Un essai de réflexion sur l hygiène mentale ou sur la prophylaxie de l esprit
182 pages
Français

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Un essai de réflexion sur l'hygiène mentale ou sur la prophylaxie de l'esprit , livre ebook

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Description

Quelques réflexions sur la vie, au gré des années, par quelqu’un qui n’a cessé de réfléchir au sens des choses.


L’important n’est pas d’avoir raison, c’est de penser, d’être curieux, d’essayer de comprendre et devenir de plus en plus conscient.


Aussi quelques constatations sur la manière de rester en bonne santé psychologique et de conserver son équilibre mental.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juillet 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414240838
Langue Français
Poids de l'ouvrage 17 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-24084-5

© Edilivre, 2018
Ce ne sont que des notes qui se sont développées sous la critique et la surveillance de ma femme, un peu comme les pensées de Pascal. C’est comme une série de Post-it sur divers aspects de la vie. Le seul lien entre eux est que ce sont des réflexions de la même personne d’où leur cohérence s’il y en a une.
Ces notes se veulent une réponse à la suggestion de mon fils pour mieux me connaitre après une coupure de plusieurs années dans nos relations.
En effet celui-ci m’a mentionné, au cours d’une de nos conversations qu’il aimerait savoir mieux ce que je pense sur divers sujets.
(Il m’a souvent dit que j’étais une « vieille âme » comme sa fille. Je ne sais pas ce qu’il voulait vraiment dire par là, mais j’ai pris cela comme un compliment en attendant d’en comprendre le sens).
Devant la difficulté de trouver le temps suffisant pour une discussion approfondie, de sa part, quand on est dans la force de l’âge et que l’on construit sa vie et sa famille,, j’en suis venu à l’idée d’écrire sous forme de notes et sans plus de mise en forme, les idées principales que j’ai pu construire au grès des réflexions, tout au long de ma vie.
Je ne sais ce qu’il compte en faire ainsi que ce qu’en fera ma fille. Peut être apprendront-ils, après tout, ce que je peux bien avoir entre les deux oreilles et la raison de certaines attitudes, ou, peut être, flotte une vague odeur de regret, de ma part, de ne pas avoir suffisamment parlé ensemble… bien que ce qui suit ne soit pas une conversation mais plutôt un monologue.
Je pensais, au départ, écrire une quinzaine de page mais j’ai été surpris d’en avoir écrit rapidement une cinquantaine. En relisant, j’ai pris conscience que ces réflexions pourraient être utiles à d’autres et l’idée d’en faire un livre s’est tranquillement imposée. Simple question d’offrir à tous ceux qui auront la patience de lire ces notes la possibilité d’alimenter leurs propres réflexions.
Espérons aussi que les divergences de point de vue inévitables avec ce que j’énonce, entrainerons des échanges qui ne peuvent que profiter tant à mes enfants qu’aux autres lecteurs et à moi-même.
Pour les commentaires de quelque nature qu’ils soient, sans aucune limitation tant sur la forme que sur le fond… L’échange fait grandir !
cparisel@videotron.ca
Préambule
Je suis quelqu’un de fondamentalement heureux. En fait, j’ai déjà été malheureux mais je n’arrive pas à l’être plus de quelques heures ou quelques jours. Certains diront que c’est génétique chez moi mais, si j’ai des prédispositions au bonheur, je crois que celles-ci trouvent leur origine beaucoup plus dans la tête que dans la génétique et qu’elles consistent principalement à adopter la bonne attitude, la bonne façon de penser, dirais-je, plutôt.
Je me souviens d’un reportage sur la guerre en Afghanistan où un journaliste, entouré d’Afghans, faisait son compte rendu devant la caméra lorsqu’un civil voulu dire quelque chose qui semblait important pour lui. Le journaliste finit par lui donner la parole via un traducteur. Il mentionna qu’il avait perdu sa femme et plusieurs de ses enfants dans un bombardement américain quelques jours auparavant et il voulait absolument dire aux américains qu’il était important de faire plus attention et mieux viser la prochaine fois. C’était son message ! Pas de plaintes et gémissements pour ce qu’il ne pouvait pas changer, si terrible que ce soit, seulement une focalisation sur un objectif réaliste et positif. Cette réaction devant l’horreur de la situation m’a profondément marqué et fait réfléchir.
Cet afghan était certainement une personne avec la bonne façon de penser. Il agissait au lieu de se plaindre !
Je suis sidéré de voir, aujourd’hui, quelque soit le média, le nombre de personnes qui ont des problèmes personnels profonds, qui vont mal et ont perdus leurs repères, en un mot qui sont malheureux. Ce peut être dû à des vraies catastrophes comme le tsunami au Japon ou la guerre au moyen orient, mais c’est aussi dû à ce que je pourrais appeler un manque d’hygiène mentale ou plus simplement le résultat d’une façon de penser qui ne peut que les rendre malheureux et anxieux.
Mon fils dirait qu’ « ils sont tout’ fucké dans leur tête » , alors que, dans la réalité de leur vie, ils sont souvent parmi les 5 % de la population de la planète qui sont les plus choyés, les plus riches, les plus chouchoutés et, cependant, ils souffrent d’un mal de vivre réel.
Alors, pour ceux qui en ont les moyens, on se paie des années de psychanalyse pour supporter la vie. La moindre catastrophe ou attentat implique la création d’une cellule de crise et un support psychologique à ceux qui l’ont vécu.
J’ai l’impression que de passer un an en Somalie ou au Bangladesh serait probablement salutaire et remettrait les choses à leur place. Ils seraient sûrement plus heureux en revenant mais ce serait les psychanalystes qui y perdraient !
La lutte pour la survie a cela d’utile, c’est que l’on n’a pas le temps de déprimer. On est focalisé sur le prochain repas !
Je suis toujours surpris de voir, dans divers reportages dans des sociétés qui sont aux antipodes de notre confort occidental les enfants rirent et les adultes sourirent, la joie de vivre et l’entraide présente partout. Parallèlement, les reportages dans notre propre société nous montrent des rancœurs, des exigences, de la colère et de la violence. La corruption, le vol, le meurtre gratuit, la destruction qui remplissent nos nouvelles.
C’est cette observation qui m’a amené à consigner ces quelques notes dans l’espoir, bien mince d’ailleurs, que cela pourrait être utile, car ça me semble pas si compliqué d’être heureux… (Sachant, par ailleurs, à quel point je suis gâté par les circonstances).
Ayant fini d’écrire ces notes, j’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes. Vous ne trouverez rien d’original dans ce qui suit et bien des grands penseurs et philosophes ont déjà dit, sous toutes ses formes, ce qui m’apparait comme le gros bon sens , celui du paysan d’antan, qui vivait dans la réalité de la survie.
Mais le gros bon sens me semble être la chose qui devient de moins en moins partagée ces temps-ci…
Pour moi, les sujets abordés ne sont que des points de départ, un instantané dans ma réflexion qui, j’espère, continuera toute ma vie. La question n’est pas d’avoir raison, c’est seulement d’y réfléchir et d’enrichir notre compréhension du monde qui nous entoure et plus particulièrement de nous-mêmes, condition sine qua non de la paix intérieure, de l’équilibre et du bonheur.
Ce n’est pas non plus une thèse et bien des réflexions exposées ne le sont que sommairement et mériteraient d’être développées, précisées et documentées mais alors ce ne seraient plus des notes mais un ouvrage savant, ce qui n’est pas mon objectif…
Remarquez que si j’ai indiqué, comme auteur, le titre de professeur émérite, ce n’est pas par orgueil mais bien simplement parce que ce titre représente plus de 35 ans d’effort, de dévouement et de batailles, pas toutes gagnées, et surtout bien des manques de disponibilité au foyer. Alors j’y tiens, ne serait-ce que par respect pour ma famille, ma femme et mes enfants, qui en ont payé le prix en bonne partie !

