Cindy Sander, de l ombre à la lumière
124 pages
Français

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Cindy Sander, de l'ombre à la lumière , livre ebook

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Description


Cindy en toute intimité




Oubliez tout ce que vous savez sur Cindy Sander. Cet ouvrage, c’est la vraie vie. Au-delà de son destin exemplaire, c’est le récit d’une enfance difficile, d’une carrière commencée dès l’âge de dix ans, d’un combat, de revers, de belles rencontres, d’une soif de vivre repoussant toujours les limites.


Toute personne qui se bat pour un projet, quel qu’il soit, se retrouvera entre ces lignes, animée par la même rage de vaincre que notre chanteuse, guidée par son cœur, par son âme.


Cindy Sander est une artiste avec un grand A, complète, passionnée, survoltée. À travers les aléas de la vie, les embûches de carrière, découvrez-la sous un nouveau jour, sereine, telle une guerrière des temps modernes qui n’a plus rien à prouver. C’est sur le ton de la confidence que Cindy se dévoile.


Des coulisses de la Nouvelle Star au show signé Manfred Thierry Mugler, explorez le parcours, entre zones d’ombre et passages lumineux, de Cindy Sander, étoile parmi les étoiles.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 octobre 2020
Nombre de lectures 3
EAN13 9782381532929
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Cindy Sander, de l’ombre à la lumière

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Cindy Sander En collaboration avec Elisabeth Canitrot
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cindy Sander, de l’ombre à la lumière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



 
 
 
 
 
 
 
 
À mon frère Karlheinz,
sans qui je ne serai pas la femme que je suis devenue.
Sans lui, ce livre n’aurait pas vu le jour.
 
 
À Sébastien, l’amour de ma vie,
Ton amour m’a toujours soutenue.
Ta force m’a maintes fois relevée.
Sans toi, j’aurais sombré.
Depuis toujours, nous ne formons qu’un,
Je t’aime
 
1. Le lac
Assise sur le ponton au bord du lac, comme chaque semaine, je viens puiser ici ma sérénité. J’aime cet endroit si paisible à cette heure matinale, troublé par les seuls bruits de la nature. Le vent fait frémir les feuilles des arbres qui protègent le lac dans son écrin, comme un jardin secret. Mon jardin secret. Un lieu où depuis mon enfance je me rends, témoin de beaucoup d’évènements dans ma vie. Le vent le rend vivant. Les roseaux se courbent sous sa caresse, et quelques frissons brouillent l’eau parfois si placide que s’y reflètent le ciel, les nuages et le vol des oiseaux. Je regarde passer les canards, s’envoler un héron, j’observe la forme des nuages, le bruissement de la vie sans les hommes puis, pénétrée de cette quiétude je me recentre sur moi. Ces moments sont devenus indispensables à mon bien-être, ils me permettent de prendre du recul face aux événements passés et de l’avance sur le temps à venir. Ce présent-là, rien ni personne ne peut le malmener, je m’emplis de ces joies simples, vitales et j’éprouve beaucoup de gratitude pour la chance qui, malgré l’adversité, m’a toujours accompagnée. Cette habitude est née d’un drame qui a bien failli m’emporter dans son sillage. Un drame de plus, un drame de trop. Le décès de mon frère, Karlheinz, l’an passé, a retenti comme une déflagration dont l’impact a été quasi immédiat.
 
