Conquêtes de femme
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Conquêtes de femme , livre ebook

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Description

Karine Baillet, c’est un étonnant palmarès : 30 pays traversés, 2 podiums aux championnats du monde et des centaines de milliers de dénivelés en course internationale et raids de haut niveau. C’est la 1ère femme à traverser la Manche sur 4 embarcations différentes, la 1ère femme à participer en 2009 au Quaduro et à l’Enduropale du Touquet, course internationale de sports mécaniques.


C’est tour à tour du VTT, canoë, kayak, roller, course à pied, athlétisme, spéléo, alpinisme, natation, planche à voile, wakeboard, catamaran de sport, et kite surf. C’est un pilote d’hélicoptère, un chef d’entreprise, une conférencière, un coach, une enseignante, un auteur et une organisatrice d’événements. Karine Baillet, c’est une sportive du plus haut niveau, une aventurière sans limite, une exploratrice intrépide à l’énergie hors norme. C’est mille femmes en une seule, mille vies en une force motrice, mille projets en un capitaine indéfectible.


Les pieds dans les baskets, le poing tendu vers l’avenir et la tête dans les étoiles !




Sophie Chegaray, dans son parcours de journaliste à travers la Nouvelle-Calédonie, l’Afrique et la France, tisse un même fil rouge : révéler les richesses humaines. Ses reportages et chroniques traduisent un besoin viscéral de comprendre, de s’identifier et de traduire les comportements et le quotidien des femmes et des hommes du monde. Sa rencontre avec Karine Baillet est une évidence, prolongement authentique de sa quête humaine. L’aider à se confier, à se livrer, à partager cette trempe exceptionnelle dont elle est dotée depuis toujours : tel a été le travail que Sophie Chegaray a accompli en entrant dans la peau d’une aventurière de l’extrême.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 12
EAN13 9782754736336
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Aarine Baillet
2017
Les Éditions du Panthéon 12, rue Antoine Bourdelle – 75015 Paris Tél. 01 43 71 14 72 – Fax 01 43 71 14 46 www.editions-pantheon.fr Facebook – Twitter – Linkedin
« Il n’est de richesse que d’hommes. »
À mes parents, à mes sœurs, À mes coéquipiers, À mes fidèles amis, À toi Fred, Et toi Julia, notre enfant, venue à la vie en même temps que ce livre.
VANT-PROPOS
L’EXCELLENCE, SEUL CHEMIN TRACÉ
e Si l’honnête homme du XVII siècle était une femme, n’en déplaise à Blaise Pascal, ce serait Karine ! Difficile en effet de trouver caractère plus universel que celui de Karine Baillet, aussi à l’aise dans un salon présidentiel, élégante en tailleur et bas de soie, que dans les marécages équatoriaux où elle progresse, boueuse, en tête de son équipe d’aventuriers, sans sommeil et sans crainte. Dans la situation 1, elle explique et s’exprime dans le langage le plus subtil et le plus précis ; en situation 2, elle agit en chef exemplaire qui applique ses connaissances et sa détermination. Karine est bien de son époque. C’est une touche-à-tout de talent. Elle le doit d’abord à son énergie et à sa curiosité universelle. C’est ainsi que son sport de prédilection est devenu très rapidement le raid aventure, mettant alors ses qualités physiques et ses compétences au service d’une curiosité pour les disciplines de pleine nature, ce qui l’a amenée sur tous les continents dans les zones les moins accessibles. Comme, en toutes choses, Karine recherche l’excellence, fait les courses en tête et remporte de nombreuses compétitions de très haut niveau. Comment ? Avec quelle préparation mentale et physique, quelle stratégie et entourée de quelles compétences soigneusement choisies ? C’est ce que vous découvrirez dans ce livre qui n’est pas qu’un récit d’aventures mais aussi un guide de comportement vers, mieux que la réussite, l’accomplissement de soi. Un bel humanisme. Gérard Fusil
« UNE FILLE PHÉNOMÉNALE »
J’ai rencontré Karine Baillet il y a une quinzaine d’années. J’ai été bluffé de découvrir le mental de la petite, sa motivation et son engagement personnel. C’est une très grande sportive qui n’hésite pas à prendre des risques, qui n’a pas peur de l’inconnu, monte au créneau tout de suite et fait preuve d’une formidable capacité d’adaptation. Pour le défi transmanche de la Brittany Ferries, pendant 8 h 30 d’efforts en continu, le palpitant à 160, elle a tenu sans défaillance. Je voyais ses jambes qui tremblaient de partout, elle se prenait des gadins sur la dérive et en rigolait. J’étais à la barre et à la moindre distraction de ma part, c’est elle qui me reprenait : « Yvan, concentre-toi… » Rien ne lui échappait. Pour d’autres défis, j’ai embarqué des grands sportifs, judokas ou autres. Au bout d’une demi-heure de mer, c’était des loques humaines. Elle, on aurait dit qu’elle avait toujours fait de la voile. Elle est vraiment phénoménale. Dans ce milieu, les filles qui montent aujourd’hui sont scolaires, très académiques ; elles commencent par un petit bateau, avancent progressivement, leur prise de risque est mesurée. Karine, c’est le contraire : c’est une boule d’énergie qui aime le risque et le maîtrise. Un physique incomparable, gentille, modeste, souriante, toujours conciliante, jamais un geste de mauvaise humeur ni un mot de travers. Parmi les nanas que j’ai rencontrées dans toutes les disciplines sportives, je la mets dans le top 3. Elle est de la trempe de Florence Arthaud et d’Hélène MacArthur. Une rencontre féminine comme on en fait peu dans toute une vie.
Yvan Bourgnon