Athéna, déesse de la Raison, de la Prudence et de la Sagesse.
À propos de l’inéluctable
Ce pourrait être un avant propos…
J’habite au Québec depuis plus de 60 ans et, au Québec il y a un hiver qui, en passant, est de moins en moins rigoureux. Or il est difficile de trouver un Québécois qui, à la fin de l’automne, ne commence pas à se plaindre de l’hiver qui commence, si on fait exception des fans de sport d’hiver. Étrangement, on se plaint aussi de la chaleur en été…
Comment peut-on se plaindre de quelque chose qu’on ne peut pas changer, sur laquelle on n’a pas de prise ? C’est là, un point c’est tout.
Et on fait avec, puisqu’on ne peut rien y faire alors que si on peut y faire quelque chose, pourquoi s’en plaint-on alors qu’il suffit de faire en sorte que ce soit ou atténué ou supprimé ?. Et puis, si on ne peut vraiment pas supporter l’hiver, qu’est-ce que l’on fait dans ce pays ? Partons en Californie ou, pour vivre en Français, sur la côte d’Azur ou à Tahiti !
S’il pleut, tu ouvres ton parapluie. S’il fait froid, tu mets des gants et un manteau. S’il y a une panne d’électricité, tu allumes les bougies et tu appelles Hydro Québec. Où sont, à la fois, le problème et les raisons de se plaindre ?
Dans la même ligne, la vieillesse est inévitable.
Bien sûr, on peut adopter un style de vie qui peut, à la rigueur, diminuer les effets débilitants de la vieillesse, mais elle reste inéluctable. Alors quand j’entends les plaintes sur les effets de l’âge, les publicités de produits coûteux pour « effacer les rides » et pire encore, les chirurgies plastiques qui se pratiquent même sur des filles de 20 ans, je tombe en bas de ma chaise et je rêve de l’époque, pas si lointaine, où les rides étaient l’expression de sa vie et où un vieillard représentait un idéal de sagesse.
Remarquez qu’à notre époque d’innovations accélérées, de technologie galopante, de vie trépidante, de mondialisation et de changements radicaux, la sagesse des vieillards… on peut en douter !
(Bon dieu, je viens de prendre conscience que j’en suis un aussi !)
Ne pas accepter et intégrer ce qui est un fait ou ce qui est inévitable n’aide pas du tout au bonheur et au bien vivre et ne fait que nous alimenter en récriminations totalement inutiles.
On devrait se concentrer sur les aspects à venir que l’on peut changer par notre action. On aura, au moins, le sentiment d’être utile, de faire quelque chose, ce qui

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