De Moïse à Hiram
246 pages
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De Moïse à Hiram , livre ebook

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Description

La franc-maçonnerie distille un mystère, appelé souvent « secret », qui semble être ignoré par la plupart de ses propres membres. En enquêtant sur les rituels originaux et contemporains, puis en recoupant certaines informations avec l'histoire, l'auteur semble arriver au même résultat que les Lumières du XVIIIe siècle qui, en lisant la Bible de manière critique et à l'aune de la science, avaient découvert un « secret », qui semble bien avoir été pris en compte puis transmis depuis par la franc-maçonnerie opérative de manière ésotérique.
Et si c'était cela le « secret » maçonnique ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 janvier 2016
Nombre de lectures 5
EAN13 9782334064064
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-06404-0

© Edilivre, 2016
Introduction
Un de mes petits fils a huit ans. Boucles noires, teint mat et visage d’ange. Un jour que je lisais à ses côtés, je ne pris garde au fait qu’à cet âge la lecture commençait à ouvrir son cerveau au monde. L’article de l’hebdomadaire, éternel marronnier de la presse que je lisais en cet instant, s’étalait en première page de couverture, en lettres jaunes : « Les Francs-Maçons et le pouvoir ». Ses yeux marron parcoururent le titre à mon insu et soudain sa bouche s’arrondit et son visage se tourna vers moi en me posant la question :
– Dis, papy, c’est quoi un Franc Maçon ?
– … /…
Je crois que j’aurais été plus à l’aise s’il m’avait posé une question sur la sexualité ! J’aurais eu alors à l’esprit l’arsenal des papillons et des fleurs butinées par les abeilles. Mais pour la Franc Maçonnerie expliquée à un enfant, ce fut le vide sidéral… rien ne me venait à l’esprit !
– Euh… ce sont des gens qui… …
La suite est venue péniblement, mélangeant tout et me contredisant moi-même, évoquant l’échange des idées et l’action politique. J’ai enfin réussi à le lasser suffisamment pour qu’il décide de passer à autre chose, et moi à prendre la résolution de ne plus ouvrir un ouvrage faisant référence à la F :.M :. en sa présence pour un bon bout de temps. Puis devant cet échec essuyé, je me surpris souvent à me poser cette question ainsi que de la poser aux autres.
Tout a commencé là !
Voilà. Je suis Franc Maçon. Je suis un F :.M :. du G :.O :.D :.F :.
Cela fait deux décennies. C’est peu mais le temps ne fait rien à l’affaire. Depuis le premier jour, j’ai saisi ce questionnement qui m’assaille, qui assaille tous ceux que j’ai croisés en chemin comme tous ceux qui ont visité ma loge comme mes propres F F :. de loge.
A la question : « qu’est-ce que la F :.M :. ? » les réponses qui m’ont été données d’entendre ont été si diverses, si variées que j’en ai éprouvé comme un malaise. J’ai fêté les 40 ans de maçonnerie de certains, les 50 ans d’autres, et à chaque fois que je m’approchais d’eux leur soufflant à l’oreille la question fatidique, après les premières paroles confortables et philosophiques qui satisfaisaient leur ego et qu’ils me donnèrent comme réponse, j’ai tellement vu leur regard fuir et leur geste vague ponctuer la suite de mon questionnement insidieux que j’ai décidé de chercher moi-même la réponse, faisant ainsi allégeance à ceux qui pensent que cette solution est la meilleure pour tracer son chemin et polir sa pierre.
D’où vient cette difficulté à définir la F :.M :. ? C’est qu’en grande partie elle repose sur des origines historiques controversées, sujet que j’évoquerai dans ce livre et que le message qu’elle porte est devenu si inaudible pour la quasi-totalité des FF :., je parle bien sûr du message symbolique, que l’action sociétale est vite apparue comme la seule mission essentielle qu’elle devait se donner et donc quelle se donne aujourd’hui pour son plus grand confort moral.
Il n’est qu’à constater comment elle cherche à se vendre, à se justifier, en avançant dans beaucoup d’articles de presse, comme celui qui a provoqué ce livre, la perpétuelle référence faite à ceux qui, issus de nos rangs, ont fait l’histoire sociale, scientifique, militaire ou politique d’un pays. Dans une première approche et sans contester cette démonstration, comment faire la part entre les qualités intellectuelles et personnelles de ces personnages et les vertus qu’ils auraient acquises en étant Franc Maçon ?
– NEWTON a-t-il découvert la gravité parce qu’il était Franc Maçon ? Où bien l’a-t-on coopté en tant que Franc Maçon parce qu’il était NEWTON et déjà célèbre ?
– MOZART a-t-il été le génie que l’on sait avant ou après être initié Franc Maçon ?
– VOLTAIRE a-t-il construit sa pensée à notre contact ?
… /…