SUR MON CHEMIN, J’AI RENCONTRÉ SOPHIE…
Sophie Chegaray a été l’une des rares journalistes de la presse féminine à s’intéresser à mes raids. Dans Marie-Claire, elle a brossé de moi un beau portrait que j’ai précieusement conservé. Et lorsque l’idée de raconter ma vie m’a semblé opportune, c’est tout naturellement avec elle que j’ai eu envie de partager cette expérience. J’ai livré à Sophie toute ma vie, toutes mes émotions, mes succès et mes échecs. Ensemble nous avons cheminé sur ce qui était au départ une accumulation d’évènements, un fatras, sans doute cohérent, mais dans lequel il fallait discerner l’élan profond et « l’allure porteuse » comme disent les marins. Nous avons partagé des lectures enrichissantes. Elle a voulu aller plus loin, a cherché à comprendre les ressorts de mes compagnons d’aventures, a rencontré tous ceux qui ont compté pour moi, les a fait parler et réagir. Avec Sophie, c’est encore une belle rencontre que la vie a mise sur mon chemin. Ce livre, je l’espère, en témoigne. Karine Baillet
NOUS NE FAISONS QUE PASSER
Fin d’année 2015, il n’était plus question que de décroissance et de mobilisation globale contre le réchauffement de la planète. À Paris, les 195 chefs d’État réunis pour la Cop 21 décrétaient de la température de la Terre au demi-degré près. L’homme est-il à ce point devenu le maître de l’Univers ? Comme le reste de l’humanité, la grande famille des raideurs s’interroge sur sa relation à l’environnement. Je m’autorise à répondre en son nom : nous l’aimons infiniment, nous le respectons, nous sommes de vrais écolos ! Certains voient pourtant dans le développement du raid multisport une menace pour l’environnement, nous imaginent comme des hordes de coureurs comparables aux armées de fourmis invasives, impactant leurs campagnes, leurs rivières et leurs montagnes, dévastant tout sur leur passage. Qu’ils se rassurent, nous ne faisons que passer, très vite, presque sans laisser de trace, tant nous sommes légers, sans bagages ni moteur. e Pour Gérard Fusil :Le raideur est l’honnête homme du XXI siècle : compétent en de multiples disciplines, il a quelque chose entre les deux oreilles, sait se gérer, n’a pas besoin de coach pour s’entraîner et fait preuve d’une grande capacité d’adaptation physique et humaine. Les raideurs sont souvent des chefs d’entreprise – et même des bons ! – parce qu’ils ont compris que mener une équipe, cela ne consiste pas à pousser le meilleur, mais à récupérer le plus faible pour qu’il n’abandonne pas.
À la voile, on prend le vent, c’est lui qui porte le marin ou le consigne à terre. En kayak, l’homme n’a pas besoin de règlement écrit quand il se trouve face au torrent déchaîné. La première boussole du montagnard, c’est le bulletin météo dont il a le plus grand respect. Et nous, les baroudeurs des raids multisports, si nous remportons une manche, c’est avec la nature et non contre elle. Notre rapport à l’environnement est fait d’un grand effacement. Malheur à celui qui ne l’a pas compris.
Enracinés dans la Création, nous faisons corps avec elle. Sur les chemins les plus extravagants, la nature nous invite à entr’apercevoir ses espaces secrets les mieux préservés, mais nous ne faisons que les emprunter, une seule fois, l’aller-retour étant généralement mauvais signe ! Nous ne plantons pas de drapeaux sur des sommets, seuls nos yeux et notre corps, mis à rude épreuve, s’approprient des souvenirs inoubliables.
Nous vivons avec la nature et elle vit avec nous, de jour comme de nuit. Si certains sentiers ne sont pas régulièrement foulés, ils se referment et disparaissent. Y a-t-il plus beau et plus simple langage que les cairns, ces amas de cailloux placés par les hommes pour indiquer le chemin, marquer un sommet, parler aux autres passants avec de la pierre à l’état brut ?
Nous, les raideurs, nous sommes des adeptes de la frugalité. Réfractaires au gaspillage, nous n’emportons dans nos sacs que l’essentiel, nous pourchassons le superflu. Cette nécessité est notre façon d’être dans la vie, résolument désencombrés.
Au fond, la seule chose qu’on peut nous reprocher, c’est de passer trop vite devant les merveilles du monde, accrochés que nous sommes à notre chronomètre. C’est vrai que le plus bel oiseau croisé n’a droit qu’à un émerveillement flash. Mais par expérience, je peux affirmer
que quelques secondes suspendue à une tyrolienne, sont suffisantes pour rendre inoubliable un coucher de soleil, un désert de sable ou une chaîne de montagnes qui se découvre à l’infini. Démarrer un raid au Brésil, au pied du Christ Corcovado, en s’élançant en kayak dans la plus grande baie du monde, c’est toucher d’un coup l’alpha et l’oméga, c’est puiser dans le sublime la force de mener un combat au-delà de l’humain.
La nature que nous choisissons de traverser dans ses parties les plus abruptes et les moins fréquentées est d’abord un passage, à l’image du cirque de Mafate, au cœur de l’île de La Réunion, qu’aucune route ne permet d’atteindre. Notre rencontre avec les 190 habitants d’un des 9 îlets de ce chaudron sauvage fut aussi discrète que possible. Il suffit parfois de quelques signes dans une attitude respectueuse pour qu’il y ait un échange.
1 Tous les chemins mènent à l’autre, affirme le jeune Samuel Grzybowski. Nous, les raideurs, nous pourrions dire :Où que nous mène le chemin, c’est avec l’autre.C’est exclusivement avec cet autre, en équipe, que nous approchons quelque chose de plus grand que nous. 1.Titre de saChronique d’un tour du monde interreligieux.
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