Moi et mon désordre
64 pages
Français

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Description

Désencombrez votre vie pour laisser libre cours à l'énergie!
Est-ce que le désordre ou le manque d'organisation affecte votre vie, votre efficacité au travail, vos relations, votre estime personnelle?
Croyez-vous être "né ainsi" et qu'il vous est impossible de changer?
Êtes-vous complètement découragé par les piles imposantes de documents que vous avez à classer ou par le fouillis qui règne dans votre sous-sol?
Si vous ressentez le besoin de faire des changements, d'améliorer votre situation, d'alléger votre vie, voici un outil de transformation qui vous aidera grandement.
Dans ce premier ouvrage, l'organisatrice professionnelle Caroline Rochon nous expose d'entrée de jeu les événements qui ont marqué sa vie et ce qu'elle appelle son "cheminement dans le désordre". Elle admet en toute candeur ne pas être une personne naturellement ordonnée et avoir encore chaque jour des défis à relever pour rester organisée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juillet 2013
Nombre de lectures 2
EAN13 9782890925922
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Conception et réalisation de la couverture : Jean-François Szakacs Photographie de l’auteure : Mélissa Proulx


Tous droits réservés pour l’édition française ©2011, BÉLIVEAU Éditeur


Dépôt légal : 1 er trimestre 2011
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada


ISBN : 978-2-89092-489-5 ISBN EPUB 978-2-89092-592-2



www.beliveauediteur.com
admin@beliveauediteur.com


Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC –  www.sodec.gouv.qc.ca .


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’Aide au Développement de l’Industrie de l’Édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.


Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright.
Remerciements
Je dédie ce livre d’abord à mon cher époux, Craig. Sans toi,mon amour, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Merci deta confiance, merci d’avoir fait les sacrifices pour voir à monbonheur et de m’aimer telle que je suis. Je t’en serai pour toujours reconnaissante. Je t’aime.
À toute ma famille, mes amies, mes collègues, mes clientset les gens que je côtoie, merci de votre appui et de vos commentaires.
À vous tous, merci d’être une merveilleuse source d’inspiration pour moi.
Préface
Il y a dix ans, lorsqu’on me demandait dans un cocktail ouailleurs ce que je faisais dans la vie et que je répondais : « Je suisune organisatrice professionnelle », j’étais presque certaine deprovoquer une réaction de confusion et même d’incrédulité,comme si j’étais une vilaine petite fille qui vient de dire unebêtise. Après tout, ce ne pouvait pas être un vrai travail !
De nos jours, pourtant, on trouve des organisateurs professionnels dans la plupart des régions du Canada, de même quedes sites Web, des livres et des articles qui portent sur l’organisation. Il y a même des émissions de télé qui relatent les aventures de vrais organisateurs et de leurs clients ! Néanmoins, direaux gens qu’on est une organisatrice professionnelle fait encorepresque autant d’effet que leur avouer qu’on est une tueuse àgages... un phénomène aussi stupéfiant que préoccupant.
Dans une certaine mesure, on a encore tendance à croire queles organisateurs professionnels appartiennent à une quelconqueespèce surhumaine qui ignore tout des défis et des bévues du quotidien. Or, cette perception est fausse. Nous sommes simplement des personnes qui s’efforcent le plus possible de maintenirun peu d’ordre, de paix et d’organisation dans un monde qui ena grandement besoin. Pour certains d’entre nous, c’est plusnaturel – un peu comme on joue du piano à l’oreille – mais pourun bon nombre de ceux et celles qui travaillent dans le domaine,parvenir à s’organiser et à rester organisé est un défi de chaquejour... comme cela l’est pour vous.
C’est pour cette raison que je suis si heureuse que vouslisiez ce livre de Caroline Rochon. En la voyant, on peut direque Caroline a tout de la professionnelle accomplie : la coiffureimpeccable, toujours bien mise, elle sait mettre tout le monde àl’aise, et ce, aussi bien en français qu’en anglais. Pourtant,Caroline est familière avec le chaos et le doute. Elle sait à quelpoint il est difficile d’être organisée quand on a un cerveau créatif qui est toujours en ébullition. Elle fait bien la différence entrele fait d’être désordonnée et d’être organisée, mais elle saitaussi qu’il est possible d’être les deux à la fois.
L’ouvrage que vous tenez entre vos mains n’est pas qu’unsimple livre, mais bien quatre livres réunis en un seul pour plusde commodité. Vous y trouverez à la fois une histoire d’amour,puisque Caroline y raconte comment l’organisation l’a séduiteet a enrichi sa vie ; un récit motivant sur le lâcher-prise et larécolte de ses bienfaits ; un exposé sur la réalité du travail del’organisateur professionnel ; et, finalement, un guide concretrenfermant une foule de bonnes idées pratiques, de techniqueset de conseils applicables dans votre vie.
Chaque fois que j’ai la chance de passer du temps avecCaroline, j’en suis inspirée et impressionnée, et je suis certainequ’il en sera de même pour vous à la lecture de cet ouvrage.
Kristie D EMKE ,
Présidente,
Organisateurs professionnels au Canada
Avant-propos
Cher lecteur, chère lectrice,
Depuis quelques années, je travaille à rédiger un livre d’organisation plus technique. Mais en 2010, lors du processus de mamise en nomination comme travailleuse autonome de l’année,j’ai vraiment réalisé que mes témoignages touchaient profondément les gens. De plus, le fait qu’une organisatrice professionnelle ait eu des défis à relever et que, elle aussi, ait dû apprendreà éliminer son désordre et à s’organiser leur permettait de comprendre qu’ils n’étaient pas seuls dans cette situation. C’est decette constatation que m’est venu le désir d’écrire ce livre.
Mon intention est que vous le terminiez avec beaucoupd’inspiration.
De l’inspiration à vous organiser, mais aussi à apporter deschangements dans votre vie en comprenant les leçons de vieque m’a apportées mon cheminement. J’aimerais que tous les « désorganisés » aient une meilleure compréhension de leur styleorganisationnel, qu’ils aient de l’espoir et qu’ils comprennentque c’est une habileté qui s’apprend. Parfois, il ne faut quequelques trucs et règles d’or pour nous mettre sur le bon chemin. Tout comme moi, vous êtes capables d’éliminer votredésordre ou, du moins, le dompter. J’espère que ma passionvous donnera l’énergie pour enclencher ce merveilleux processus qu’est le désencombrement et l’organisation, et que, si vousn’avez pas encore l’énergie mais que vous êtes motivés à y parvenir, vous réalisiez qu’il y a de l’aide disponible.
Bonne lecture,
1.
Ma jeunesse
F AIS TA CHAMBRE  !
Il me semble que, provenant de ma jeunesse, les mots qui résonnent encore dans ma tête sont : « Fais ta chambre, Caroline ! » « Caroline, tu n’as pas fait ta chambre encore ? » et « Caroline, si tu ne fais pas ta chambre, tu seras en pénitence ! » Oui, mais comment fait-on sa chambre ? Voici de quelle façon je m’y prenais.
Tout ce qui traînait sur le sol était soit poussé sous le lit, soit entassé au fond du garde-robe. Voilà comment, presque toute ma vie, j’ai pris soin de mon désordre. Ni vu ni connu ! En fait, je me souviens de projets de microbiologie qui ont pris naissance dans ma chambre, tels que de vieux sandwichs transformés en une colonie de moisissures. Adolescente, je disais que mon sandwich portait un manteau de fourrure violet (un peu trop d’imagination ?). Je me souviens aussi d’une infestation de lépismes argentés, communément appelés poissons d’argent . Ces petites bibittes se nourrissent de miettes d’aliments, de vieux papiers, de livres, etc. Croyez-moi, ils n’avaient pas intérêt à déménager, car ma chambre était leur paradis. Avec ma colocataire, Nadine, nous attendions que nos quatre services de vaisselle soient tous sales avant de passer une soirée complète à laver toute cette vaisselle. Et dire que Nadine est encore ma meilleure amie !
Pourquoi était-ce si difficile pour moi de ranger ma chambre ? Pourquoi mes vêtements finissaient-ils toujours sur le sol ? Pourquoi ne pouvais-je voir aucune surface propre sur mes bureaux, entièrement encombrés de vieux mouchoirs, papiers, maquillage, babioles, livres, jouets, vêtements, etc.? Pourquoi mes chandails semblaient-ils vouloir se suicider en pendant ainsi de mes tiroirs ?
Consciemment ou non, je crois que cette incapacité à m’occuper de mon environnement a joué sur mon estime de soi. Mon dialogue intérieur ressemblait souvent à ceci : « T’es ben traîneuse, t’es ben malpropre, t’es une vraie truie dans sa soue à cochon, t’es ben paresseuse. »
Pourtant, j’ai grandi dans une maison propre, sans désordre, et où on se lavait les mains avant les repas. Le ménage y était fait régulièrement. J’étais une jeune fille pleine d’imagination qui pouvait jouer pendant des heures seule mais aussi avec d’autres filles. Par contre, je crois que je préférais jouer ou dormir chez mes amies plutôt que les inviter chez moi. Était-ce parce que je ne voulais pas partager, parce que je ne voulais pas ranger ma chambre ou parce que j’avais peur qu’elles voient mon désordre ? D’où me venait cette manie ?
D ES CHANGEMENTS , ENCORE DES CHANGEMENTS
Une autre manie que j’ai eue tout au long de ma vie était le changement. Mes parents ont divorcé quand j’avais douze ans, changement assez important mais qui ne me semblait pas trop traumatisant (je me souviens d’avoir plus ou moins pleuré).
Avec le changement de statut familial sont également venus les changements d’adresse. En tout, j’ai déménagé plus d’une vingtaine de fois dans ma vie. Adulte, mes amies me disaient : « Bon, Caroline est tannée des couleurs de sa maison, alors au lieu de repeindre, elle aime mieux déménager. »
Avec les changements d’adresse sont également venus les changements d’écoles : trois au primaire et trois au secondaire, un cégep et une université. Cela voulait également dire changements d’amis. Déménager de quartier, de ville, de province et fréquenter de nombreuses écoles m’a permis de rencontrer beaucoup de gens. J’aime rencontrer de nouvelles personnes, connaître leur histoire et partager la mienne. Par contre, j’ai de la difficulté à garder des amies de fille. Dès mon jeune âge, je me sentais déjà différente des autres J’étais un peu marginale, je faisais les choses différemment, je me sentais jugée. Même entourée, je me sentais seule, j’avais parfois le sentiment que je n’étais pas de ce monde. Me conformer semblait alors la chose la plus facile à faire, mais j’avais toujours l’impression que je portais un masque.
Le changement se voyait également avec mes amoureux. J’ai commencé jeune à avoir des amis de cœur. Mes relations duraient

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