Justice et politique : de la guerre de Cent Ans aux fusillés de 1914
258 pages
Français

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Justice et politique : de la guerre de Cent Ans aux fusillés de 1914 , livre ebook

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Description

Justice et politique ressemblent parfois à un couple mal assorti sous le signe de l’arbitraire du tyran du xive siècle, ou sous le regard ironique de La Fontaine... La politique nous ferait-elle désespérer de la justice, au bruit des fusillades de Ney ou des Poilus de 1914 ? Peut-on se consoler avec l’image du procès en musique ou en littérature ? Peut-on excuser le passé en regardant les efforts de ces républicains de 1852 ou de ceux du Garde des sceaux Jean Cruppi ?

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
EAN13 9782379280955
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Justice et politique : de la guerre de Cent Ans aux fusillés de 1914
Jean Bastier (dir.)



Éditeur : Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l’Université des Sciences sociales de Toulouse Année d'édition : 1998 Date de mise en ligne : 4 janvier 2021 Collection : Études d’histoire du droit et des idées politiques ISBN électronique : 9782379280955


http://books.openedition.org


Édition imprimée ISBN : 9782909628448 Nombre de pages : 324
 

Référence électronique
BASTIER, Jean (dir.). Justice et politique : de la guerre de Cent Ans aux fusillés de 1914. Nouvelle édition [en ligne]. Toulouse : Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 1998 (généré le 06 janvier 2021). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/putc/11744>. ISBN : 9782379280955.

Ce document a été généré automatiquement le 6 janvier 2021. Il est issu d'une numérisation par reconnaissance optique de caractères.

© Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 1998
Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540
Justice et politique ressemblent parfois à un couple mal assorti sous le signe de l’arbitraire du tyran du xiv e siècle, ou sous le regard ironique de La Fontaine… La politique nous ferait-elle désespérer de la justice, au bruit des fusillades de Ney ou des Poilus de 1914 ? Peut-on se consoler avec l’image du procès en musique ou en littérature ? Peut-on excuser le passé en regardant les efforts de ces républicains de 1852 ou de ceux du Garde des sceaux Jean Cruppi ?
Sommaire
Ont collaboré à ce numéro
Paul Ourliac 1911-1998
Rêves d’historien du droit…
Jean Bastier
Crimes et châtiments de Pierre Landais (d’après les Grandes Croniques de Bretaigne d’Alain Bouchart)
Hervé Le Roy I – Les gens de justice contre le tyran II – Le châtiment du tyran
La mise en scène des procès et l’idée de justice dans le romantisme musical
Marie-Bernadette Bruguière I – "La force injuste de la loi" II – Les bienfaits de la justice
L’image des débats en cour d’assises chez les romanciers français des xix e et xx e  siècles
André Cabanis I – Un spectacle bien organisé II – Une affaire de professionnels III – Le rôle d’accusé
Le procès du maréchal Ney la justice politique sous la restauration
Jean-Christophe Gaven I – La compétence de la Chambre des pairs II – Les audiences préparatoires III – Débats et jugement
La "commission départementale" de la Haute-Garonne et les républicains en 1852
Germain Sicard I – Arrestation et enquêtes II – La Commission au travail III – La clémence du Prince Citoyens, habitants de la Haute-Garonne,
Jean Cruppi : de l’examen critique de la cour d’assises à sa réforme
Violaine Lanneau I – La Cour d’assises et sa compétence effective II – Examen critique des hommes et des méthodes de la Cour d’assises III – Une réforme indispensable
Les fusillés pour l’exemple (1914-1916) et la campagne des procès en révision (1921-1934)
Jean Bastier I – Premier acte de la tragédie : conseils de guerre spéciaux et fusillades (1914-1916) II – Deuxième phase : la loi d’amnistie du 29 avril 1921 et les premiers procès en révision III – Troisième phase : la loi d’amnistie du 3 janvier 1925 et les nouveaux procès en révision devant la Cour de cassation toutes chambres réunies IV – Quatrième phase : le vote de la loi du 9 mars 1932 et la réhabilitation des fusillés Conclusion : l’honneur de l’armée française et la justice militaire.
"Le prince tyrant ne peult longuement durer"
Deux conseillers du roi face à la crise de 1356-1358
Jacques Krynen I – L’interprétation du mouvement II – Nicole Oresme : la monnaie et le tyran
Les Fables de La Fontaine et le droit privé
Jean-Louis Gazzaniga
Ont collaboré à ce numéro


