L ULTIME CHOIX
177 pages
Français

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Description

Dans ce livre, le Dr Gérard Vigneron dénonce les transhumanistes qui, grâce aux biotechnologies, voudraient « augmenter » l’être humain en le transformant en une machine biologique immortelle survivant dans une société sécuritaire où, fiché, pucé, tracé, « code-barré », il aura perdu toute liberté de circuler, de penser… de vivre son humanité. L’actualité montre que la mise en place de ce projet mortifère se fait jour, mais qu’il est encore temps de s’y opposer.
Pour cela, le Dr Gérard Vigneron souligne l’importance d’abandonner le paradigme matérialiste pour découvrir le paradigme post-matérialiste en lien avec une nouvelle science de la conscience. Celle-ci valide les faits expérimentaux qui témoignent de notre capacité à élargir notre champ de conscience, à nous éveiller, pour vivre pleinement dans un monde ré-enchanté.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 février 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782896266012
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dr Gérard Vigneron
L’ultime choix
Transhumanisme ou éveil intérieur
L’ultime choix par Gérard Vigneron.

© 2021 Ariane Éditions inc. pour l'édition française C.P. 183, Saint-Sauveur, Qc, Canada J0R 1R0 Téléphone : 514-276-2949 Courrier électronique : info@editions-ariane.com
Site Internet : www.editions-ariane.com

Tous droits réservés.

Révision linguistique : Monique Riendeau
Illustration de la couverture, graphisme et mise en page : Carl Lemyre
Conversion au format ePub : Carl Lemyre

Première impression : décembre 2021 ISBN papier : 978-2-89626-600-5 ISBN ePub : 978-2-89626-601-2

Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Bibliothèque et Archives nationales du Canada, 2021 Bibliothèque nationale de Paris, 2021

Diffusion
Québec : Flammarion Québec – www.flammarion.qc.ca
France et Belgique : D.G. Diffusion – www.dgdiffusion.com
Suisse : Servidis/Transat – www.servidis.ch

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC



Membre de l’ANEL

Droits d'auteur et droits de reproduction
Toutes les demandes de reproduction doivent être acheminées à:
Copibec (reproduction papier) – (514) 288-1664 – (800) 717-2022
licences@copibec.qc.ca

Imprimé au Canada
A Louis… et à tous ceux qui sont entrés en résistance.
Introduction
Septembre 2020

