Trouver le bonheur en soi
214 pages
Français

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Description

Il est appréciable de trouver le bonheur en soi afin de pouvoir le partager sans compter, sans pour autant le voir s'amoindrir. Notre vécu est-il un empêchement ? Notre environnement est-il un obstacle ? Notre signe astral est-il un frein ? Les clefs sont entre nos mains, à nous de travailler pour ouvrir les portes qui conduisent au calme intérieur. Destiné à nous emmener sur le chemin de la sérénité, ce livre se compose de chapitres qui peuvent être parcourus sans réellement d'ordre établi. Des exercices sont proposés pour mieux se connaître soi-même, pour réduire l'intensité des émotions qui nous envahissent et pour adoucir les séquelles de notre passé. Ponctué d'anecdotes et de citations, ce guide complet et bien pensé éclairera idéalement notre quête du bonheur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 avril 2016
Nombre de lectures 12
EAN13 9782342050875
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Trouver le bonheur en soi
Xavier Amiot
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Trouver le bonheur en soi
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
À mon épouse Brigitte
À mes enfants Céline et Mathieu
À Laure
À mes petits-enfants
À tante Andrée
À mes amis
À tous ceux qui m’ont ouvert l’esprit
À Martine, à Jacques, à Paul et à Christelle qui m’ont motivé et permis de concrétiser mon projet.
 
 
 
 
Quand on rentre en soi-même, on s’aperçoit qu’on possède exactement ce que l’on désirait.
Simone Weil (philosophe née en 1909)
 
 
 
 
Le bonheur n’est pas chose aisée, Il est difficile de le trouver en soi, il est impossible de le trouver ailleurs.
Bouddha
 
 
 
Quel beau défi que de trouver le bonheur en soi.
Le parcours pour l’atteindre n’est pas sans difficultés et le travail qu’il demande mérite d’être fait.
Même si nous ne sommes pas égaux devant l’aptitude à la sérénité en raison de notre lieu de naissance, de notre milieu social, de notre vécu, de nos gènes ou de notre signe astral, nous avons tous la possibilité d’y accéder avec plus ou moins de labeur.
Pour commencer, il est impératif de retrouver son « moi originel » qui correspond à ce que nous sommes au moment de la conception.
Le retour dans son passé et sa déprogrammation, la gestion de ses émotions, la recherche de ses objectifs sont des étapes pour atteindre le bonheur. Quand ce dernier est enfin obtenu, le conserver est essentiel.
J’ai eu la chance, lors de séminaires sur la prise en charge de l’obésité, de croiser des conférenciers qui m’ont fait découvrir, entre autres, la thérapie cognitive et comportementale. Mes études de médecine générale et mes formations professionnelles n’avaient jamais abordé ce sujet. Grâce à cette approche complémentaire, j’ai amélioré mes relations avec les patients et ma carrière médicale a pris un intérêt nouveau.
Dans les chapitres à venir, j’aimerais partager avec vous les enseignements qui m’ont été transmis.
J’espère ainsi vous apporter une aide à la quête de votre bonheur, en sachant qu’il faut à la fois du courage, de la volonté et de la persévérance.
« Un voyage de mille lieues commence par un pas » Lao Tseu.
Allons-y…
 
 
 
Chapitre I. Retour dans notre enfance
 
 
 
Connaître autrui n’est que science,  se connaître c’est l’intelligence.
Lao Tseu
 
 
 
Il est évident que le vécu de notre petite enfance est primordial. Il est donc utile d’en avoir un maximum d’éléments, en recherchant dans sa mémoire profonde, mais aussi en interrogeant l’entourage, s’il est ouvert à cette quête. Combien d’enfants ont souffert de la séparation de leurs parents, de la naissance d’un frère ou d’une sœur, d’un déménagement les éloignant de leurs amis, du décès d’un des grands-parents qui était leur confident, d’une autorité trop sévère, de privations, de la sévérité parfois excessive d’un professeur, de propos entendus derrière une porte, d’une catastrophe dont ils ont été témoins, d’une impression d’abandon quand ils allaient en particulier en colonie de vacances, des marques d’affection pour un frère ou une sœur qu’ils n’avaient pas, des tâches imposées, des sacs d’école trop lourds… L’adolescence laisse souvent des traces d’ordre sentimental qu’il faut également rechercher. Les événements subis durant l’âge adulte ne doivent pas être occultés, car la maturité n’est pas le gage de la sérénité face aux agressions.
 
Dès notre conception, dans l’utérus de notre maman, nous subissons des chocs physiques ou psychiques qui peuvent impacter notre avenir.
J’étais encore médecin de campagne lorsque j’ai été amené à traiter une petite fille de quatre ans d’une leucémie aiguë. Les parents m’ont demandé, suite à l’échec des traitements conventionnels et à l’annonce par le médecin de l’hôpital d’une issue fatale, de prescrire un remède qui ne pouvait être délivré que sur ordonnance, mais non reconnu officiellement. J’ai hésité mais, me mettant à la place de ces parents désemparés, j’ai fait ce qu’ils désiraient. Nous avons eu la joie de voir une nette amélioration des souffrances de cet enfant.
L’issue a malgré tout été terrible. Les parents avaient fait appel à un « mage » parisien qui n’a pas hésité à leur faire payer très cher son déplacement. Il a logé chez eux pendant quelques jours, prodiguant des soins aléatoires et, une nuit, la petite fille a réclamé sa maman sans cesse. Le sorcier a intimé l’ordre de ne pas céder à ses caprices, malgré son état. Le lendemain matin l’enfant était dans un coma profond terminal. Vous pouvez imaginer le désarroi des parents et la culpabilité qui les a rongés.
 
