Dressage le corps e(s)t l esprit
70 pages
Français

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Dressage le corps e(s)t l'esprit , livre ebook

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Description


Comprendre et ressentir, à la croisée des équitations




S’inspirant des principes de l’équitation éthologique appliqués à l’équitation classique ainsi que de son propre parcours, l’auteur a pour but d’améliorer la compréhension entre l’homme et le cheval, de permettre au cavalier et au cheval une relation et une équitation justes. Il incite le cavalier à prendre conscience de son propre ressenti et du ressenti de son cheval.


Les aspects techniques et psychiques liés à l’équitation y sont développés. Le mode de vie, l’alimentation, la biomécanique sont également des thèmes abordés qui contribuent au bien-être du cheval.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 novembre 2021
Nombre de lectures 3
EAN13 9782381537948
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISBN : 9782381537948
 
L’œuvre présente sur le fichier que vous venez d’acquérir est protégée par le droit d’auteur. Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d’entraîner des poursuites civiles et pénales.
 
 
Dressage : le corps e(s)t l’esprit
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
 
Emmanuel Dravet
Dressage : le corps e(s)t l’esprit


 
« La première règle avant d’agir consiste à se mettre à la place de l’autre. Nulle vraie recherche du bien commun ne sera possible hors de là. »
Abbé Pierre
 
 
AVANT-PROPOS
Sandra mon épouse et moi-même avons consacré notre vie aux chevaux, à leur compréhension dans un but d’apprentissage ainsi que pour résoudre des problèmes comportementaux, pour une meilleure collaboration avec l’homme.
Nous avons pratiqué différentes disciplines : concours de saut d’obstacles, concours de dressage, équitation western, tourisme équestre… nous nous sommes intéressés de près à l’éthologie.
J’ai écrit ce livre pour partager certains éléments que nous avons compris et qui peuvent peut-être contribuer à améliorer la relation entre l’homme et le cheval, trop souvent sujette à de l’incompréhension mutuelle.
C’est avec cette intention d’améliorer la compréhension entre l’homme et le cheval, que le lecteur pourra en saisir réellement le sens, et y contribuer peut-être lui aussi, par son expérience, sa réflexion, son ressenti.
Tout ce qui est écrit ici ne demande qu’à évoluer.
Tous les exemples utilisés dans ce livre n’ont pas été pris pour donner « la » solution au problème énoncé, mais uniquement dans le but de concrétiser une idée.
 
 
Sommaire
AVANT-PROPOS
LE TITRE : LE CORPS E(S)T L’ESPRIT
INTRODUCTION
I- SE COMPRENDRE
1/ La communication - L’apprentissage
A.        Le ressenti
B.        Comment fait le cheval pour résoudre un problème, qu’est-ce qui le motive ?
C.        Comment faire accepter les limites ?
D.        L’anticipation
2/ Entretenir le dressage.
A.        Sensibilisation
B.        Connexion, respect et confiance.
C.        La peur des éléments extérieurs pendant le travail
II- AMÉLIORER LA LOCOMOTION
1/ Morphologie et biomécanique.
2/ le positionnement dans le mouvement.
III- LE CAVALIER ET SES AIDES
1/ Communiquer
2/ Chronologie dans l’emploi des aides :
3/ Les aides : les atouts du guide
4/ Le tact équestre
5/ Le couloir des aides
6/ Le cavalier juste
7/ L’accord des aides
IV- LES ÉQUILIBRES DE VIE
1/ La vie quotidienne : un cadre de vie adapté à chacun
2/ La relation du cheval avec l’homme
3/ L’alimentation
4/ Le travail à la longe
5/ La séance de travail
6/L’entraîneur
7/ Le cavalier
V- L’ÉCHELLE DE PROGRESSION
1/ Le rythme
2/ Souplesse, décontraction
3/ Le contact
4/ La propulsion
5/ La rectitude
6/ Le rassembler
VI- LE CHEVAL ET LA COMPÉTITION
VII- HECTOR
1/ Le mal-être d’Hector
2/ Hector serein
Conclusion
Bibliographie

LE TITRE : LE CORPS E(S)T L’ESPRIT
L’esprit, c’est ce qui n’est pas le corps, c’est être. L’état d’esprit du cheval ou du cavalier, c’est aussi ce qui provoque leurs émotions. C’est l’influence que le cavalier peut avoir par son état d’esprit, ses intentions, sur l’état émotionnel de son cheval à un moment donné ou à long terme…
Le cavalier dominateur, agressif, impatient, impétueux n’aura pas les mêmes résultats que le cavalier serein, rigoureux et rassurant parce que juste dans « l’esprit cheval ». C’est-à-dire s’efforçant de considérer le cheval comme tel et, en ce sens, cherchant sans cesse à l’aider à accomplir ce qu’il lui demande…
L’esprit du cheval sur nourri sera commandé par un corps surchargé en énergie, il ne pourra pas être concentré sur son entraînement, son cavalier…
De même, le corps du cheval qui souffre du travail, dans le mal-être, ne peut pas garder son esprit concentré sur la cause de ce mal-être et s’échappe ; parla voie la plus simple, celle de sa survie, la peur. On dira : « il voit des fantômes »…
L’esprit du cavalier anxieux, coléreux, ou seulement contrarié, commandera sa contraction, crispation et ceci aura un effet direct sur le corps du cheval, sa décontraction, sa locomotion, sa capacité à se mouvoir comme on le lui demande et son état d’esprit…
L’esprit du cheval à qui l’on sait faire comprendre ce qui est « bien » sera apaisé, son corps se décontractera…
Le corps d’un cheval qu’on aura su gymnastiquer, muscler, assouplir en suivant une progression judicieuse, sera accompagné d’un esprit volontaire car bien dans sa peau…
 
 
INTRODUCTION
« Animal merveilleux, le cheval mérite de celui qui le monte la compréhension de son caractère et de ses possibilités. L’équitation est une école d’abnégation et d’humilité, sa pratique si elle est bien menée, rend l’homme meilleur. » Nuno Oliveira (1925-1989).
Depuis Nuno Oliveira, les chevaux sont sans doute toujours les mêmes, la société des hommes a évolué, la compétition s’est développée, notamment en dressage, avec ses bons et ses mauvais côtés. La communication s’est développée avec internet et les réseaux sociaux, ses bons et ses mauvais côtés. L’éthologie s’est développée, notre rapport à l’animal a changé, on ne nie plus la destruction de la biosphère et on s’en inquiète.
D’un côté, la gloire et l’argent continuent leurs ravages et de l’autre il y a une prise de conscience et une volonté de respect.
À grande échelle, il s’agit de la biosphère ou plus, de notre rapport avec le monde, et à plus petite échelle il s’agit du cheval et de notre rapport avec lui. Dans les deux cas pour bon nombre d’entre nous, il y a une volonté d’améliorer ce rapport, mais nous ne savons pas vraiment comment faire.
On abordera que le second cas, ici on « parle » de chevaux.
Considérer le cheval comme un être humain, abuser d’anthropomorphisme n’est pas la solution et peut être tout aussi néfaste que de le considérer comme un simple moyen mécanique.
Beaucoup de cavaliers ont réfléchi à améliorer la condition de monture des chevaux, autant en Europe qu’en Amérique et sans doute ailleurs. Face à l’importance de cette tâche, tous ces travaux doivent être étudiés, échangés, encouragés, perpétués.
Chercher à se mettre à la place de l’autre pour mieux le comprendre est une démarche difficile pour l’humain lorsque son interlocuteur est un humain. Lorsque celui-ci est un cheval, c’est encore plus difficile, mais certains peuvent y trouver une motivation différente. Qui peut le plus peut le moins, c’est peut-être ce que pourrait expliquer pour partie la fin de la citation de Nuno Oliveira lorsqu’il s’agit de rendre « l’homme meilleur »…
Dans cette quête, nous avons cherché à adapter les principes énoncés clairement en équitation éthologique à l’équitation classique, particulièrement au travail du cheval monté dans un certain effort. Nombre de ces principes ont été mis en avant il y a longtemps par ceux que l’on nomme les fondateurs de l’équitation classique, mais ne sont pas exprimés assez clairement pour notre époque, ils ont été délaissés et oubliés dans la course aux résultats, reflet de notre société.
Ce livre suit un chemin tracé il y a longtemps pour que les rapports entre l’homme et le cheval monté s’améliorent. Par ce livre, on espère que certains pourront découvrir ou comprendre ce que d’autres ont exprimé différemment avant nous et qu’il provoquera la réflexion.
En le respectant, on considère le cheval comme un être vivant doté d’une intelligence, qui pense, s’exprime, s’émeut et que l’on doit comprendre. En nous respectant, il pourra prendre confiance. Il nous faut chercher à connaître sa façon de penser. Comment fait-il pour résoudre un problème ? Qu’est-ce qui le motive ?
On doit comprendre la biomécanique de ses mouvements puisqu’on le considère comme un athlète, dans le sens où on améliore ses aptitudes physiques en développant ce qui nous intéresse, que ce soit pour le loisir ou pour la compétition ; on doit l’aider à nous porter dans différentes circonstances.
On doit prendre en considération sa condition originelle de proie, savoir que la crainte est ancrée en lui. Il faudra toujours le rassurer, s’assurer qu’il sait à quoi s’en tenir et pour cela on devra gagner son respect, veiller sans cesse à entretenir cette relation.
Si nous cherchons à le respecter et obtenir son respect, le comprendre et lui faire comprendre, développer ses capacités physiques et mentales… nous devenons son entraîneur. Nous devons nous y entraîner par un travail sur nous-mêmes, mais pas seulement.
 

I- SE COMPRENDRE
Pour l’humain, « comprendre » est un terme faisant appel au raisonnement. On l’utilise pour que le lecteur comprenne notre idée. On pense que le cheval ressent et associe des sensations. S’il fait ce qu’on attend de lui, à nous de le lui faire savoir par son ressenti.
1/ La communication - L’apprentissage
Dans le cas du cavalier entraîneur, la difficulté est que, d’une part nous entraînons un être d’une espèce différente, et d’autre part, nous nous trouvons physiquement dans une position artificielle (à califourchon) dans laquelle nous devons retrouver de l’aisance dans nos mouvements et d’où nous n’avons pas une vue d’ensemble. On doit donc en grande partie compter sur notre ressenti que nous devrons développer en tant que récepteur, mais aussi avoir conscience de son importance comme émetteur. Le ressenti
C’est un sujet vaste, celui du ressenti du cheval, de l’homme, de leur re

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