« Actuellement, il est préférable de se tenir loin les uns des autres. Je crains la mort qui est dans la veste du passant que je rencontre. Et il craint la mort qui est dans la mienne. »
Jean Giono, Le Hussard sur le toit.
Oui, la peur de la mort rôde tout autour de nous. Il règne depuis six mois une atmosphère bien particulière, une impression de fin du monde. L’angoisse, la panique même se reflètent dans les yeux des visages masqués que l’on croise dans la rue. Ce « sentiment de peur de la mort est en train de l’emporter sur l’amour de la vie » , constate le philosophe André Comte-Sponville [1] . Et pourtant, précise-t-il, « le taux de létalité pour le covid se situe entre 0,3 et 0,5 %. Il n’y a donc pas de quoi s’affoler » . Incontestablement, un rapide survol de l’histoire de l’humanité ne nous permet pas de retrouver un tel bouleversement des conditions de l’existence humaine pour un péril si peu létal.
Oui, nous vivons une drôle d’époque où la majorité de nos concitoyens ne savent plus comment faire pour ne pas se laisser dévorer par l’angoisse, comment profiter encore de la vie en ces temps désenchantés
– durant lesquels nous sommes exposés au délire paranoïaque depuis si longtemps qu’il a fini par s’immiscer partout et altérer le jugement d’une grande majorité de la population,
– durant lesquels nous avons été abreuvés pendant des mois de discours infantilisants et culpabilisants,
– durant lesquels notre vie est devenue de plus en plus régentée, nos libertés individuelles rognées,
– durant lesquels le quidam a été poursuivi pendant deux mois jusque, non pas dans les « chiottes » comme le dirait avec élégance le grand démocrate Poutine, mais dans les bois, sur les plages, dans nos montagnes par une police sanitaire qui pouvait disposer sans aucune restriction de drones, d’hélicoptères et de tout l’attirail technologique… pour faire respecter la loi sanitaire sous prétexte que notre survie ou celle des anciens (dont je fais partie) en dépendait,
– durant lesquels celui qui tentait de garder son calme et sa capacité à raisonner par lui-même de façon critique a été aussitôt traité de complotiste, de populiste, de trumpiste ou d’égoïste et d’irresponsable,
– durant lesquels les hommes politiques ont semblé tout à coup découvrir l’importance vitale d’un système de santé efficace alors que, depuis des décennies, ils se sont évertués à le réduire et le « rationaliser », en diminuant le nombre de lits de réanimation rendant ainsi très délicate la gestion d’un futur épisode épidémique,
– durant lesquels le plus grand d’entre eux a envoyé, sur le ton martial qui s’imposait, les soignants au front « à poil », sans équipement ni moyens,
– durant lesquels les savants prévisionnistes prédisaient, grâce à leur modélisation, à moins que ce ne soit au doigt mouillé, plus de 500 000 morts en France,
– durant lesquels les médecins ont vu un ministre de la Santé promulguer une interdiction de prescrire, portant ainsi gravement atteinte à leurs droits fondamentaux,
– durant lesquels ces derniers ont découvert avec stupeur que l’ambition du Conseil de l’Ordre n’est pas de protéger ces droits fondamentaux mais de faire respecter la doxa gouvernementale,
– durant lesquels, stupéfaits, les médecins ont perdu toutes leurs illusions en se rendant compte du peu de probité des publications parues dans les revues médicales les plus prestigieuses qui sont en réalité truquées, « bidouillées » par les laboratoires pharmaceutiques qui les commandent,
– durant lesquels le désenchantement du politique est parvenu à son apogée,
– durant lesquels les journalistes, transformés en marchands de peur, s’en sont donné à cœur joie pour entretenir l’effroi quotidiennement pendant six mois et ainsi augmenter l’audimat,
– durant lesquels les autorités sanitaires ont semblé sous l’emprise d’un vent de panique quand elles considéraient les masques « totalement inutiles » pendant la phase la plus importante de l’épidémie, puis quelques semaines plus tard, comme étant « obligatoires en toutes circonstances » quand l’épidémie s’est transformée en une « épidémie de cas positifs » et non plus de malades,
– durant lesquels, pour résumer, un simple virus nous a rendus fous.
Sans conteste, nous éprouvons tous l’envie que cesse cette folie et le chaos qui en résulte, mais il ne va pas être facile de retrouver nos esprits, ni pour certains de recouvrer le goût de vivre. Pouvons-nous néanmoins espérer que cette fin du monde annoncée donnera naissance à un nouveau monde plus humain, plus fraternel, et pouvons-nous pour cela profiter de cette période de désenchantement pour nous poser les bonnes questions ?
Pour ma part, je fais malgré tout le pari que le citoyen sidéré par tant d’incompétence, de mensonges, d’arrogance saura faire preuve de résilience pour participer à l’invention d’un monde plus humain, au prix peut-être d’une révolte si l’intention sanitaire cachait en réalité celle de mettre en place une société où seule la survie compterait, quitte à sacrifier la liberté individuelle. Dans cette période particulière « où tout fout le camp » – le monde politique, le monde des experts, le monde médiatique –, la mise en place d’une dictature sanitaire n’est pas un fantasme mais un risque. Il devient donc urgent de définir nos priorités pour transformer ce chaos en un avenir florissant et bourdonnant de projets. Il me semble en effet urgent de trouver un autre idéal de vie que celui de consommer toujours plus, d’être de plus en plus dépendant d’une hypertechnologie qui peu à peu nous broie, ou d’une médecine totalement déshumanisée qui voudrait guider nos vies.
Pour aborder cette quête d’un monde plus humain et plus vivant, je vais d’abord explorer l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. En premier lieu, cette exploration portera sur la pandémie qui vient de nous toucher. Cette actualité brûlante présente l’intérêt de nous forcer à questionner le monde de la médecine. Que nous dit cette pandémie, et surtout la façon dont elle a été gérée, sur l’évolution de l’Art de guérir, de la place de plus en plus prépondérante que prend l’expertise médicale dans notre vie et dans celle de la cité ? Que nous dit-elle de la validité des recherches médicales, des conflits d’intérêts qui distillent un énorme doute sur l’impartialité et l’indépendance de certains médecins, et donc sur la qualité et l’efficacité des thérapeutiques qui sont administrées, mais aussi au sujet de la place de plus en plus prépondérante des méthodologistes dans la prise de décision des politiques de santé ? Tout naturellement, ce questionnement m’amènera à aborder un autre sujet, celui de notre capacité à développer des qualités d’humanité puisque, pendant cette période, nos anciens, soi-disant pour leur bien, ont été laissés seuls, livrés à eux-mêmes, sans pouvoir être réconfortés par leurs proches.
Je vais donc, dans un premier chapitre, retranscrire les pages que j’ai écrites pendant ces mois qui viennent de s’écouler, au risque de dévoiler les erreurs d’appréciation que j’ai pu commettre pendant cette période tumultueuse. Mais je tiens à préciser que le thème principal de cet ouvrage ne concerne pas la pandémie, ni sa gestion, aussi calamiteuse soit-elle. Ce livre s’intéresse à ce qu’elle révèle : nos peurs, nos illusions, notre difficulté à aimer la vie et à accepter l’idée de mourir ; mais aussi l’état de notre société et la façon dont la technocratie l’a envahie en ayant pour conséquence la négation de l’humain. D’une part, il me paraît donc important de définir quel pourrait-être un autre idéal que celui qui nous a conduits à ce monde que l’on qualifie d’ancien mais qui est toujours bien présent. D’autre part, il me semble aussi urgent de réfléchir au paradigme à inventer pour revitaliser cette société où l’anxiété règne en maître.
En ce qui me concerne, j’ai choisi de devenir médecin car j’ai l’intime conviction que l’homme possède un extraordinaire potentiel d’évolution, de transformation, de résilience et donc de guérison, mais encore faut-il bien apprécier la direction à donner à l’expression de ce potentiel. S’agit-il de transgresser notre condition humaine, d’être toujours « plus », de plus en plus fort, de plus en plus intelligent, de plus en plus beau, ou d’être « simplement » plus humain ? Pour répondre à cette question, je m’intéresse, dans un deuxième chapitre, aux promesses des transhumanistes.
Nous vivons une époque formidable où le progrès fait rage, mais dans quel but puisqu’il n’est même pas capable d’éradiquer un simple petit virus ? Tous les jours, certains scientifiques, certains médecins s’e

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