Journal d'une Médium : Communiquer avec vos proches décédés

Nancy Gagnon

Description

Ce qui semble parfois être la fin est en réalité un nouveau départ.
Après la séparation de ses parents, puis le départ de sa mère alors qu'elle n'avait que 8 ans, Nancy a terriblement peur de l'abandon et de la mort. A l'adolescence, un manque d'amour flagrant la fait sombrer dans une grande dépression qui l'amène à vouloir mettre fin à ses jours. Il se passe alors quelque chose d'inexplicable… Elle a 17 ans lorsqu'elle découvre qu'elle voit et ressent des choses que très peu de gens vivent. Puis, à 24 ans, les visions de défunts et les prémonitions font partie intégrante de son quotidien. C'est le début d'une grande aventure !
Convaincue que chacun de vous peut développer ses nombreuses facultés de ressentis, de clairvoyance et de médiumnité, par cette lecture, l'auteure vous permet d'accéder au mystère de l'au-delà afin de découvrir les vrais enjeux de la vie sur terre et de franchir la fine ligne qui vous donnera la possibilité d'interagir avec les défunts. La lecture de ce récit augmentera votre vibration, vous permettant de développer vos propres facultés et ainsi franchir les portes du royaume.
Communiquer avec vos proches décédés, n'est-ce pas de cela dont vous rêvez ?
Native de la région du Saguenay, Nancy Gagnon a une enfance particulière qui l'amène malgré elle à développer sa sensibilité. La clairvoyance et la médiumnité deviennent très vite ses alliées et lui permettent de se faire connaître par ses nombreuses séances qui attirent maintenant une vaste clientèle. Son ­parcours la conduit à devenir rapidement conférencière et auteure.

Sujets

• Medium
• Spirituality

Informations

• Publié par: Béliveau Éditeur
• Date de parution: 23 octobre 2018
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782897930240
• Langue: Français

Extrait

JOURNAL
d une
M DIUM
NANCY GAGNON
JOURNAL
d une
M DIUM
Communiquez avec vos proches d c d s
Conception de la couverture: Christian Campana
www.christiancampana.com
Photographie de la couverture: Depositphotos
Tous droits r serv s
2018, B LIVEAU diteur
D p t l gal: 3 e trimestre 2018
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives Canada
ISBN 978-2-89793-015-8
ISBN EPUB 978-2-89793-024-0

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I MPRIM AU CANADA
Pour tous ceux qui veulent grandir ternellement.
NOTE AU LECTEUR
Pour assurer l anonymat des personnes qui ont particip ce r cit, j ai d changer plusieurs pr noms, sauf pour quelques-unes qui d siraient ardemment d voiler leur identit . Par contre, chaque histoire racont e ainsi que ses faits sont v ridiques.
Table des mati res
A VANT-PROPOS
I NTRODUCTION
Partie 1 M ES PREMIERS PAS VERS L INVISIBLE
Qui suis-je?
Mon moi int rieur
Les signes
Les anges
Enfin j y suis arriv e
La surprise
Les mes
Les derniers moments de vie
La fa on dont je proc de
Mes premi res s ances
Enfant m dium
Entour e de fant mes
Ma rencontre avec Henri Boily
Partie 2 P ORTEURS DE LUMI RE
Qui sommes-nous?
Les premiers pas d un porteur de lumi re
Je suis l
Dans la fleur de l ge
La parole
L humilit
Ne m oublie pas
La chance
Message livrer
Mon p re
Partie 3 L E R OYAUME DES VIVANTS
Ceux qui disent conna tre
Le mensonge
Les compos s du corps humain
La terre se renouvelle
Combattant
Les portes du Royaume
La rel ve
La consommation
Les mondes sup rieurs
On ne dort jamais
Mon don encore plus fort
Mettre les pendules l heure
La magie op re
Une nouvelle ann e
La lettre M
Notre rendez-vous
Le suicide, quoi bon r sister?
Je ne vous ai pas oubli es
L me des animaux
C ONCLUSION
R EMERCIEMENTS
Avant-propos
Et si ce que l on voit n tait qu un paysage, un brouillard qui alimenterait seulement notre vision? Un cran de face, commun ment appel une fa ade, qui nous emp cherait de nous r unir?
Et si notre questionnement nous amenait voir plus grand, comprendre tous les petits et plus intenses grondements?
Les secousses sur la terre ne sont en fait qu une r percussion de notre mal- tre. Nous d couvrirons que ce que l on croit tre un d sastre est plut t une chance de d clencher une s rie d v nements positifs qui ram neront la vie un lan collectif.
Introduction
Bien contrairement ce que vous pourriez penser, les personnes qui viennent tout juste de nous quitter sont encore plus pr sentes qu elles ne l ont jamais t . De l autre c t , elles n ont pas ce corps de chair, mais leur me peut se connecter chacun de vos actes, chacune de vos motions. Si vous ne voyez rien et ne ressentez rien, c est que votre chagrin immense emprisonne votre attention. Ass chez vos joues inond es par la douleur, coutez ce qu elles ont vous dire, car elles essaieront de vous prouver par un quelconque moyen qu elles sont l , assises tout pr s, s cher vos larmes, car cette peine est inutile.
Combien d tres vivants sur cette terre ont t t moins de cette r alit surprenante, de preuves culminantes qui enl vent tout coup le doute, nous projetant dans un monde que l on croyait inexistant, l o les personnes d c d es sont dans une forme resplendissante. travers moi, elles vous tendent la main pour effacer ce n ant de stupidit que les hommes bas vous ont sauvagement impos . L nergie de leur int rieur est cent fois plus forte que leur corps jadis impr gn de lourdeur. Leurs oreilles fines sont enclines entendre tout ce que vous dites! Qui n a pas r v un jour de lire dans les pens es du monde? Qui n a pas un jour d sir tre partout la fois pour ne rien manquer? Qui n a pas esp r ressentir directement l amour de tous ceux qui l entourent, comme s il n y avait plus aucune barri re entre nous tous?
Finalement, votre ami, votre fr re ou votre oncle est maintenant un Superman en latence ou en pleine action, remuant ciel et terre pour vous rejoindre. Ne serait-ce qu une minute pour partager avec vous un rire, un souvenir, un bonheur qui d passera la fronti re du temps, se collant contre votre c ur maintenant si grand! Expliquer ce que l on croyait inexplicable pour vous permettre de comprendre les mots qui rebondissent sans cesse contre votre sourde oreille. Pour vous et vos ternels compagnons, voici mon cheminement, mes r flexions; des histoires vraies d une beaut mouvante, t moignant de la force des vivants.
PARTIE 1
MES PREMIERS PAS VERS L INVISIBLE


