Fondements théoriques du solfège

Gilles Giardino

Description

Dans cet ouvrage tout à fait didactique et très complet, l’auteur se propose de répondre à ces différentes questions : Quels sont les principaux concepts musicaux ? Comment les appréhender le plus clairement possible et comprendre les relations qui interagissent entre eux ? Comment définir les particularités de l’art musical ? Dans son introduction, il explicite tout d’abord les concepts de pulsations, de notes et de vibrations et différencie les bruits des sons. Évoquant brièvement l’Histoire, il nous apprend également que le phénomène de résonnance fut connu dès Pythagore, il y a quelque 2500 ans, et que déjà, les hommes étaient fort sensibles aux instruments de musique et à certaines notes en particulier. Puis deux parties se distinguent, l’une concernant les fréquences et le rythme, la seconde traitant des gammes et de la tonalité. Des figures et des annexes complètent en outre ses explications à la fin de ce manuel qui s’adresse à tous les musiciens confirmés, en devenir, ou même simples mélomanes.

Photo de couverture : piano Erard datant de 1917

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Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 10 juillet 2018
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782414238620
• Langue: Français

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ISBN numérique : 978-2-414-23860-6

© Edilivre, 2018
Avant-propos
Le maître : – Est-ce que le rossignol connaît les règles de la science musicale ?
Le disciple : – Non
Le maître : – Tu vois donc que le mot science est très nécessaire à la définition de la musique.
Saint Augustin (354-430 ; Evêque de Hippo Regius, Hippone la Royale) 1 . « La musique est une science qui veut qu’on rie, chante et danse ! » Guillaume de Machaut 2 , cité par C. Abromont 3 .
Tout le monde s’accorde à dire que la musique est un art dont les bases sont scientifiques : la science musicale.
Cependant, en général, l’enseignement de la musique fait peu de cas de ces bases scientifiques, et ne s’appuie guère sur des méthodes ou des approches rigoureuses, rationnelles. Les définitions sont très floues, et souvent ce sont des exemples qui en tiennent lieu. La polysémie y règne en maître ; combien de concepts, sont soit passés sous silence soit restent dépourvus d’explication un tant soit peu logique. Combien de jeunes apprentis pianistes découvrent, avec un certain ahurissement, lors de la troisième leçon, que le Fa est un Mi dièse, que la suite Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do est sans doute une gamme mais que la suite Mi, La, Do, Fa, Ré, Sol, Si, Mi ne l’est peut-être pas, et que la tonalité, bien qu’omniprésente, est tellement entourée de mystères qu’il n’en existe aucune définition !
Les éléments de solfège théorique présentés ici sont exposés, autant que faire se peut, selon un cadre formel, logique, presque axiomatique. Certes, on ne peut ignorer les limites d’une telle approche : les axiomes sont habituellement des approximations de la réalité concrète et ils finissent toujours par rencontrer les domaines où ils ne s’appliquent plus. D’ailleurs il est bon de rappeler à ce sujet, ce qu’écrivait Rameau 4 , cité par L. Rebatet 5  :
« L’on ne peut juger de la musique que par le rapport de l’ouïe ; et la raison n’y a d’autorité qu’autant qu’elle s’accorde avec l’oreille » !
Mais l’intérêt de la théorie est de fournir un point de vue...