Un prince vraiment.... pas charmant
66 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Un prince vraiment.... pas charmant , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
66 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ce livre raconte l’histoire d’une rencontre de l’auteur, Emilie, avec un homme aux apparences d’un gendre idéal. Au fur et à mesure de cette relation, cet homme dévoilera une autre facette de lui et se révèlera être un manipulateur pervers narcissique qui poussera Emilie au bord du gouffre.
L’auteur livre les détails de cette relation peu ordinaire ainsi que les conséquences sur sa vie de la séparation à nos jours: la dépression, le travail, les relations amicales et amoureuses...
Ce premier livre d’Emilie Charpentier est un récit autobiographique écrit dans un but thérapeutique et dans le but d’aborder le sujet tabou de la dépression et de violence conjugale non physique.

Informations

Publié par
Date de parution 05 juin 2017
Nombre de lectures 11
EAN13 9782312052694
Langue Français

Extrait

Un prince vraiment… pas charmant
Emilie Charpentier
Un prince vraiment… pas charmant
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05269-4
Introduction
Je m’appelle Emilie, je suis petite 1mètre 58, je pèse dorénavant 100 kg, je suis blonde aux yeux verts.
Je suis en arrêt pour dépression suite à un burn out depuis le mois de juin 2016 même si j’ai essayé de reprendre le travail entre septembre et octobre 2016 mais à cause de la masse de travail à faire et du stress, j’ai replongé ;
En juin 2016, j’ai craqué après plusieurs mois à essayer de tout refouler, je disais régulièrement à ma collègue T. que je sentais que j’allais craquer mais qu’il ne fallait pas car j’avais un emprunt maison et des charges qui ne permettaient pas de me mettre à l’arrêt. Mais le stress du travail et de la période fiscale (je suis comptable dans un cabinet d’expertise comptable) ainsi que les changements de conditions de travail c’est à dire un déménagement de lieu de travail, une chef qui n’arrive pas à prendre ses nouvelles responsabilités et qui te met la pression, un changement de direction, plusieurs clients qui font des scandales pour diverses raisons et parfois de mauvaises fois, je n’attendais qu’une chose : mes vacances de fin de période fiscale en juin 2016. J’avais encore fait une pelade et je n’avais plus mes règles à cause du stress accumulé.
Les vacances enfin arrivées, il n’a pas fait beau. Il a tellement plu que ma cave avait été inondée. Je n’arrivais pas à me reposer et à la fin des vacances, ma grand-mère a été hospitalisée presque de force par la famille pour un oedème pulmonaire. Quand fut le moment de reprendre le travail, j’ai craqué, je pleurais sans arrêt, je n’en pouvais plus de cette vie, j’avais des idées noires voire suicidaires mais je décidai d’aller bosser quand même.
Au bureau, j’étais seule, ma collègue T. était en vacances et ma chef était au cabinet de Villers-Cotterêts. Un pot devait avoir lieu le soir même pour fêter la naissance de la fille d’un autre de mes collègues, j’ai donc appelé V. la sécretaire pour savoir à quelle heure avait lieu le fameux pot mais elle me posa la fameuse question « ça va ? » et là les larmes ont coulé toutes seules, je n’arrivais pas à parler, je n’en pouvais plus. Ma chef a pris la décision de revenir à Soissons afin de ne pas me laisser seule mais au final, j’aurais préféré rester seule. Quand elle est arrivé, elle s’est mise à me parler que c’était pas moi mais mon cerveau qui n’allait pas bien et qu’il fallait prendre le dessus, que je me cachais derrière mon poids pour ne pas rencontrer de garçon… Bon je sais ce que c’est une dépression, j’en ai déjà fait une il y a cinq ans. Elle me demanda si je voulais me mettre à l’arrêt et j’ai répondu non, la connaissant si je me mettais à l’arrêt, elle aurait fait revenir T. de ses vacances alors j’ai attendu qu’elle revienne. Mais chaque matin en allant au travail, je pleurais sur le chemin, j’avais envie de mettre fin à mes jours sans savoir pourquoi, j’en avais marre de me battre pour garder la tête hors de l’eau et d’essayer d’avoir une vie normale et d’avoir l’air heureuse.
Sur mon trajet à pied, je passais par la passerelle des anglais, et à chaque fois que je la traversais, j’avais envie de sauter dans l’eau et comme je ne savais pas nager, au moins j’en finirais une bonne fois pour toute. Mais je luttais contre cette idée, les larmes coulaient seules et j’allais travaillé avec du mal. J’ai eu mon patron père compréhensif au téléphone, qui avait lu des articles sur la dépression et m’a dit qu’il avait remarqué que je n’avais pas l’air heureuse depuis quelque temps et que j’avais dû faire d’immenses efforts pour pouvoir effectuer mon travail et me conseilla d’aller voir un psychiatre conseillé par une autre collègue dont le mari avait des soucis de dépression. J’ai appelé ce psychiatre mais je n’ai eu un rendez vous que pour juillet 2016.
