Pressions et préhension : délivrez votre tennis

Stéphane Eychenne

Description

Délivrez votre tennis !

Cette invitation vous semble sûrement excessive, voire présomptueuse, car en réalité vous ne vous sentez prisonnier de rien, et pourtant...

Cette étude novatrice de la préhension et de ses différentes pressions associées lors de l’ensemble des gestes tennistiques est déclinée en 3 parties distinctes : son analyse technique approfondie, puis son influence néfaste sur la genèse du tennis-elbow et enfin les solutions possibles à apporter en s’appuyant sur une approche pédagogique révolutionnaire : le « tenniSwing ».

Initiée à partir de tests décodant votre propre fonctionnement corporel et volontairement rapprochée du swing de golf, elle est construite autour d’exercices imagés qui délivreront votre mouvement et donc votre jeu !

Sujets

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• Racket Sports
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• Techniques
• Recreation
• Tennis
• Raquette
• Technique

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 21 septembre 2022
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782383511670
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

PRESSIONS ET PRÉHENSION
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
 
STÉPHANE EYCHENNE
PRESSIONS ET PRÉHENSION
Délivrez votre tennis !

 
SOMMAIRE
PRÉFACE
INTRODUCTION
PRÉAMBULE
LE JEU DES FAMILLES
LES PRISES DE RAQUETTE
LE RYTHME D’EXÉCUTION
1 re partie : PRESSION ET TECHNIQUE
A. FAMILLE AVEC PRISE D’ÉLAN
I. SPÉCIFICITÉS
1. LA SENSATION DE BALANCEMENT
2. LA RECHERCHE DE PUISSANCE
II. ANALYSE QUALITATIVE
1. ANALYSE CIBLÉE
2. ANALYSE GLOBALE
III. ANALYSE QUANTITATIVE
B. FAMILLE « D’OPPOSITION »
I. SPÉCIFICITÉS
II. ANALYSE QUALITATIVE
1. ANALYSE CIBLÉE
2. ANALYSE GLOBALE
III. ANALYSE QUANTITATIVE
1. PRESSIONS GLOBALES
2. PRESSIONS CLÉS
C. COMMENTAIRES
I. Un armé du geste sous contrôle
II. Une gestuelle retour quasi subie
III. Un mécanisme de dissipation d’énergie déferlant
IV. L’orpheline a trouvé sa famille d’adoption !
V. Un tennis génétique
VI. La troisième série hommes du « forcing »
VII. La terre battue incite à intensifier sa préhension
VIII. Le revers chopé : le cousin de la volée de revers
IX. La taille du manche influence la préhension
X. Une préhension de référence
2 e partie : PRESSION ET TENNIS-ELBOW
A. TENNIS-ELBOW ?
B. ÉTIOLOGIE
I. CAUSES TECHNIQUES
1. INSTAURÉES
2. DÉVOILÉES
II. CAUSES MATÉRIELLES
1. LA RAQUETTE
2. LE CORDAGE
3. LES BALLES
III. « LES DANGERS DU CHANGEMENT »
C. PROPHYLAXIE
I. MOYENS TECHNIQUES
1. USITÉS
2. REDIRIGÉS
II. MOYENS MATÉRIELS
1. TRADITIONNELS
2. FUTURISTES
III. AUTRES
3 e partie : PRESSION ET SOLUTIONS
A. TENNI S WING ?
B. LE « MOI-MÊME »
I. LE RELÂCHEMENT MUSCULAIRE
II. L’ÉNERGIE ÉLASTIQUE
III. LA CHAÎNE CINÉMATIQUE
IV. LE RYTHME
C. « L’INVISIBLE »
I. LE RELÂCHEMENT MUSCULAIRE
II. L’ÉNERGIE ÉLASTIQUE
III. LA CHAÎNE CINÉMATIQUE
IV LE RYTHME
CONCLUSION
REMERCIEMENTS
BIBLIOGRAPHIE

PRÉFACE
Lors de l’exécution de l’ensemble des coups de tennis, quel est, selon vous, le rôle de la pression exercée sur le grip par la main directrice, tant techniquement que cliniquement (concernant le système périarticulaire du coude) ?
Voilà la question que je me suis permis de poser à 2 sommités de notre sport, auteurs de nombreux ouvrages et conjointement chroniqueurs dans la revue Tennis Magazine, chacun dans son domaine de compétences.
1/ Du point de vue technique , je me suis naturellement adressé à celui qui a beaucoup inspiré ma pédagogie et pesé sur mon enseignement du tennis tout au long de ma carrière : Georges Deniau.
Ancien joueur de haut niveau et véritable apôtre du jeu, sa renommée internationale s’est par-dessus tout construite grâce à ses talents de technicien hors pair. Fondateur du tennis-club des Hauts de Nîmes (avec son illustre centre d’entraînement et de stages), il restera l’entraîneur mythique de Guy Forget (ex-numéro 4 mondial), Jakob Lhasek (ex-numéro 7 mondial), des équipes de Coupe Davis françaises et suisses (parmi lesquels un certain Roger Federer…).
Voici sa réponse et son commentaire :
« Avant, entre ou après les coups, la raquette est maintenue en prise neutre dans le bon angle, sans crispation ni pression spéciale.
En coup droit, le cassé du poignet ne présente pas d’effort particulier mais il est nécessaire pour permettre un changement de prise aisé. Celle-ci peut évoluer afin de pouvoir lifter et frapper encore plus fort. Le serrage de la raquette est alors beaucoup plus important, particulièrement lorsqu’il y a un ressenti de mauvais centrage.
En revers à 2 mains, pas de cumul d’effort particulier, car les serrages sont répartis et souvent différents suivant les joueurs.
Au niveau supérieur, les gros lifteurs doivent s’accommoder des besoins personnels en les résolvant par eux-mêmes. Ainsi, l’intensité des frappes de balle est parfois énorme, imaginez celles de Nadal !
À la volée, l’effort plus ou moins important de serrage est celui d’un bref blocage de l’angle raquette/avant-bras pour pouvoir s’opposer (avec une très courte mise d’effet) à une balle qui peut arriver très violemment. Puis, la raquette est immédiatement et à nouveau simplement maintenue.
Voilà, mon cher Stéphane, le ressenti d’un entraîneur, on pourrait peut-être même dire celui d’un “maquignon”. Mais tes savantes recherches apporteront, je l’espère, un plus. En effet, ce sont souvent les détails qui peuvent faire la différence, permettant ainsi de progresser ».
2/ Du point de vue médical , je me suis rapproché d’un spécialiste aussi bien en rééducation et réadaptation fonctionnelles qu’en traumatologie du sport : le docteur Jacques Parier.
Il a rejoint la FFT avec laquelle il collabore régulièrement, que ce soit au CNE ou pour les tournois de Roland Garros ou de Paris-Bercy. Il fait partie de ces très rares professionnels qui sont parvenus à associer leur métier et leur passion. Observateur pointu de notre sport et enseignant diplômé de celui-ci, on peut donc parler de lui en tant que « vrai » médecin du tennis.
Voici, en rapport avec sa spécialité, sa réponse et son commentaire :
« Je tenais à féliciter Stéphane pour son formidable travail concernant un sujet sur lequel beaucoup de choses ont été dites sans que celles-ci ne soient jamais étayées par un travail sérieux et scientifique.
Sa triple casquette de très bon joueur, de BE 2, de masseur-kinésithérapeute et l’on pourrait rajouter de travailleur passionné de tennis, lui a permis de nous apporter des révélations passionnantes sur un sujet épineux : la pression exercée par la main directrice sur le grip de la raquette lors des différents gestes du tennis. Il a analysé finement la pression exercée en fonction du niveau des joueurs, des coups, de la surface de jeu…
Pour ma part, le tennis a toujours baigné ma vie, à la fois sportive et professionnelle. Je constate que ma vision sur les phénomènes de préhension de grip était simpliste…
Les muscles épicondyliens latéraux, “muscles du tennis-elbow”, sont sollicités lors de la préhension de la raquette de manière indirecte. En effet, pour serrer il faut utiliser les muscles fléchisseurs du côté interne du coude. Le travail des épicondyliens latéraux est normalement dédié à donner un point d’appui aux fléchisseurs pour éviter que le poignet ne soit entrainé dans une flexion palmaire intempestive. Le problème se complique lors de la pratique du revers où les muscles épicondyliens latéraux sont sollicités à la fois en tant que point d’appui mais également en tant que moteur. On conçoit qu’il existe là un dosage subtil pour éviter une surcharge de travail de ces muscles latéraux et tous les phénomènes d’hyperpression, mal dosés, trop prolongés, décalés sont sans doute sur un tendon déjà vieilli un facteur de décompensation.
Merci Stéphane de participer à une meilleure réalisation de notre jeu et je l’espère, à limiter également les blessures ».
 
 
INTRODUCTION
À 7 ans, mes premiers pas à l’école de tennis de l’ASPTT Perpignan furent ponctués par les premiers recadrages sur la « mollesse » avérée de ma technique de préhension, par Jean-Luc, mon moniteur de l’époque : « tiens ta raquette correctement, soutiens-la entre les coups, serre-la quand tu frappes la balle… ». Alors, pure fainéantise, ou, dans un souci d’économie, était-ce un besoin naturel de laisser circuler librement ma raquette ? Car, en toute humilité, on ne me décrit pas comme fainéant !
Si, depuis lors, la petite balle jaune a occupé et occupe toujours une grande partie de mon existence, un autre centre d’intérêt, suite à mes études en kinésithérapie du sport, l’a fortement influencée : l’analyse du geste tennistique.
Bien sûr, aujourd’hui, un questionnement au confluent de ces 2 passions ne peut manquer de se poser : qu’ai-je appris en pratiquant ce sport en compétition à un niveau honorable (que ce soit en France jusqu’au classement négatif ou à l’international en atteignant la 29 e place mondiale dans ma catégorie d’âge), en l’enseignant depuis plus de 30 années (grâce à mon BE 2e degré) et en quoi mes acquis de biomécanique ont-ils façonné ma vision de la technique ?
Alors, de ces milliers d’heures consacrées à jouer, observer, étudier… ressort MA problématique :
1. Comment fluctue la pression exercée par la main directrice sur le manche de la raquette dans les différentes phases des coups, suivant le niveau de jeu et le sexe de l’individu ?
2. Par ricochet, quelle est son influence sur l’apparition de tendinites au niveau de l’articulation du coude, notamment le tennis-elbow ?
3. Enfin, quelles sont les solutions possibles pour mieux l’appréhender ?
Certes, sur la centaine d’écrits se rapportant à l’enseignement du tennis, quelques très rares articles font strictement référence au contact main/raquette à l’impact, mais quasi-rien sur ma problématique. Dans ces conditions, mon projet est ambitieux mais il me semble opportun et en tout cas à la mesure du vide constaté en la matière.
Cette publication s’adresse aux coachs et à leurs élèves (de l’amateur au professionnel), kinés et médecins du sport, ainsi qu’aux fabricants de matériel spécialisé. Chaque chapitre peut y être lu séparément pour obtenir une réponse à un problème particulier.
Que toutes ces révélations à découvrir puissent leur apporter ce « petit plus » technique qui fait toute la différence entre atteindre seulement les 1/4 de finale ou aller jusqu’au bout du tournoi. Et si, en plus , cela se réalise avec un bras délassé et donc moins propice à l’