Jean Bastier, professeur à l’Université des sciences sociales
Marie-Bernadette Bruguière, professeur à l’Université des sciences sociales
André Cabanis, professeur à l’Université des sciences sociales
Jean-Louis Gazzaniga, professeur à l’Université des sciences sociales
Jacques Krynen, professeur à l’Université des sciences sociales
Hervé Le Roy, maître de conférences à l’Université des sciences sociales
Germain Sicard, professeur émérite à l’Université des sciences sociales
ainsi que deux étudiants du D.E.A. d’histoire du droit et des institutions de l’Université des sciences sociales :
Violaine Lanneau
Jean-Christophe Gaven
Le C.T.H.D.I.P., Centre toulousain d’histoire du droit, des institutions et des idées politiques de l’Université des sciences sociales Toulouse I, regroupe tous les historiens de cette Université : les professeurs et maîtres de conférences, les agrégatifs, les docteurs et doctorants, les étudiants du D.E.A. d’histoire des institutions. Doté d’une belle bibliothèque et de locaux adéquats et bien équipés, le C.T.H.D.I.P. entend continuer l’œuvre des maîtres de l’école toulousaine d’histoire du droit, les regrettés Paul Ourliac, de l’Institut, Jean Dauvillier et Georges Boyer d’une part, Germain Sicard et Henri Gilles d’autre part, professeurs émérites de l’Université qui continuent de coopérer aux travaux du C.T.H.D.I.P.
Paul Ourliac 1911-1998


Au moment où notre imprimeur achevait la fabrication de ce volume, nous avons appris, avec une infinie tristesse, la mort de notre maître, le professeur Paul Ourliac, membre de l’Institut. Tous ceux qui savent ce que des disciples ont reçu d’un grand maître comprendront notre peine.
Paul Ourliac s’intéressait beaucoup à la vie de notre Centre toulousain d’histoire du droit et des idées politiques. Il s’était réjoui d’apprendre que le ministère de l’Éducation nationale et des Universités nous avait donné des crédits pour développer une politique de publication. Il avait examiné nos projets, émis des observations précieuses. Il devait, en septembre 1998, prononcer une allocution d’ouverture au colloque "Droit romain, jus civile et droit français", organisé par notre Centre.
Auguste Comte enseignait que les grands savants jouissent d’une immortalité subjective, car leur souvenir se perpétue chez leurs disciples et chez les savants des générations postérieures… Aussi dédions-nous ce modeste volume à la mémoire de notre cher maître, Paul Ourliac.
Rêves d’historien du droit…
Jean Bastier


Vocation, ambition, carrière et concours d’agrégation… mots-phares qui semblent baliser les méditations existentielles du jeune homme ou de la jeune femme qui ont choisi de consacrer leur vie au métier d’historien du droit. Et après des dizaines d’années d’existence au service de l’Université française, ils méditent, à la lumière de l’expérience, exactement sur les mêmes thèmes !
Le professeur agrégé d’histoire du droit doit-il être exclusivement une intelligence appliquée à la connaissance, recherchée et diffusée ? Ed. Faure voulut nommer nos facultés U.E.R., Unités d’enseignement et de recherche… L’enseignement n’est-il pas aussi une invitation à l’action ? Partant, par le biais des fonctions administratives, qui ont pu mener plus d’un à de hautes fonctions (rectorat, direction de l’enseignement supérieur voire portefeuille ministériel), il est arrivé que l’historien du droit (outre la vocation à un rôle politique) se demande si son métier ne devait pas lui permettre d’être une intelligence appliquée à mener les hommes, à infléchir les événements.
C’est que l’histoire des institutions met sans cesse sous nos yeux des politiques ou hommes d’État, de hauts administrateurs ou des magistrats appliqués à créer ou à modifier les règles de droit, à réformer (en bien ou en ma

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