La semaine d’après, lorsque ma collègue T. fut revenue de ses vacances, je décidais d’aller voir mon médecin traitant et elle me dit de doubler mon antidépresseur que je prenais depuis déjà 5 ans et que je n’arrivais pas à arrêter car j’avais des périodes bien et moins bien . En fonction du boulot j’étais plus ou moins à cran alors pendant ces 5 dernières années, le traitement augmentait ou baissait.
Elle appela une nouvelle psychiatre arrivée à Soissons et réussit à m’avoir un rendez-vous pour le mardi d’après. Je refusais l’arrêt de travail qu’elle me proposait car compte tenu de mes idées suicidaires, je ne voulais pas rester seule chez moi.
La semaine suivante, lors du rendez-vous avec la psychiatre, elle me donna un traitement avec beaucoup plus de médicaments, me mit à l’arrêt pour deux semaines et me donna un rendez-vous à la fin de ces deux semaines. Lors de ce dernier, je ne me sentais toujours pas mieux, je pleurais toujours beaucoup et j’avais toujours des idées suicidaires, elle me proposa donc d’être hospitalisée dans la clinique où elle officiait et j’acceptais ne sachant plus quoi faire. Je fus hospitalisée pendant trois semaines puis en arrêt jusqu’à la date de mes vacances d’été et je devai reprendre le travail début septembre 2016. Ce séjour me fit du bien, il y avait des activités thérapeutiques avec une psychologue, je voyais la psychiatre régulièrement et quand je suis sortie je me sentais mieux. Par la suite, mes parents m’emmenèrent en vacances et je me sentais fin prête à reprendre le travail. Normalement, lorsque l’on est en arrêt plus de 30jours, il faut une visite de reprise auprès de la médecine du travail pour certifier que l’on est apte ou non à reprendre le travail, ou demander une reprise sous certaines conditions. Mais mon entreprise n’avait plus de médecine du travail depuis un bon nombre d’années. Donc j’allais reprendre le travail normalement sans savoir si j’en étais capable.
Lors de mon retour à mon travail, le premier mardi de septembre 2016, ma chef n’était pas là, elle faisait sa permanence au cabinet de Villers-Cotterêts et T. était en vacances, il ne restait que la femme d’un de mes collègues qui me remplaçait. Je me retrouvais donc un peu perdue, et pris place à mon poste où m’attendait une pochette à mon nom avec plein de documents et de tâches à faire. Je commençais donc à traiter ces documents pendant la matinée, l’après-midi ma chef arriva avec un vite « ça va ? » dont apparemment elle ne souhaitait pas entendre la réponse et me fila en toute urgence un dossier paie à créer. Et dès le premier jour, je me rendis compte que mon traitement me fatiguait énormément et ralentissait beaucoup mon rythme de travail et ma concentration. Ma chef s’en rendit compte et un planning allégé fut mis en place jusqu’au mois de décembre afin de reprendre tranquillement sans pression. Un entretien avec le patron fils me confirma la même chose et mon souhait de peut-être me mettre en mi-temps thérapeutique lui était arrivé aux oreilles et cela ne le gênait pas outre mesure. Sauf que je ne voulais pas perdre de salaire, il fallait que je pense à ma maison que je ne voulais absolument pas perdre.
Mon rythme fut à peu près tranquille deux ou trois semaines. Ma chef étant débordée par mon travail et son travail, reprit son habitude de me donner des choses qui me paraissaient dorénavant plus difficiles pour moi à faire (situations, prévisionnels, dossiers paies à traiter). Pendant mon absence, j’avais récupérer deux ou trois nouveaux dossiers, comme je ne pouvais pas conduire, elle allait chez mes clients à ma place et me ramenait les papiers (autant dire qu’il en manquait toujours), elle me fila les dossiers sans explications et sans même me présenter aux clients. Je ne me sentais plus capable d’assumer la même charge de travail, elle voyait bien que je n’allait pas mieux puisque toutes les déclarations de tva que je devais faire devaient être contrôlées et je faisais des conneries. Ses remarques : « eh ben, faut reprendre confiance en toi !! » ou « alors qu’est ce qu’il t’arrive ! ». Il lui est même arrivé alors que je n’arrivais pas à comprendre des explications comme mes médicaments altéraient mes capacités intellectuelles, de lever les yeux au ciel en disant « eh ben ». Les pleurs commencèrent à revenir régulièrement dès qu’elle me faisait une remarque. Je me sentais comme une moins que rien parce que je n’étais plus capable d’assumer mon poste et que l’allègement de mon travail n’était finalement pas appliqué. La nouvelle collègue était censée nous alléger, moi principalement, et les autres afin qu’elles m’aident à faire mes tâches les plus difficiles mais il n’en fut rien. Même les tâches les plus simples m’étaient difficiles à effectue

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents