Les hommes le Net et moi

Angèle Bélot

Description

Mon étonnant voyage dans l’univers des sites de rencontres. L’histoire vécue d’une jeune veuve de 40 ans, maman de deux enfants, qui dans le but de refaire sa vie, décide de se lancer sur internet dans une recherche effrénée de l’amour. Sept ans de galère, d’espoirs déçus, de désillusions, de belles rencontres, d’amitiés, de doutes, de questions… mais pour finir par un beau message d’espoir. Ce roman autobiographique est une parenthèse de sept ans dans ma vie.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 29 mai 2013
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312010816
• Langue: Français

Extrait

Les hommes, le Net et moi

Angèle Bélot
Les hommes, le Net et moi
Où l’étonnant voyage d’Angèle dans l’univers des sites de rencontres











LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01081-6
Avant-Propos
Le célibat en France.
Le nombre de célibataires est en constante augmentation en France et dans le monde entier.
Selon le dernier recensement de l’INSEE, en 2004, il y aurait 35% de célibataires sur le territoire français, soit près de 18 millions de personnes seules de plus de 18 ans, dont 4 millions en Ile de France… Une estimation répartie équitablement entre les hommes et les femmes. Parmi ces personnes : 2,5 millions de veufs, 1,8 million de familles monoparentales, 1,1 million de divorcés et les autres correspondant à l'idée communément admise du célibataire. Cependant, il est très difficile de quantifier réellement le nombre de célibataires. Car le célibat « çà s’en va et çà revient »…Le nombre de célibataires en France donné par l'INSEE ne prend en compte que les personnes non mariées. Donc les concubins, les Pacsés…, soit tous les couples qui ne sont pas passés devant le maire, représentent des célibataires ! L'INSEE établit aussi des statistiques sur les ménages composés d'une seule personne : 7 millions de personnes vivent seules dans leur logement. Mais ça ne donne pas le nombre exact de célibataires car ne sont pas pris en compte les femmes seules avec enfant, les célibataires qui vivent dans leur famille, les SDF, les colocataires, etc.

Préface
Ce roman n’est pas l’apologie d’internet dans le dédale des sites de rencontres à la recherche du grand amour… Mais c’est mon histoire, ce que j’ai vécu durant de longues années, à surfer des soirées et parfois des nuits entières dans l’espoir de trouver un homme qui aurait encore envie de s’engager, de faire des projets et de construire un avenir commun.
Si le célibat est souvent un accident de la vie du à un divorce ou à une séparation, moi je n’avais pas choisi de me retrouver veuve à 40 ans avec deux enfants à élever.
Et pourtant aujourd’hui, j’ai retrouvé l’amour mais la route a été longue et semée d’embûches. J’ai choisi d’écrire ce livre pour dire à toutes les femmes qu’il faut y croire. Un jour, un homme sérieux partagera à nouveau notre vie et alors adieu internet, insomnies, blues et dépression mais bonjour avenir, bonheur et projets.
Ce livre est dédié à tous les hommes qui ont traversé ma vie…
Ceux qui m’ont accompagné longtemps
Ceux qui m’ont fait croire qu’une autre vie était possible
Ceux pour qui ont compté pour moi mais pour qui je n’ai pas compté
Ceux qui n’étaient qu’une belle histoire
Ceux qui n’étaient qu’une parenthèse
Ceux qui m’ont beaucoup apporté et ceux à qui j’ai apporté
Ceux qui m’ont fait partager leur passion
Ceux à qui j’ai appris beaucoup de choses
Ceux qui m’ont consolé
Ceux que j’ai réconfortés
Ceux qui sont devenus mes amis
Celui qui partage actuellement mon quotidien
Et enfin aux deux hommes de ma vie : mes fils.

Chapitre 1
Je n’avais rien vu venir ! Si l’on m’avait dit qu’un jour que je me retrouverais veuve à 40 ans avec mes deux fils de 9 et 14 ans à élever… puis que me retrouverai sur le « marché des célibataires »… Je n’en aurai pas cru deux mots !
Je suis née à Paris et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 18 ans. Avec mon CAP d’employée de bureau j’avais trouvé un poste dans un ministère parisien et j’avais mon petit studio. J’avais aussi des amis et mes week-ends étaient consacrés aux sorties et aux fêtes diverses. La belle vie !
Mais à 18 ans justement, j’ai rencontré Patrick avec qui je voulais vivre. Mon studio étant trop petit pour une vie de couple, il nous fallait trouver autre chose. Inutile de vous dire que les loyers sur Paris même en 1979 étaient déjà élevés pour notre budget surtout que lui ne travaillait pas. Comme il était originaire de Dreux, il voulait retourner y vivre d’autant plus que les loyers étaient largement abordables. Soit, sauf que Dreux-Paris représentait deux heures de trajet le matin et la même chose le soir pour me rendre au ministère. Mais comme dit l’adage « quand on aime, on ne compte pas » surtout les kilomètres. Nous voilà donc parti vivre à Dreux dans une tour H.L.M.
Vivre avec Patrick n’a pas été chose facile et j’ai vite compris mon erreur. Il me faisait subir ses violences morales et j’avais de plus en plus de mal à les supporter. Au bout de six mois, en prenant le train un matin pour me rendre à Paris, j’ai eu un véritable coup de foudre pour Patrice, rencontré dans le train et qui vivait dans la même cité H.L.M. que moi mais dans la tour d’en face.
Ni une, ni deux, j’ai déménagé très vite dans la tour d’en face et trois mois après, nous étions mariés ! Un coup de foudre je vous dis ! Même s’il avait treize ans de plus que moi, on s’entendait bien et chaque matin, nous prenions le train tous les deux pour aller à Paris. Il était coupeur en confection dans le quartier du Sentier.
Je ne m’attarderais pas sur cette relation, car un an et demi après notre rencontre, je faisais la connaissance de Claude, au café de la gare de Dreux. Ce n’était pas un coup de foudre cette fois, mais une forte attirance entre nous deux. Deux mois après l’avoir rencontré, je demandais le divorce pour m’installer avec Claude. A l’époque, il travaillait dans le bâtiment avec son frère sur des chantiers en région parisienne.
J’ai tout laissé à mon mari et j’ai emménagé chez Claude qui habitait en face de mon ancien quartier dans une autre résidence H.L.M. Et me voilà repartie pour une nouvelle vie de couple avec ses hauts et ses bas. Beaucoup de hauts car Claude était un homme charmant, gentil, travailleur et débrouillard. Mais aussi beaucoup de bas, surtout quand il avait bu ! Mais ça, ce n’est venu que bien plus tard quand il a commencé à avoir des problèmes de travail, alternant période de chômage et petits boulots.
Cinq ans plus tard, est né notre premier fils. Un réel bonheur ! Cet enfant avait été désiré mais j’avais eu quelques soucis pour le concevoir. Mais il est arrivé après plusieurs consultations chez un gynécologue parisien réputé et spécialisé dans l’infertilité. Bref, après un traitement ovulatoire et une grossesse sans problème, bébé faisait son entrée dans le monde. Même si je ne voulais qu’un enfant à l’époque, l’envie de maternité m’a reprise quatre années plus tard et après un an d’attente, dus à mes problèmes d’ovulation, j’étais à nouveau enceinte et notre second fils est né cinq ans après le premier.
Nous vivions maritalement, avions deux adorables enfants et nous avions déménagé pour nous installer dans une maison avec un jardin. C’était la vie dont j’avais toujours rêvé si ce n’était que les trajets que j’effectuais chaque jour pour me rendre dans la capitale pour travailler, commençaient à me peser. Entre temps, j’avais obtenu le statut de fonctionnaire et je pouvais donc demandé une mutation vers la province. Mais à Dreux, je ne pouvais pas obtenir de poste avec mon ministère car il n’y avait pas de direction dans cette ville.
Un jour, j’entendis aux informations que certains ministères délocalisaient en province et que le premier à franchir le pas, irait s’installer à Caen. Je n’ai pas réfléchis très longtemps : Claude était à nouveau au chômage, rien de nous retenait à Dreux. De plus, Caen était une belle ville située au bord de la mer. Même si je ne la connaissais pas, nous avions passé de nombreuses vacances en Normandie, près de Deauville et j’aimais bien cette région. J’ai donc demandé un détachement auprès de ce ministère, démarche qui a tout de suite été acceptée et trois mois plus tard, nous étions en Normandie. C’était en 1992.
Pour trouver un logement, nous avions pris contact avec une agence immobilière et nous étions venus une fois pour visiter quelques maisons car nous ne voulions plus habiter en immeuble. Notre choix s’est finalement porté sur une maison avec