Adaptez-vous... le marché du travail a changé
123 pages
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Description

"À part toutes ces préoccupations conjoncturelles qui vont et viennent selon votre organisation et le cycle de vie, sans oublier les sursauts de l’économie, il en est une qui s’impose de plus en plus et qui, elle, est structurelle : les bons employés sont de plus en plus rares à trouver.
Alors qu’il y a quarante ans, il suffisait d’afficher un emploi pour se retrouver enseveli sous les C.V., la donne a passablement changé. Ce livre vous en présente les causes et vous offre des outils pour faire face aux demandes de la nouvelle gestion des ressources humaines.
Cessez d’imposer à vos employés toujours en place des cumuls de postes susceptibles de créer de l’épuisement professionnel, du découragement et de l’absentéisme. Les employés qui vous manquent sont là. C’est juste que vous ne les voyez pas."

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 mars 2015
Nombre de lectures 4
EAN13 9782890927056
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Conception de la couverture : Christian Campana,
www.christiancampana.com
Illustration de la couverture : iStockphoto


Tous droits réservés
© 2015, BÉLIVEAU Éditeur


Dépôt légal : 1 er trimestre 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada



ISBN : 978-2-89092-663-9
ISBN Epub : 978-2-89092-705-6







Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC –  www.sodec.gouv.qc.ca .

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.

Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright.
Introduction
Vous n’arrivez plus à recruter ?
Je meurs de soif auprès de la fontaine. – F RANÇOIS V ILLON




Si vous êtes en affaires ou si vous gérez une organisation, avouez que certaines choses vous empêchent souvent de dormir. C’est normal et, au fil du temps, les causes de ces insomnies changent souvent.
Lors de la fondation d’une entreprise, c’est le financement. On a une bonne idée mais elle nécessite des sous et, des sous, on n’en a pas nécessairement. Alors on cogne aux portes. On espère que les fournisseurs nous feront confiance. Et on demande aux amis et aux membres de la famille d’avoir confiance en nous et d’investir dans un projet tout de même risqué.
Ensuite, le plus rapidement possible, il faut devenir rentable. On sait que les sources de financement externes vont bientôt se tarir. Il nous faut donc vendre et faire grandir nos parts de marché. Les causes de l’insomnie changent alors de nom : on espère que telle soumission sera acceptée le lendemain ou que le téléphone sonnera à la suite de l’envoi de telle publicité.
Ensuite, une fois l’entreprise bien en selle, nos préoccupations vont varier selon les cycles économiques. En période de récession, on se demandera comment contenir les dépenses ou faire plus avec moins. En période de croissance, on songera à agrandir les bureaux, les entrepôts, à prendre de l’expansion, à l’achat de nouvelles technologies ou carrément à l’acquisition d’un concurrent.
Plus tard, si la maladie sonne et qu’on n’a pas préparé sa relève, les sources d’angoisse changeront à nouveau. Il devient soudainement important de garantir la pérennité de l’entreprise, car, après tout, notre patrimoine y est largement investi et on souhaite traverser cette épreuve sans tout perdre.
Une préoccupation largement partagée par les temps qui courent
À part toutes ces préoccupations conjoncturelles qui vont et viennent selon le cycle de vie de votre organisation et les sursauts de l’économie, il en est une qui s’impose de plus en plus et qui, elle, est structurelle : les bons employés se font de plus en plus rares. Alors qu’il y a quarante ans, il suffisait d’afficher une offre d’emploi pour se retrouver enseveli sous les CV, la donne a passablement changé. Je vais vous en présenter les causes et les effets dans le premier chapitre, mais je rencontre de plus en plus d’organisations qui prennent des mois pour combler un poste et qui imposent à leurs employés toujours en place des cumuls de postes enclins à créer de l’épuisement professionnel, du découragement et de l’absentéisme. Autant de facteurs susceptibles d’empirer la situation au lieu de l’améliorer.
Les impacts de cette quête ratée d’employés peuvent être nombreux. Voyons-en quelques-uns.