Quelques mois plus tard, je leur ai fortement conseillé d’envisager une grossesse, sans trop attendre, pour ne pas rester dans un deuil prolongé et pour donner tout leur amour à l’enfant à venir.
Six années ont passé quand j’ai la surprise de voir le couple accompagné d’un petit garçon de quatre ans, né deux ans après le décès de sa sœur. Ils désirent que je prenne en charge, en homéopathie, son eczéma dont il est couvert. Cette pathologie est apparue dès les premiers mois de son existence.
Lors de l’interrogatoire de sa maman, je ne suis pas étonné qu’elle me relate sa forte culpabilité et sa frustration durant toute sa grossesse.
Le bébé a perçu ces émotions dans le ventre de sa mère et a réagi dès la naissance en développant une dermatose. Malgré les nombreux traitements entrepris et les cures en milieu spécialisé, aucune guérison n’a été obtenue. Ma connaissance du passé familial m’a permis de traiter les émotions que le petit être avait subies alors qu’il était encore dans le liquide amniotique. Quatre mois plus tard, la petite famille est revenue me consulter, enchantée du résultat du traitement qu’ils désiraient poursuivre.
Cette histoire illustre l’importance de connaître les émotions subies pendant la grossesse. Elle peut avoir un impact sur l’enfant tant que l’origine n’a pas été identifiée et traitée.
Il est important de dire aux enfants la vérité sur leur passé afin d’éviter les écueils du non-dit.
 
Bien que je n’arrive pas à retrouver son origine ni son auteur, je vous rapporte une histoire qui vient étayer cette notion :
Un homme dans son sommeil répétait souvent cette phrase : « Sarah, ne me quitte pas. » Sa femme lui fait des crises de jalousie bien qu’il lui affirme ne pas connaître de personne se dénommant ainsi. Le phénomène perdurant, son épouse lui propose de consulter un hypnotiseur qu’une amie lui a conseillé. Il se rend volontiers chez ce thérapeute qui, après l’avoir endormi, lui demande qui est cette Sarah. Le patient dans son sommeil se lève brutalement et va se jeter par la fenêtre. Le cabinet de consultation étant situé à l’étage, il se blesse gravement et est rapidement transporté à l’hôpital. L’épouse prévient les parents de son mari qui accourent à son chevet. Lorsqu’elle évoque les circonstances qui ont conduit leur fils à faire ce geste catastrophique, ils paraissent très embarrassés mais aussi très étonnés. Ils avouent pouvoir expliquer l’origine du cauchemar récurrent de leur fils. Il n’avait que trois mois lorsque sa maman l’a confié à son père en lui disant qu’elle partait pour toujours. Le bébé dans son couffin a assisté à la scène et a entendu son père en sanglots dire à plusieurs reprises : « Sarah, ne me quitte pas. » Le nouveau-né a enregistré ces quelques mots qu’il a ressortis sous forme de cauchemars, trente ans plus tard.
La vérité sur son passé a permis de mettre fin à ces épisodes, et le rescapé a appris, peut-être un peu tard, que la femme qui l’a élevé n’était pas sa mère biologique. L’histoire ne dit pas s’il a entrepris de rechercher Sarah…
 
Les émotions ne sont pas les seuls éléments à fouiller dans notre passé. Il est important de rechercher les chocs physiques que nous, ou nos proches, avons subis, car ils peuvent avoir un impact sur certaines de nos réactions. Une grave infirmité ou séquelle, suite d’un accident de la circulation ou de sport, peut détruire une existence, sauf si une prise en charge psychologique est mise en place pour trouver une nouvelle identité et une soif de vie. Comment ne pas admirer ces personnes gravement malades ou handicapées qui se lancent des défis que des valides n’entreprendraient pas ?
Dans mon enfance, j’ai assisté à des concours hippiques au cours desquels j’ai vu mon père faire des chutes douloureuses. Quand il m’emmenait dans les écuries admirer les chevaux, il faisait en sorte que j’évite de les approcher de trop près, de peur qu’ils me blessent. Pour le gamin que j’étais, cet animal me semblait immense et dangereux. Lors d’un voyage à l’étranger, le guide nous a proposé une promenade à dos de dromadaire ou de pur-sang arabe. Après un vote, la majorité du groupe a choisi le cheval… La démocratie a fait que j’ai été obligé de surmonter ma phobie mais je n’ai pas pleinement profité des merveilles qui m’entouraient, étant prêt à sauter de ma monture à la moindre alerte, d’autant plus que quatre touristes venaient d’être désarçonnés !
Cette peur n’étant pas un frein à mon bonheur, je la laisse de côté.
Nous verrons comment gérer ces émotions dans les chapitres qui suivent.
 
 
 
Chapitre II. Le moi modifié et/ou manipulé
 
 
 
Qu’allez-vous faire de ce qu’on a fait de vous ?
Jean-Paul Sa

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