (Ça sentait le pléonasme) – Au revoir, combien je vous dois ?
– Une Russe avec un air supérieur ? – Ça existe ? Vous êtes sûr qu’elle n’avait pas l’accent portugais la morue ? Demanda Chambertin en souriant.
– Une bonne femme s’appelant Hachis de Parmentier avec une haleine de cheval ça me rappelle une vieille affaire survenue dans le sud-ouest de la France ! dit-il.
– Un macchabé haché menu façon tartare retrouvé au milieu de plats cuisinés destinés aux maisons de croulants !
En effet, l’usine avait arrêté la production après trois mois d’enquêtes. Le taulier s’était aperçu que sa vieille n’était pas partie avec un autre mais tombée malencontreusement dans un hachoir puis mélangée avec soin aux patates, oignons et viande de cheval périmée. De quoi pleurer. Toute une région à l’époque avait ingurgité la pauvre femme en pensant à tort qu’elle trompait son mari, honnête industriel (pléonasme) et ancien rugbyman. A l’époque il fût mis hors de cause par manque de preuves. Il n’était pas dans son usine lors de l’accident ; seuls s’y trouvaient ses deux frères également anciens rugbymans illettrés (pléonasme) responsables de la surgélation rapide. Ils ont tous été relaxés pour les mêmes raisons. Par contre la vieille elle, avait fini malaxée ! L’usine est encore en activité aujourd’hui. La nouvelle gamme de plats cuisinés ayant même été rebaptisée « A ma chair et tendre » par le patron en deuil. Inconsolable, il finit par épouser sa secrétaire plus jeune de vingt-cinq piges après avoir engourdi l’osier des assurances ! Ensuite une réaction en chaine s’était enclenchée et avait provoqué quand même six décès de la maladie de Creutzfeldt Jakob chez les viocs du coin. Viande de cheval ou de la vieille ? Après autopsies des croulants, aucun spécialiste n’avait pu répondre à cette question ! De quoi filer les copeaux à toute une région !
Pour revenir à notre affaire ; le réceptionniste affirma que la victime venait tous les mois dans son hôtel sans raison apparente. Les deux policiers restèrent sceptiques quant aux dires de celui-ci. Normal, le type puait et avait l’air de mentir avec son regard lubrique. Une vraie tronche de pousse-au-crime celui-là.
– Vous n’avez rien constaté ? – Aucune visite ? – Aucun passage ? – RIEN… ?
– NON Monsieur le Commissaire ! Et il ajouta :
– Il faut absolument que je fasse nettoyer la piaule car j’ai un bus de clients ce week-end !
– Des clients dans un tel hôtel ?
La réponse fut brève ; Pffffffffffffffff !
Après autopsie des morceaux de la victime, la confirmation d’une mort accidentelle fut écartée. Aucun viol puisque sa boite à ouvrage se trouvait à deux mètres de la bobine. De plus elle était morte pendant la découpe au vu de son regard effaré, rigidité du corps et nerfs tendus.
– Pourtant elle avait eu un rapport sexuel avant vu son air à moitié satisfait ! Ajouta le légiste en ricanant.
– Rien d’autre docteur ?
Ah oui, voici le docteur Jack Barber, médecin légiste alcoolique et végétarien, diplômé de la faculté des sciences et des coupes franches de Londres ; né de père inconnu et de mère trop connue. Le rosbif aimait les macchabés saignants et là, il était servi. Il n’en revenait pas, un vrai travail de pro de la découpe sans aucune empreinte ni trace d’ADN. Peu d’éléments et une enquête qui s’avèrera difficile. Les deux policiers ne tardèrent pas à se rendre au domaine du comte Geoffroi Hachis de Parmentier, un bourge et riche propriétaire d’un Haras dans un domaine de plus de deux cents hectares à la sortie d’Houilles.
– Votre épouse, Adèle a été retrouvée morte hier matin Monsieur le Comte ! Après avoir entendu une nouvelle pareille, celui-ci resta stoïque et avec froideur répondit :
– Quoi ? – C’est impossible, mon épouse est en vacances à Moscou depuis une semaine en visite dans sa famille !
Encore un coup de théâtre dans une affaire décidément pas comme les autres.
– Moscou ? – La Comtesse était en vacances seule ?
– Euh oui nous n’avons pas les mêmes goûts en ce qui concerne les capitales ! – Elle était native de Moscou, issue d’une famille riche du nom de Lesroubignov.
– Son père, Miroslav Lesroubignov étant le conseiller et bras droit du Président Vladumir Pourasztikov l’homme fort du Kremlin.
– C’est bien sa carte d’identité ! Dit le Comte.
– Et c’est bien la victime ! Répliqua le Commissaire.
– Voici sa photo ! Le Comte tendit une photo d’elle entière.
Une femme apparemment pâle au regard bleu glacial. Le Commissaire tendit à son tour la photo des morceaux de la victime et le comte resta aussi froid qu’un buffet de fin d’année de la police Nationale. Il resta inerte, sans compassion comme si la nouvelle n’en était pas une.
– Apparemment c’est bien ma moitié ! Enfin, ma moitié, heu !!! – Qu’est qu’elle foutait dans ce gourbi Commissaire ?
– Aucune idée, mon enquête ne fait que commencer, nous n’avons aucun indice !
Décidément le froid et la rigidité était de mise dans cette affaire. Immédiatement les deux policiers se rendirent sans attendre dans les locaux de la mairie d’Houilles afin d’y rencontrer Monsieur le Maire et avoir des informations supplémentaires sur les habitudes de ce couple richissime.
– Le Maire d’Houilles ? – Mais, c’

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