Fatigue des employés toujours en place ;
Baisse de la productivité ;
Épuisement professionnel ;
Incapacité d’accepter les commandes de nouveaux clients ;
Impossibilité de continuer à satisfaire les clients réguliers ;
Plus faible capacité à accepter les occasions d’affaires qui se présentent (acquisition d’un concurrent, vente, achat d’une technologie prometteuse, etc .) ;
Pertes de savoir quand un travailleur part à la retraite sans avoir eu le temps de le partager avec celui qui endossera éventuellement ses responsabilités ;
Baisse de la valeur marchande de l’entreprise.
Tous ces impacts peuvent miner vos efforts de bonne gestion et il peut être tentant, pour se remonter le moral, de se dire que la situation est temporaire et que l’époque où les bons candidats pullulaient reviendra sûrement. Si c’est ce que vous pensez, sachez que vous vous trompez.
D’autres se découragent et acceptent la décroissance de leur entreprise. Ils tiennent pour acquis que les employés sont rares. Le problème, c’est que ceux dont ils ont besoin sont peut-être tous là, mais ils ne les voient pas. Ils meurent de soif près de la proverbiale fontaine.
Ce livre ne vous découragera pas, il vous éclairera. Il ne vous dira pas de songer à la décroissance. Il vous offrira des voies susceptibles de vous redonner le sommeil en chassant ces insomnies. Pour ce faire, vous devrez cependant revoir votre vision de l’esprit de clan.
L’esprit de clan
Si vous le voulez bien, remontons le fil du temps. Reportons-nous à il y a plusieurs centaines de générations et mettons-nous à la place de nos ancêtres, à la préhistoire.
Dans ce temps-là, les humains étaient chasseurs-cueilleurs. Ils vivaient en bandes et, pour leur survivance, ils profitaient de ce que la nature avait à offrir en gibier et en fruits. Mais celle-ci était implacable et ne donnait que le minimum. C’était bien avant l’agriculture. Pour qu’il puisse grandir, le clan avait besoin d’un territoire assez vaste et sa survie était menacée dès que des intrus venaient dérober les ressources qui se trouvaient sur leur territoire. Même que, à la rigueur, pour survivre à une période de disette, le clan devait envahir les territoires limitrophes.
Qu’est-ce qui favorisait la survie, voire la prospérité des clans ? L’habileté à protéger leur territoire, bien entendu. Les clans qui ont survécu et qui ont pu procréer étaient ceux dont les membres réagissaient promptement dès qu’un « étranger » osait s’aventurer sur leur territoire. Cet inconnu devait être chassé ou tué afin de protéger le territoire et, ce faisant, la survie du clan. Les clans les plus aptes à survivre étaient ceux parmi lesquels on trouvait les individus capables de réagir rapidement en attaquant lorsque envahis, ou en se défendant lorsque attaqués.
Nous et eux
Comment reconnaissaient-ils rapidement ceux qui faisaient partie de leur clan afin de pouvoir efficacement chasser les intrus sans s’attaquer inutilement aux leurs ? Il y avait d’abord des signes évidents, par exemple la couleur de la peau et leur façon de communiquer ; ensuite, des signes distinctifs, tels que les bijoux, les peintures de guerre, la coiffure, les vêtements, etc. À la simple vue de ces signes, un individu pouvait déterminer si son vis-à-vis faisait partie de son clan. Dans l’affirmative, tout se passait pacifiquement. Dans la négative, il sentait l’adrénaline envahir son corps et il pouvait attaquer ou alors s’empresser d’aller avertir les membres du clan qu’un envahisseur était sur place. Ce sont les clans qui ont su protéger leur territoire et envahir celui des autres, au besoin, qui ont survécu, qui se sont multipliés et qui vous ont transmis leur bagage génétique.
C’est ce qui fait que vous êtes aujourd’hui programmé pour automatiquement distinguer ceux qui font partie de votre clan et ceux que vous considérez comme des ennemis. Vous ressentez toujours le besoin de protéger votre territoire et vous êtes constamment à l’affût de signes vous permettant de déterminer à qui vous pouvez faire confiance et de qui vous devez vous méfier. Ce mécanisme est tout à fait naturel et vous ne devriez pas en être gêné.
Cependant, le monde a changé. Les frontières sont devenues fluides et il est fort possible aujourd’hui que vous ayez davantage besoin de la personne qui ne vous ressemble pas que de celle qui pourrait passer pour votre sosie. Le problème, c’est que vous n’arrivez pas à lui faire confiance d’emblée. Alors qu’autrefois votre survie nécessitait le concours des gens qui vous ressemblaient, aujourd’hu

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