Prendre le pouvoir : force et légitimité
260 pages
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Description

Pour la troisième fois, après « Justice et politique : La Terreur dans la Révolution française » (1997) et « Droit romain, ius civile et Droit français » (1999), Études d’histoire du droit et des idées politiques accueille les actes d’une réunion de travail, la troisième « table ronde » du réseau de laboratoires du Grand Sud, tenue à Toulouse les 16 et 17 mars 2001. Ce réseau joint au Centre toulousain d’histoire du droit et des idées politiques le Centre d’études et de recherches en histoire des idées politiques d’Aix-Marseille III et le Centre lyonnais d’histoire du droit et de la pensée politique de Lyon III. Quatorze universitaires ont apporté leur contribution au thème choisi, celui des rapports entre la force et la légitimité. Leurs recherches couvrent un champ très vaste, notamment d’un point de vue chronologique, depuis l’époque romaine avec une étude fondée sur le xxe Panégyrique latin et l’Histoire Auguste, jusqu’au xxe siècle, avec l’analyse des circonstances d’installation de la Ve république, en 1958. Entre ces deux extrêmes, les travaux présentés portent sur l’Angleterre de la guerre des deux roses, sur le Moyen Âge français de l’époque de Louis XI, sur les Temps modernes avec Louis de Condé, le cardinal de Bernis et le chancelier Maupeou, sur les xixe et xxe siècles avec le Concordat de 1801, les analyses de Benjamin Constant, de Louis-Auguste Blanqui et de Raymond Théodore Troplong, avec les rêves de retour au pouvoir de la famille de Bourbon...

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 6
EAN13 9782379280993
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Prendre le pouvoir : force et légitimité
Marie-Bernadette Bruguière (dir.)



Éditeur : Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l’Université des Sciences sociales de Toulouse Année d'édition : 2002 Date de mise en ligne : 4 janvier 2021 Collection : Études d’histoire du droit et des idées politiques ISBN électronique : 9782379280993


http://books.openedition.org


Édition imprimée ISBN : 9782909628813 Nombre de pages : 346
 

Référence électronique
BRUGUIÈRE, Marie-Bernadette (dir.). Prendre le pouvoir : force et légitimité. Nouvelle édition [en ligne]. Toulouse : Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2002 (généré le 06 janvier 2021). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/putc/12619>. ISBN : 9782379280993.

Ce document a été généré automatiquement le 6 janvier 2021. Il est issu d'une numérisation par reconnaissance optique de caractères.

© Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2002
Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540
Pour la troisième fois, après « Justice et politique : La Terreur dans la Révolution française » (1997) et « Droit romain, ius civile et Droit français » (1999), Études d’histoire du droit et des idées politiques accueille les actes d’une réunion de travail, la troisième « table ronde » du réseau de laboratoires du Grand Sud, tenue à Toulouse les 16 et 17 mars 2001. Ce réseau joint au Centre toulousain d’histoire du droit et des idées politiques le Centre d’études et de recherches en histoire des idées politiques d’Aix-Marseille III et le Centre lyonnais d’histoire du droit et de la pensée politique de Lyon III.
Quatorze universitaires ont apporté leur contribution au thème choisi, celui des rapports entre la force et la légitimité. Leurs recherches couvrent un champ très vaste, notamment d’un point de vue chronologique, depuis l’époque romaine avec une étude fondée sur le xx e Panégyrique latin et l’ Histoire Auguste, jusqu’au xx e  siècle, avec l’analyse des circonstances d’installation de la Ve république, en 1958. Entre ces deux extrêmes, les travaux présentés portent sur l’Angleterre de la guerre des deux roses, sur le Moyen Âge français de l’époque de Louis XI, sur les Temps modernes avec Louis de Condé, le cardinal de Bernis et le chancelier Maupeou, sur les xix e et xx e  siècles avec le Concordat de 1801, les analyses de Benjamin Constant, de Louis-Auguste Blanqui et de Raymond Théodore Troplong, avec les rêves de retour au pouvoir de la famille de Bourbon...