Qui suis-je?
L indiff rence et l incompr hension des autres sont, je pense, les premiers indices qui m ont pouss e me scruter davantage, fouiller le comment et le pourquoi de l tre que je suis. Malheureusement, il n y a pas de recette ni de potion magique pour tre comme les autres. Il suffit d aller de l avant avec ce qui nous compose et de tirer profit de nos forces. Avoir su, je me serais pargn plusieurs ann es de malchance, mais bon, les tapes que je devais passer taient seulement inscrites dans mon c ur. Ma fragilit tait mon pire obstacle, loin de me douter qu elle deviendrait, des ann es plus tard, ma plus grande force. Gr ce elle, j ai volu , j ai apprivois l invisible. Si, ce moment-l , quelqu un m avait dit qu un jour je parlerais avec les morts, eh bien, je me serais vanouie sur-le-champ.
part la pri re que mon p re me faisait r citer le soir, rien ne pouvait me faire croire que j avais quelque chose de merveilleux en moi. J essayais tant bien que mal de garder la t te hors de l eau, car je venais de prendre le plus gros bouillon de ma vie, ma m re tant partie. Je n avais que huit ans et la temp te avait d vast mon c ur en entier. Mon petit tre avan ait les yeux ferm s, renon ant au bonheur, laissant sortir ses peurs incessantes. O tait pass mon doux cocon dor d amour et de gaiet ? O se terraient les repas chauds entour s de mes parents? Que l ambiance d un son d sarmant, d une peine interminable, et un d sert insalubre qu avait cr le d part de ma m re.
Le temps passa et voil que la pri re que j avais tant bien que mal m moris e m apportait l espoir qu un jour, ma vie serait meilleure. Assise dans mon lit imprim de fleurs roses, je demandais Dieu de devenir un tre d exception, car je sentais que les questions qui venaient mon esprit d passaient l horizon restreint d une enfant de mon ge. La peur constante de la mort me paraissait immorale. Cette mort qui nous prend par surprise et qui nous m ne au noir total, que d absurdit ! Pourquoi vivre si c est pour nous vouer la mort?
Je me cramponnais la vie pr s de ma pri re qui me donnait le go t d un futur infiniment doux et paisible. J tais loin d y arriver, car l cole du destin allait me faire apprendre durement forger mes points faibles, grandir ma confiance et la perdre compl tement. Jouer avec ma vie, t ter mes d mons et tomber dans ce n ant noir, aussi noir qu un trou sans fond, dans le creux de mon divan carreaut . Baign e par mes larmes o la douleur insupportable voulait m arracher la vie. D une voix d sesp r e, j ai demand au bon Dieu: "Ma peau est devenue trop lourde supporter, d livrez-moi, je vous en supplie! Mon corps fut envahi d une douceur inexplicable, mes yeux d une lumi re chaude qui d posa sur mes l vres un sourire incontr lable.
Mon p re avait raison, il existait bien quelque chose. Mon c ur recommen ait battre avec amour. Enfin, je faisais confiance, je me laissais guider par la vie; j en tais s re, il y avait un ph nom ne plus grand que ce qu on voulait bien nous faire croire, nous montrer.
C est dix-sept ans que mes sens ont quintupl . La confiance est arriv e dans ma vie comme une b n diction. Je laissais p riodiquement ma g ne, car elle me servait pour m loigner du monde avec qui je ne voulais pas tre. Ma diff rence et ma sensibilit m aidaient garder mon instinct intact. De toute fa on, g rer et ressentir un groupe d amis ne m effrayait plus. J avais besoin l occasion de ce calme, des quatre murs bleus de ma chambre, de ces feuilles blanches remplies de po mes d adolescente cherchant son prince charmant. J avais le d sir profond d une belle vie, de plusieurs enfants, d un amour doux, paisible et d un homme digne de confiance.
Il m a fallu go ter plusieurs saveurs avant de trouver la mienne et ce fut tr s bien ainsi. Gr ce ces relations amoureuses, j ai appris me conna tre. Je suis tendre et affectueuse, si fragile et obstin e. J obtiens souvent ce que je d sire moins que j aie de bonnes le ons en tirer! Je suis enti re dans mes pens es et ce n est qu vingt-quatre ans que mes d sirs furent exauc s et non loin, les r ponses. Les images commenc rent appara tre, mais qu est-ce qui m arrivait? Je voyais et ent