La réponse est bien entendu logique et connue de tous. Tous ces FF :.étaient célèbres avant et sont venus garnir nos rangs afin qu’à leur contact nous élevions nos esprits dans la lignée de nos principes. La F :.M :. ne prétend pas faire d’un âne un cheval de course. Mais au contact du cheval de course, je vous l’accorde, un âne peut avoir l’envie de trottiner un peu plus vite ou être moins buté aux volontés et au destin des hommes… Elle apporte donc à ces derniers, par le biais de sa méthode, le moyen de s’améliorer, de progresser dans sa pensée, et nous le découvrirons au fur et à mesure, d’enrichir ses connaissances dans le sens Kantien de l’éducation de la Raison. Tout ceci possédant un but, que la majorité des F :.M :. subodorent mais n’appréhendent pas totalement. Mais en quoi élever son esprit ou philosopher dans un cadre aussi particulier que celui de la F :.M :. peut-il nous apporter quelque chose de différent que la fréquentation d’un cercle littéraire, philosophique, scientifique ou politique ? Nous philosophons, soit. Mais sommes-nous meilleurs que ceux qui pratiquent la même discipline au sein d’un cercle philosophique ou même un café littéraire ? Pour avoir pratiqué les trois possibilités, je vous affirme que la réponse est non ! La qualité des débats étant essentiellement faite, dans l’intervalle des deux ou trois heures que constituent ces mêmes réunions, par la qualité des intervenants. Nous travaillons sur notre ego, et prenons conscience que le travail sur soi est partie intégrante de notre progression. Sommes-nous pour autant au niveau d’une véritable psychanalyse ? Croyez-vous vraiment que le système des grades, décors, devoirs et plateaux favorisent la disparition de l’ego ? Au-delà des mots entendus sur maintes planches, quid des vœux pieux et quid des réalités objectives ?
Nous étudions les sciences : oui mais simplement au contact de ceux qui pratiquent ce domaine dans le monde profane et nous font profiter, quelquefois, de leurs connaissances. Mais la franc-maçonnerie moderne est tellement pénétrée, je dirais même « infiltrée » par des vrais et des pseudos intellectuels, que dès qu’une thèse scientifique apparaît, elle est souvent classée « scientiste » et les reproches éternels sur la science inexacte et sans conscience dissuade toute présentation de thèse rationaliste. J’ai même entendu certain maçon affirmer que la F :.M :. n’est pas rationaliste ! En fait si vous souhaitez comprendre comment fonctionne le monde, on en apprend plus dans les amphis de facs ou les émissions scientifiques qui sont diffusées à la télévision que dans les loges maçonniques contemporaines !
Nous développons des liens fraternels indéfectibles et envisageons l’humanité comme une fratrie universelle : oui mais l’homme étant ce qu’il est, qu’en est-il de ces jugements de certains qui, se croyant intellectuellement au-dessus d’un impétrant, émettent un jugement défavorable à son admission, et donc à la possibilité que cet individu s’améliore ?… quid des rivalités de certains officiers d’une loge qui s’exaspèrent par ailleurs au fur et à mesure que leur carrière maçonnique progresse et qui luttent pour obtenir un vague pouvoir, lutte qui atteint son paroxysme au conseil de l’ordre et au clanisme qui régit l’élection du Grand Maître tous les « x » années. On a même l’impression que plus les années de maçonnerie passent, plus l’arrivisme égocentrique s’accroit !
Finalement il est facile de critiquer la Franc Maçonnerie moderne. Elle a tellement perdu ses repères symboliques que le sociétal, je l’ai déjà dit, occupe de plus en plus son esprit et préside a ses projets.
Si je devais répondre maintenant à mon petit-fils, je lui dirais qu’en fait, en maçonnerie spéculative, nous allons travailler, tant bien que mal, parfois même en même temps, la totalité des domaines évoqués ci-dessus. Que la Franc Maçonnerie garde toujours comme but, ce projet un peu utopique mais absolument fondé que pour améliorer l’humanité il faut avant tout améliorer l’homme ! C’est ce principe que nous devrions garder toujours présent à l’esprit lorsque nous débattons en loge. La question que tout F :.M :. devrait se poser sur les parvis de sa loge ou de celle qu’il s’apprête à visiter est la suivante : que vais-je apprendre, dans quelques instants, qui va modifier ma pensée sur tel ou tel sujet ? Le second principe, s’il ne fallait en garder que deux, serait la recherche de la vérité. Oh ! Je vois ici les réflexions que la Vérité n’existe pas, qu’il n’y a que des vérités souvent inaccessibles, de quelle vérité parlons-nous ? etc… etc… Cette recherche de la vérité n’est en fait à prendre que dans l’assertion de l’épitre de Saint JEAN :
– « la vérité nous rendra libre ! »
… et prise ainsi, je pense qu’elle s’inscrit dans la droite pensée maçonnique, en nous libérant des dogmes qui nous cachent tout simplement bien des vérités accessibles… avec un peu de raison.
Et une fois sorti de la loge de quelle manière doit-on s’inspirer de ces acquis et comment nous positionner par rapport au monde dit « profane » compte tenu du fait que notre engagement à ne communiquer à personne la teneur de nos travaux et de nos rituels nous empêche de le faire clairement ? Pourquoi ce sens du secret qui intervient dés « l’initiation », ces engagements et serments pris à chaque grade et cela du début à la fin de l’échelle maçonnique ? Pourquoi cacher aux autres nos méthodes de travail si elles se cantonnent à la philosophie, à l’histoire, au travail sur soi, aux sciences, à la fraternité ? C’est absurde ! Rien dans notre méthode n’est à cacher et comme je fais partie de ceux qui pensent que l’initiation elle-même, est édulcorée, où se situe le danger de divulguer nos travaux ?
La réponse est dans le Rituel et dans nos Symboles.
Dans un second temps il faut bien

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