Dindes, goélands, grenouilles, abeilles et manchots empereurs
67 pages
Français

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Dindes, goélands, grenouilles, abeilles et manchots empereurs , livre ebook

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Description

Dans ce livre, le conférencier et formateur Alain Samson vous livre une partie des histoires qui servent de base aux formations qu'il offre dans les organisations qui se veulent à l'avant-garde.
Ces dix leçons constitueront autant de chapitres qui vous aideront à améliorer les diverses facettes de votre vie :
• Abandonnez le mode automatique
• Vous devriez être fier de vos différences
• Changez de lentille et changez votre monde
• Ne laissez pas la peur vous immobiliser
• Et plusieurs autres…
Votre vie, quant à elle, changera complètement. Vous y passerez de figurant à personnage principal. Vous découvrirez tout ce que le monde a à vous offrir. Vous réaliserez que vous pouvez faire une différence.
Les contes transmettent l'essentiel des leçons acquises par l'humanité. L'être humain est programmé pour carburer aux histoires et c'est la même chose en formation. Bien utilisées, les histoires s'y révèlent à la fois rassembleuses et libératrices. Rassembleuses parce qu'elles permettent à chacun de s'y retrouver et de s'exprimer sans égard à son rang hiérarchique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 décembre 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782890928206
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Conception de la couverture: Christian Campana
www.christiancampana.com
Illustrations de la couverture: iStockphoto
R vision de texte: Karine Richard
Tous droits r serv s
2016, B liveau diteur
D p t l gal: 3 e trimestre 2016
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives Canada
ISBN 978-2-89092-819-0
ISBN Epub 978-2-89092-820-6


567, rue de Bienville Boucherville (Qu bec) Canada J4B 2Z5 T l phone: 450 679-1933

www.beliveauediteur.com admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC - www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activit s d dition.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l autorisation de la maison d dition est ill gal. Toute reproduction de cette publication, par quelque proc d que ce soit, sera consid r e comme une violation du copyright.
I MPRIM AU CANADA
Table des mati res

I NTRODUCTION
Le pouvoir des histoires
Le retard du Qu bec
Des histoires intemporelles
P REMI RE LE ON:
Abandonnez le mode automatique
Parlons dindes
Et l tre humain, lui?
Du temps o vous tiez un superh ros
Retrouver la pleine conscience
Un pr alable tout ce qui suit
D EUXIÈME LE ON:
Vous devriez tre fier de vos diff rences
Un go land ambitieux
L histoire de Norma
La premi re apparition de Spark
L invention de la moyenne
Si vous tes gestionnaire
tre juste bon ne suffit pas
Si vous tes un anormal positif tir vers le bas
T ROISIÈME LE ON:
Changez de lentille et changez votre monde
Spark: l arriv e l tang 4
Alia Crum et les laits fouett s
Soyez l aff t de ce qu il y a de bon autour de vous
Vous baignez dans la chance
Q UATRIÈME LE ON :
Ne laissez pas la peur vous immobiliser
Les peurs sur l le
Affrontez vos h rons
Affrontez vos d luges
C INQUIÈME LE ON:
Oubliez les scripts sociaux
L tude des femmes de chambre
L effet placebo
Un premier script social: le vieillissement
L effet nocebo
Le monde change et les vieux patterns sont obsol tes
Comment d velopper un point de vue plus positif sur la vie
L histoire de l h pital pour enfants de Memphis
S IXIÈME LE ON:
Explorez les possibilit s
Buzz et la ruche Luna
Les possibilit s et vous
crivez votre vie
Passez l action maintenant
Votre avenir n est pas d j trac
S EPTIÈME LE ON:
Au d but, c est impossible
Et pourtant, il vole!
C est impossible pour votre groupe d amis
C est impossible parce que a n a jamais t fait
C est impossible c est prouv
La r alisation de l impossible exige la pers v rance
H UITIÈME LE ON:
Le stress est un catalyseur de succ s
Karen Parker et les sa miris
Une autre question de lentille
Attrapez votre stress au vol
Vivez un beau succ s post-traumatique
N EUVIÈME LE ON:
Vous n avez pas besoin d un titre pour tre un leader
Le leadership selon Buzz
Le leadership n est pas attribu de l ext rieur
Une fable de Jean de La Fontaine et une source d inspiration
Mais comment faire?
Transformez ceux qui vous entourent en leaders
Faites grandir votre ascendant
D IXIÈME LE ON:
Vous n y arriverez pas tout seul
Le plus grand pr dicteur de succ s
Panique en Antarctique!
Objectifs individuels et r ciprocit
La cl de la prosp rit
C ONCLUSION:
De l infiniment grand l infiniment grand
Parlons maintenant de vous
L information n est pas la transformation
L ECTURES SUGG R ES
P OUR ALLER PLUS LOIN
PROPOS DE L AUTEUR
Introduction
Le drame d une vie peut toujours tre exprim par la m taphore de la pesanteur. On dit qu un fardeau nous est tomb sur les paules. On porte ce fardeau, on le supporte ou on ne le supporte pas, on lutte avec lui, on perd ou on gagne [ ]. Son drame n tait pas le drame de la pesanteur, mais de la l g ret . Ce qui s tait abattu sur elle, ce n tait pas un fardeau, mais l insoutenable l g ret de l tre .
- M ILAN K UNDERA

J ai la chance, semaine apr s semaine, d offrir des formations et des conf rences aupr s d entreprises et d organisations qui souhaitent, bien entendu, am liorer leur productivit , mais aussi augmenter le plaisir de travailler ensemble au quotidien (et pas seulement une fois par ann e, au party de No l).
Au fil des ann es, pour mieux livrer mes messages, je me suis servi de m taphores. J ai ainsi parl tour tour de dindes, de mouffettes, de chaudi res, de pingouins et, plus r cemment, de grenouilles et d abeilles.
Pourquoi avoir recours des m taphores alors qu il suffirait, en th orie, de livrer quelques concepts pour que le message passe? Tout simplement parce que la meilleure mani re de faire passer un message, c est par une histoire. Par l all gorie. Par la fable ou le mythe.
L E POUVOIR DES HISTOIRES
Bien avant Internet et m me bien avant l criture, le savoir humain se transmettait d une g n ration l autre par le biais d histoires. C est autour du feu, le soir, que les a n s transmettaient aux plus jeunes les le ons qui leur permettraient de vivre assez vieux pour pouvoir procr er. On leur apprenait ainsi viter les tigres et ne pas s aventurer dans des territoires ennemis.
Chacun tirait une le on de ces enseignements et ces le ons les aidaient se faire une place dans la vie. C est ainsi que l histoire d une fourmi et d une cigale vous a appris les bienfaits de l pargne. C est ainsi qu une grenouille qui avait explos vous a appris qu il est dangereux de se prendre pour un autre, et c est ainsi qu une petite fille portant un chaperon rouge vous a fait r aliser qu on ne peut pas n cessairement faire confiance tous les inconnus.
Les contes transmettent l essentiel des le ons acquises par l humanit . L tre humain est programm pour carburer aux histoires. Vous le r aliserez tout au long de la lecture de ce livre.
C est la m me chose en formation. Bien utilis es, les histoires se r v lent la fois rassembleuses et lib ratrices. Elles sont rassembleuses parce qu elles permettent chacun de s y retrouver et de s exprimer, et ce, sans gard son rang hi rarchique. On s identifie Buzz, Flotteur ou Spark. On se permet de vivre leurs succ s et on en retire les m mes le ons. D s lors, on ne s exprime plus en fonction de son niveau hi rarchique, mais bien en tant que porteur de l histoire, que ce soit celle d une grenouille ou d une abeille. Quand a se produit, des employ s adressent leur pr sident des v rit s qu ils n auraient jamais pens communiquer dans une rencontre plus formelle. L all gorie les lib re et leur donne un vocabulaire commun.
De plus, l histoire fait na tre des motions et permet aux gens de mieux communiquer. Quand je lance une formation sur la vente avec un extrait de Flashdance , ou que je traite de courage manag rial en pr sentant une sc ne de H tel Rwanda , j am ne les gens s ouvrir l exp rience. Ils n apportent plus uniquement leur cerveau la formation: ils sont maintenant pr ts offrir leurs tripes, leurs sentiments et leurs motions. C est ce moment qu une formation ou une conf rence devient vraiment porteuse et atteint ses objectifs. C est ce moment qu on cesse de simplement s amuser pour r ellement changer les choses.
L E RETARD DU QU BEC
Je suis tonn de voir quel point le Qu bec fait bande part au chapitre de la formation. Cela peut expliquer qu on se retrouve au 27 e rang mondial au chapitre du PIB par habitant. Quand l orage se profile l horizon, nous avons tendance r duire les d penses en formation et en innovation, au lieu d aller de l avant.
C est triste. Dans le cadre de ma propre formation continue, par exemple, je croise r guli rement des participants am ricains pay s pour assister des v nements tels que l IPEN Festival ( Festival of International Positive Education Network ) ou l IPPA ( International Positive Psychology Association ). Ce que je r alise, c est que ceux qui en auraient le plus besoin ne sont pas l .
J offre depuis peu une formation, que vous d couvrirez plus tard, qui traite d une grenouille orange ( www.lagrenouilleorange.com ). J en ai acquis les droits en fran ais. Qui en ont t les premiers acheteurs? Une organisation ontarienne. Le Qu bec se complait dans une m diocrit qui ne lui sied pas. Dans nombre d organisations, en fait:
le leadership a t remplac par une gestion la petite semaine;
l innovation consiste y aller de fa on incr mentielle, sans trop oser;
la gestion du changement consiste s accrocher au statu quo ;
l engagement des employ s est un sujet secondaire sur lequel nous nous attarderons quand nous aurons r gl les probl mes en cours.
Et ensuite, nous nous tonnons de nos nombreux probl mes. Du manque de richesse. Du manque d innovation. Et d une morosit ambiante qui vient att nuer les lans entrepreneuriaux.
Si nous pouvions vivre en autarcie, je vous dirais que ce n est pas grave. Dans un monde o la plupart des gens se contentent d tre dans la moyenne (en affaires, en ducation ou dans les services publics), sans viser l excellence, les meilleurs finiront par gagner et les autres dispara tront. C est tout.
Mais dans une conomie mondialis e, cette attitude ne convient pas du tout. Il n y a pas d autarcie qui puisse tenir. D j , vos propres voisins n h sitent pas commander de la marchandise de partout dans le monde s ils flairent la bonne affaire. Les employeurs n h sitent pas sous-traiter l tranger s ils sentent qu un dipl me a t offert par complaisance.
Trop souvent, quand arrive le temps de prendre des d cisions qui ont du sens, au lieu de justement le faire, nous nous tournons vers des consultants dont la formation date de trente ans et qui nous disent de faire comme si de rien n tait.
Remarquez que les m dias n aident pas: m me qu ils nous encouragent, dans un sens, nous planter le clou dans le pied.
Combien d associations se sont vues mises au pilori parce qu elles avaient cr des v nements de formation susceptibles de donner un nouvel lan leur gouvernance?
C est comme si on ne m ritait pas les

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