Marie-Bernadette Bruguière
Marie-Bernadette Bruguière, professeur à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Sommaire
Ont collaboré à cet ouvrage
Préface
Marie-Bernadette Bruguière
Force, légitimité et pouvoir dans le xii ème panégyrique latin et dans l’ Histoire Auguste
Christian Bruschi I – Force et accession au pouvoir II – La légitimité en question
La fin de la légitimité dynastique dans l’Angleterre des deux roses, 1399-1485
Marie-Bernadette Bruguière L’usurpation lancastrienne : une légitimation hésitante Henri Tudor ou la légitimité en éclats
1465 : Louis XI perd le pouvoir
Jacques Krynen I – La rébellion des princes II – La trahison des notables III – Reprendre le pouvoir
La justification d’un coup d’état selon un chroniqueur breton engagé
Hervé Le Roy I – L’isolement néfaste de François II II – La réaction inévitable contre une tyrannie démasquée
La prise d’armes de Louis de Condé en 1562
Éric Gasparini I – Entre refoulement théorique de la force et "devoir de révolte" II – Le "Repos Public" ou "remettre sus l’ancien et légitime gouvernement du royaume"
La monarchie française selon le cardinal de Bernis : la légitimité sans la force
Philippe Nélidoff I – Distinguer la noblesse II – Gouverner les parlements III – Renforcer le gouvernement
La polyphonie du discours parlementaire sur la fonction royale au temps de la réforme Maupeou (1771-1775)
Édouard Tillet I – L’unanimité : la protection du roi contre son chancelier II – La dissonance : la protection du Roi/de la nation contre le roi
Un coup de force dans l’église : le bref Tam multa (15 août 1801)
Arnaud Decroix I – La demande de démission de l’épiscopat : un acte d’autorité exceptionnel dans l’histoire de l’Église II – La portée du bref : vers une nouvelle ecclésiologie ?
Prendre le pouvoir selon Benjamin Constant : ni la force, ni la légitimité d’origine
Olivier Devaux et André Cabanis I – L’utilisation de la force est anachronique II – La notion de légitimité par l’origine n’est guère utilisable
Louis-Auguste Blanqui
La légitimité de la force ou l’utopie des barricades ?
Édouard Dockes I – Le rôle du pouvoir : nécessité d’une action politique violente et radicale II – La prise du pouvoir : Un "stratège de l’insurrection"
Une légitimité à contre-courant du xix e  siècle : le II e empire de R. Th. Troplong
Michel Ganzin I – La démocratie régulée : un régime légitimé par le sens de l’histoire II – une légitimité historique, providentielle, légale et charismatique
L’espoir d’une restauration d’après la correspondance inédite du prétendant François de Bourbon
Ludovic Sérée de Roch I – Un homme providentiel pour un mouvement de légitimité nationale II – Prendre le pouvoir et chasser le régime républicain en place
Mai – juin 1958 
Une république meurt. Une république naît
Germain Sicard
Orientation bibliographique
Annexe
Ont collaboré à cet ouvrage


Marie-Bernadette Bruguière, professeur à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Christian Bruschi, professeur à l’Université d’Aix-Marseille III
André Cabanis, professeur à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Arnaud Decroix, moniteur-allocataire de recherches à l’Université d’Aix-Marseille
Olivier Devaux, professeur à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Édouard Dockes, attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université de Grenoble II
Michel Ganzin, professeur à l’Université d’Aix-Marseille III
Éric Gasparini, professeur à l’Université de Franche-Comté
Jacques Krynen, professeur à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Hervé Le Roy, maître de conférences à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Philippe Nélidoff, professeur à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Ludovic Sérée de Roch, docteur en droit
Germain Sicard, professeur émérite à l’Université des sciences sociales de Toulouse
Édouard Tillet, maître de conférences à la Faculté de droit d’Aix-Marseille
Préface
Marie-Bernadette Bruguière


Pour la troisième fois, après "Justice et politique : la Terreur dans la Révolution française" (1997) et "Droit romain, ius civile et Droit français" (1999), Études d’histoire du droit et des idées politiques accueille les actes d’une réunion de travail, la troisième "Table ronde" du réseau de laboratoires du Grand Sud, tenue à Toulouse les 16 et 17 mars 2001. Ce réseau joint au Centre toulousain d’histoire du droit et des idées politiques le Centre d’études et de recherche en histoire des idées politiques d’Aix-Marseille III et le Centre lyonnais d’histoire du droit et de la pensée politique de Lyon III ; il va s’enrichir, en changeant de nom, de la collaboration des centres de Saint-Étienne et de Dijon. Né en 1996 en complément de l’Association française des historiens des idées politiques (AFHIP), il organise, entre les colloques ordinaires de l’AFHIP, des réunions de travail plus restreintes : "La symbiose de la modernité : république-nation" (Aix-en-Provence, 6 et 7 décembre 1996) et "Du césarisme antique au césarisme moderne" (Lyon, 11 et 12 décembre 1998) ont été publiés aux Presses universitaires d’Aix-Marseille. La troisième table ronde a été

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