Comment peut-on devenir un homme d acier?
44 pages
Français

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Comment peut-on devenir un homme d'acier? , livre ebook

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Description

Dans ce livre, vous allez découvrir une bonne partie de ma vie. Les personnages sont fictifs et quelques faits ont été modifiés pour protéger l’anonymat de ceux-ci. Quelques fantaisies ont été inventées pour rehausser l’histoire et mettre du piquant.
Plusieurs sujets sont abordés tels que l’intimidation, l’abus de confiance et la détermination. Il est important de ne pas se laisser influencer ni de suivre les autres, peu importe leurs projets ou leurs activités qui peuvent être parfois stupides et irréfléchies. De plus, j’aborderai le paranormal et du fait qu’il est fort possible de vivre des choses bizarres et inexplicables sans avoir besoin d’aller bien loin.
On m’a diagnostiqué le trouble de conversion et je suis le cas le plus compliqué vu par les médecins. Aucun spécialiste ne sait quoi faire pour m’aider. Cependant, rien ne m’a empêché d’avancer dans la vie, car j’ai su travailler d’arrache-pied. Le but premier de ce livre est de prouver que quand on veut, on peut!
Au fil du livre, une belle histoire d’amour s’installe et peut-être finira-t-elle avec la bague au doigt? Comme dans la vie, nous devons nous retrousser les manches et aller de l’avant.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juin 2019
Nombre de lectures 8
EAN13 9782897552640
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Comment peut-on
devenir un homme d’acier   ?
 
 
 
 
Éric Cimon
 
 
 
 
 
Je remercie les gens suivants :
 
Ma femme Dominique pour son aide et son soutien.
 
Ma tante pour ses conseils sur comment faire un livre.
 
Mon dessinateur JR pour m’avoir aidé à faire mes dessins.
 
Pierre pour ses conseils pour modifier mon livre.
 
Ma professeure à l’école aux adultes,
Brigitte, pour la correction de la fin.
 
Lionel Charrette pour la correction totale du livre.
 
Mon frère Daniel pour son soutien,
car un frère, c’est important.
 
Surtout mon thérapeute sportif Yves Raiche
et mon entraineur Daniel Guérin,
pour leurs aides et leurs présences dans ma vie.
 
 
 
Ma nouvelle vie
 
 
M on nom est Thomas. Je vais vous raconter mon histoire. Celle-ci débute à l’école pour adultes. Un jour, un collègue de classe me parla un peu de sa vie de misère. Il voulait tout lâcher, déprimé, avec une montagne de problèmes. Il se sentait fatigué de la vie et broyait du noir. De mon côté, je lui répondis que moi aussi, ma vie n’avait pas été aussi facile non plus et que sa vie de misère n’était rien à côté de la mienne.
 
— Aujourd’hui, j’ai du temps pour te raconter, car c’est mon jour de congé. En effet, je travaille en plus d’aller à l’école. Après, tu pourras juger à savoir si ta vie est aussi ardue que la mienne.
 
Celui-ci me regarda, l’air intrigué, en me faisant signe de la tête, comme si, à cet instant, j’avais toute son attention. Donc, comme un narrateur, j’ai compris qu’il fallait que j’ouvre mon livre de vie.
 
Tout commence à ma naissance, je suis né avec une malformation à l’estomac. Ça m’a amené à vivre plusieurs années entre l’hôpital et la maison. À l’âge de deux ans, je suis allé habiter chez des amis de la famille, ils m’ont gardé pendant une année complète avant de subir mon opération. À la sortie du centre hospitalier, je retournai chez les amis de la famille pour une durée de six mois. Le jour où ma mère est venue me chercher pour rentrer à la maison, je me suis mis à pleurer, car je pensais que la femme qui prenait soin de moi était ma mère. Déjà petit, la vie commençait bien mal. Malgré les difficultés au primaire, mon frère me protège du mieux qu’il le peut, malgré son jeune âge. Je me souviens également d’un homme que j’appelais oncle Mario. Personne ne savait qui il était ni d’où il venait, il me gardait souvent.
 
Malgré tout, mon enfance fut heureuse. Mon père m’amenait souvent à la pêche et nous avons fait bien des voyages. Nous possédions un terrain en campagne où nous passions une partie de nos étés en famille. Mes tantes et mes oncles, eux, avaient de petits chalets dans le même secteur. À l’époque, je jouais du piano et j’ai même participé à quelques concerts. Dont un devant deux cents personnes. Je jouais à la note et non à l’oreille, car je n’entends pas bien. J’ai arrêté de jouer à l’âge de 16 ans.
 
J’avais bien des amis, dont une dont le départ m’avait bien peiné. Aussi, quand j’avais neuf ans, une voisine, qui trouvait que j’avais de la difficulté à parler, m’a demandé de lire une petite bande dessinée. Je lui ai alors répondu que je ne savais pas lire. Elle m’a aidé ainsi que ses garçons. Grâce à elle, maintenant je peux avancer dans la vie avec cette petite fierté personnelle.
 
