Ce livre vise à présenter d’une manière générale l’environnement des médias en République Centrafricaine (RCA), en dépit du manque considérable de travaux sur les médias dans ce pays d’Afrique Centrale. Ce secteur présente des défis énormes à relever pour permettre un développement des médias dans son ensemble. Il s’agit ici de situer les défis de l’information numérique dans un environnement où la presse en ligne est confrontée aux problèmes liés à la connexion internet, à l’hébergement, à l’électricité mais aussi au manque de formation de spécialistes dudit secteur. Sans ces contraintes, l’instauration de l’information numérique aurait pu servir pour ce pays enclavé et sous développé.Les médias en ligne en Centrafrique demeurent un secteur vierge et aucune étude sérieuse sur ces questions n’a été menée à ce jour sur la Centrafrique. Avec 5 % du taux de pénétration de l’internet dans ce pays de 5 millions d’habitants, les défis sont énormes mais les opportunités se présentent à tous les niveaux de l’information numérique proprement médiatique, au secteur du commerce en ligne, en passant par les opportunités visant un désenclavement réel du pays à travers l’Internet pour tous.Notre objectif final à travers ce livre est de fournir un ouvrage traitant de l’information numérique en Centrafrique.
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Extrait
Jean Fridolin NGOULOU KENGOLES ENJEUX DE L’INFORMATION
NUMERIQUE EN CENTRAFRIQUE
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Jean Fridolin NGOULOU KENGO
LES ENJEUX DE L’INFORMATION
NUMERIQUE EN CENTRAFRIQUE
Essai Sous la direction de M. David Douyère Professeur de science de l’information et de la communication
Edité par les Editions Oubangui BP1155–Bangui RCA Email :editions.oubangui@gmail.com ~3~
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REMERCIEMENTS
Je voudrais à travers ces quelques mots saluer d’abord la coopération agissante entre les gouvernements français et centrafricain, coopération qui s’est matérialisée par le partenariat entre l’Université de Bangui par le biais du Département des Sciences de l’Information et de la Com-munication (DSIC) de Centrafrique et l’Ecole Publique du Journalisme de Tours (EPJT), laquelle coopération a ou-vert la voie à la toute première promotion des étudiants centrafricains pour suivre des études de Master en journa-lisme en France. Je tiens aussi à remercier vivement les auteurs des ouvra-ges, rapports et articles mis à notre disposition. Leurs travaux, leurs idées, leurs encouragements et collabora-tion ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce mémoire. J’exprime également toute mon admiration aux ONG et partenaires des médias en Centrafrique dont les productions m’ont permis de comprendre l’environne-ment des médias, sans oublier les organisations profes-sionnelles des médias qui ont mis à ma disposition une importante documentation. Que tous ceux qui m’ont aidé à bâtir, à parfaire et à relire ce travail trouvent ici mes sentiments de reconnaissance. De façon particulière, je rends hommage au journaliste Prosper Yaka-Maïde, pionnier et premier webmaster cen-trafricain, avec qui j’ai commencé ce travail, et qui mal-heureusement est décédé le 15 mars 2020 des suites de maladie, sans avoir pu lire mon travail final. Mes remerciements vont à l’endroit de tout le corps professoral de l’EPJT qui a énormément contribué à notre formation. Enfin, je remercie particulièrement mon tuteur, monsieur David Douyère, pour sa disponibilité, son
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encadrement ainsi que le suivi dont il a fait montre tout au long de l’élaboration de ce mémoire.
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PREFACEL’École publique de journalisme de Tours (EPJT) est fière d’accompagner ici la publication d’un ouvrage précieux pour la connaissance de l’environnement médiatique en République Centrafricaine. Et cela à plusieurs titres. Tout d’abord parce que son auteurpublie ici le résultat d’un travail universitaire, accompli dans le cadre de la première année du master de journalisme de l’Université de Tours (EPJT). Et qu’il permet ainsi de rendre hommage à une belle expérience, qui a vu trois journalistes centrafricains suivre assidûment et avec persévérance des enseignements exigeants, encadrés par une équipe pédagogique soucieuse de leur transmettre des savoirs académiques et pratiques, tout en ouvrant ses propres horizons aux réalités de ce pays si méconnu qu’est la RCA. Si l’EPJT est fière d’accompagner cette publication, c’est aussi parce qu’elle a développé un attachement particulier à la Centrafrique. Elle y a en effet mené, à compter de 2019, de nombreuses missions de formation en presse écrite, web, fact-checking, radio, télévision. Cela que ce soit au sein du Département des Sciences de l’information et de la communication (DSIC) de l’Université de Bangui ou bien pour le compte de l’Ambassade de France, dans les locaux de l’Alliance française. Elle y a également conduit un travail d’audit, auprès de tous les acteurs locaux de la formation en journalisme, en vue d’une future réforme de l’enseignements des métiers de l’information. Enfin, elle y participe aujourd’hui, en 2021, notamment auprès de la fondation Hirondelle et de l’Union européenne, à un vaste programme de lutte
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contre la désinformation (#StopATènè). Avec bien d’autres projets encore.L’EPJT se félicite donc de pouvoir aujourd’hui signer la préface de ce travail de qualité, qui a valu à son auteur de pouvoir valider un diplôme de maîtrise de l’une des 14 formations en journalisme reconnues par les profession-nels en France. Et elle remercie, au passage, David Douyère, de l’accompagnement qu’il a offert à Fridolin Ngoulou et qui permet à ce dernier de publier aujour-d’hui, aux Editions Oubangui, un travail universitaire inédit et pertinent pour qui souhaite connaître davantage l’environnement médiatique complexe de ce pays.Laurent BIGOT Directeur École publique de journalisme de Tours (EPJT)