En juin 2018, le jour de la fête de la musique et presque un an jour pour jour où j’écris ces lignes, ne se sentant pas bien sans pouvoir expliquer le mal dont il souffre il se rend aux urgences. Préparé pour un scanner, les brancardiers le descendent au service radiologie. Tout s’arrête-là, en chemin il décède d’une rupture d’anévrisme.
La mort, la plupart du temps dans notre famille, arrive aussi furtivement que cela, à pas feutrés. Après mon père et ma sœur Gabrielle, la mort venait d’emporter mon frère et parrain. J’étais anéantie.
Prostrée à la maison durant plusieurs semaines, même Sébastien, mon mari, qui avait si souvent trouvé les mots pour me réconforter est impuissant et accepte de quitter la maison quand le besoin de solitude me saisit. J’attends qu’Enzo, notre fils, parte à l’école pour libérer ma peine que je réfrène tant bien que mal en sa présence. Et plutôt mal que bien. J’écoute de la musique zen les yeux rivés au ciel des heures durant en quête de réponses. « Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi m’avait-il abandonnée ? Comment surmonter cette douleur ? Comment la transcender ?». C’est étrange quand on y réfléchit, on en veut aux personnes qui nous quittent comme si c’était leur décision.
Il fait très chaud, c’est l’été. Les nuits succèdent aux jours et ma souffrance va croissante au lieu de s’atténuer. De chaudes nuits d’été au ciel dégagé offrent une lune lumineuse et des étoiles en cadeau comme un canal vers l’infini. Alors, j’implore le ciel de répondre à mes interrogations, de m’apporter l’aide pour surmonter ce décès car confusément je pense ne jamais en sortir et peut-être même vais-je sombrer dans la folie. Mes proches le pensent aussi.
Je ne sais qui m’a entendue. Je ne sais pas comment s’orchestrent toutes ces choses de la vie mais cette prière inlassablement répétée avec pour but de trouver le chemin pour sortir de cette spirale de souffrance trouve une voie.
Seule à la maison, la sonnerie du téléphone m’interpelle. Je regarde l’écran avec la ferme intention de ne pas décrocher. S’affiche le nom de Kim. Le maquilleur que m’a présenté Manfred et qui s’occupe encore de moi aujourd’hui. Je ne veux pas lui parler, je pense que personne ne peut me comprendre. Je ne veux pas non plus infliger ma souffrance à d’autres car je sais que le moindre mot sorti de ma bouche va faire jaillir d’incontrôlables larmes. Pourtant, une petite voix au fond de moi me dit « décroche ». Je finis par suivre mon intuition car avec Kim, nous avons développé une réelle amitié et un lien indéfinissable.
D’emblée, il me dit « Cindy, je ne sais pas pourquoi je te téléphone mais j’ai senti que je devais le faire. Que se passe-t-il ? » Là, comme je le supposais, je m’effondre en larmes et lui raconte la perte de mon frère et parrain, que je n’arrive pas à dépasser ma douleur, que je suis dans une impasse sans pouvoir trouver d’issue. Silencieux quelques secondes, je peux presque l’entendre réfléchir. S’il est triste pour moi, plutôt que de s’appesantir sur mon sort, il me dit que je dois retrouver mon énergie vitale, mon ancrage, faire Ho’oponopono et tout un tas de choses dont je ne comprends pas le sens, comme s’il parlait une langue étrangère. De quoi s’agissait-il ? Il me communique le nom de sites sur internet susceptibles de m’aider. Après deux heures de discussion, il a séché mes larmes et piqué ma curiosité. Le soir, je me couche avec mon ordinateur portable et je me connecte sur internet. Je lis tout ce que je trouve sur les différents sujets évoqués par Kim tels que la méditation, Ho’oponopono dont l’axe central est formé d’un groupe de mots « Désolée, pardon, merci, je t’aime ». Ça ne me guérit pas mais ça m’occupe l’esprit. Un mantra que je récite inlassablement durant un mois pour remplir le vide qui m’habite. Je me tourne également vers la méditation. À ce moment précis, je ne sais pas si ça fonctionne mais ça me tient la tête hors de l’eau le temps que l’institut médico-légal nous rende le corps de mon frère puisqu’une autopsie a été pratiquée. Durant ce mois, je navigue dans un autre monde, déconnectée de la réalité. Une avalanche d’incidents survient mais seuls les gros problèmes me ramènent à la réalité dont l’inondation du sous-sol de ma maison, je me blesse le pied, la voiture tombe en panne. La poisse s’accroche à moi, je me sens maudite car tout arrive en même temps et remonte en surface des traumatismes que j’avais enfouis pour qu’ils fassent moins mal comme le casting de la Nouvelle Star.
 
2. Casting de la Nouvelle Star
Des castings, j’en ai fait beaucoup en parallèle de ma vie de chanteuse, j’essayais de provoquer ma chance pour ne pas attendre qu’elle vienne au-devant de moi. Peut-être voulais-je aussi donner tort à un article paru au début de ma carrière dans Maxi au titre évocateur « Cette fillette est trop pauvre pour devenir célèbre. » Heureusement, il relatait d’autres aspects plus positifs, ma vie de galas, mes chansons. L’article précisait « Elle a tout pour réussir, une voix étonnante et une présence. Tou

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