C’est à 11 ans que tout s’est gâté. À la maison, ça allait, c’est à l’école que tout se compliquait. À cause de plusieurs difficultés, j’avais redoublé à quelques reprises au niveau primaire. Il faut dire aussi que mon père maltraitait ma mère et, moralement, cela m’affectait beaucoup. Ne voulant rien laisser paraître, mes résultats scolaires, eux, en disaient long. Mon professeur, qui s’inquiétait de ma situation, a décidé de combiner ma quatrième, cinquième et ma sixième année et d’en faire qu’une seule. Je me couchais très tard tous les soirs pour étudier et avoir les meilleures notes possible. Le seul problème, c’est qu’il a oublié, cette année-là, de m’enseigner les mathématiques de dernière année et je n’ai donc pas pu m’inscrire à l’école que je désirais. Ne voyant pas la lumière au bout du tunnel dans tous mes acharnements scolaires, j’ai eu des idées noires et voulu me pendre. C’est à ce moment-là qu’un garçon dans ma classe s’est soucié de mon comportement qui lui parut louche et raconta à mon professeur toute l’inquiétude qu’il portait à mon égard. J’ai dû rencontrer le psychologue de l’école et, malgré moi, m’ouvrir à celui-ci comme un livre ouvert.
 
Quand il est venu le temps de ramasser un peu d’argent, je décrochai un emploi de camelot dans mon quartier. Cela me permit aussi d’avoir une certaine liberté monétaire. Un soir, mon frère m’a volé une partie de mon argent tant travaillé. Alors que faire, si ce n’est que de le cacher ailleurs et d’espérer que cette nouvelle cachette soit meilleure que la précédente. L’été suivant, j’ai subi de l’intimidation. Des garçons m’ont fait des choses horribles tels que m’enfermer dans un égout et m’obliger à manger une chandelle sinon je ne pouvais pas partir. Un soir, ils sont même venus chez moi, ils ne voulaient plus partir. J’ai donc pris le fusil de chasse de mon père et leur ai pointé. Avec assurance et d’un ton ferme, je leur ai dit de quitter les lieux immédiatement, car la conclusion pourrait être fatale. L’un d’eux voulut me confronter, me sous-estimant. Je pris une balle et je l’ai mise dans le fusil. Je me tenais droit devant eux, l’arme pointée en leur direction. Étonnés, ils sont partis et ils ne sont jamais revenus chez moi.
 
Au secondaire, à l’école St-Frédérique (L’Enfer), je retrouvai quelques élèves que je n’aimais pas. L’intimidation continua de plus belle et on peut dire que l’école portait bien son nom : l’enfer. Cinq années de souffrance causées par des gens sans aucun respect d’autrui. Un jour, ils ont même mis le feu sur mon pantalon de jogging pendant un cours d’éducation physique. Ils m’ont poussé, frappé et ont même brisé un chandail que mon oncle m’avait rapporté des États-Unis. Au total, vingt élèves s’en prenaient à moi et ça, de façon tout à fait gratuite. Un jour, j’ai atteint le bout du rouleau, j’ai pris le fusil de chasse avec une boîte de balle et j’étais décidé d’aller à l’école ainsi. Cependant, je me suis souvenu qu’un prisonnier était venu à l’école auparavant et nous avait raconté son histoire. Qu’il regrettait ses gestes et qu’après réflexion, ce n’était pas la meilleure solution. J’ai repensé à lui et j’ai donc remis le fusil à sa place. Aussitôt arrivé à l’école, je me suis dirigé vers le bureau du psychologue pour lui raconter mon problème. J’ai suivi une thérapie d’environ quatre ans avec lui, et ça, jusqu’au jour où un élève s’est lassé de ma situation. Celui-ci prit l’initiative de parler en mon nom pour essayer de rétablir la situation. Vaut mieux tard que jamais, puisque la situation, à mon grand soulagement, avait changé. Une chance que je ne me suis pas mis dans le trouble. Puis quatre ans se sont écoulés, la direction m’a placé dans une classe de déficients légers. Au début, j’étais en colère, car je ne me perçois pas comme eux, mais le temps m’a vite appris bien des choses. Je ne suis peut-être pas comme eux, mais je pouvais apprendre d’eux. Je suis devenu le grand-frère protecteur de la classe et je lisais beaucoup pour améliorer mes connaissances. Livres, journaux et reportages étaient au rendez-vous.
 
Puis, vint le jour où j’ai emménagé chez ma tante pour une durée de six mois. Je travaillais à temps plein et me suis pris en main. Quand je revenais à la maison familiale, mon père était toujours

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