UNE FEMME AU PAYS DES FOUQAHA - L’appel du houdhoud
495 pages
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UNE FEMME AU PAYS DES FOUQAHA - L’appel du houdhoud , livre ebook

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Description

Nouzha Guessous a fait partie de la Commission Royale Consultative chargée de la révision du Code de la famille (2001 - 2004). Lors des débats, souvent houleux, elle a été comparée au houdhoud, la huppe du récit coranique.Ce moment, particulier dans sa vie, l'a amenée à faire le parallèle avec son histoire personnelle et l'envol qui l'a poussée à quitter le nid familial, prendre appui sur ses racines pour dresser le tronc et les branches de la femme qu'elle est devenue. Mais ce n'est que deux décennies plus tard, qu'elle consent à livrer dans un écrit son parcours ; une distanciation nécessaire.Pour Nouzha Guessous, écrire aujourd'hui est une invitation à poursuivre le dialogue sur les droits des femmes dans la société marocaine. Un dialogue plus que jamais d'actualité pour revisiter les dogmes et les partis pris.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2022
Nombre de lectures 482
EAN13 9789920769969
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

e 3 ÉDITION
Nouzha Guessous
UNE FEMME AU PAYS DES FOUQAHA L’appel du houdhoud Essai
Trosème édton, janer 2022
ïSBN : 978-9920-769-96-9
Dépôt éga : 2021MO1143
© Édtons La Crosée des Cemns
16, Rue Mouaffak Eddne ïmm. A Rés. Dbbag
Quarter des ôptau - Casabanca
nfo@acroseedescemns.ma
www.acroseedescemns.ma
Nouzha Guessous
UNE FEMME AU PAYS DES FOUQAHA
L’appel du houdhoud
Essai
À a mémoîre de Mohamed Guessous, en souvenîr dune promesse
PR ÉFACE En guise de mise en bouche
CE LïvRE ENTRE vOS MAïNS ï y a des res dont a gestaton mérte d’être contée. De ceu-c, je n’a pas été ’accouceur, juste ’un des pus proces compagnons de route de ’auteure. J’a eu a cance d’écanger aec ee, sans cesse, durant ces queques années de questonnements permanents, de doutes ntermttents, d’ntutons fortes et de remses en cause nécessares. Mas en quo cette promté, amcae, nteectuee, m’autorserat à écrre quoque ce sot en préude d’un tete autant personne qu’adressé à a coectté par une fémnste reconnue par sa rgueur et sa justesse? Que dre pour asser e ecteur aant tout écouter sa o snguère? Qu’est-ce que ce cemnement dans es cousses d’une œure mesurée et engagée m’a apprs et qu mérterat que j’en fasse état, sans ren déoer de sa teneur? ï m’a d’abord conîrmé que e temps des ommes ettrés, de formaton ortodoe, comme Aa E Fass et Qasm Amn, qu paraent de ’égaté comme d’une concesson à fare ou d’une toérance à consentr au femmes, état déîntement réou et qu’ serat maenu de s’y référer pour tenter de rétabr un équbre rompu depus des sèces. Que même cette dée de s’érger en omme, so-dsant fémnste, et de défoncer es portes ouertes de ’édence égatare, combattue par e
8 — Une femme au pays des fouqaha
patrarcat et brouée par es regeu de tous bords, état obsoète, rngarde et nefîcente. Et qu’au fond parer, en tant qu’omme, de ’njustce sube par es femmes état ndécente, ntruse, portant es tares d’une supposée tutee mascune, sous es orpeau de a beneance dscurse. L’epérence m’a égaement réafîrmé qu’ n’y a pas d’essence mascune ou fémnne. Parce qu’ n’este que des epérences storquement crconstancées écues par des ommes et des femmes pus ou mons engagés pour une umanté pus bre et pus juste. Et, dans ce cas précs, en marcant au côtés d’une femme ayant une forte ene de dre son ong et snueu combat en faeur de ’égaté, j’a sas quee pourrat être ma pace en tant qu’omme sensbe à cet acte. Que e meu que je pusse fare, u a poston prégée qu’ee m’a accordée, est de tenter, à partr de ma sensbté, de serr de rééateur des sens cacés de sa démarce nsote, ceu qu’ee tarat par pudeur ou que ’éan de son réct-essa ne u permettrat pas de déper. Ans sot-. Ce tete est né de puseurs enes. ï en porte es marques.ïs sont es gages de a quête sncère qu en a détermné a concepton.Aantmêmedeouordretoutaut,àtous,cequees res et es ommes de regon ont cucoté dans a commsson de a Moudawana où ee a ségé pour statuer sur e drot des femmes et es règes de a e en fame, Nouza Guessous a commencé par rassember es ééments épars de sa mémore personnee. Comme s cet acte de confrontaton qu’ee a écu dans sa car, aec e îq normatf et ses tenants, nécesstat qu’ee rapèce son dentté, qu’ee se stue dans ’espace-temps comme nddu et comme membre d’une coectté ans rége. ï ne s’agssat pas pour ee de témogner comme
Préface — 9
une ntruse qu s’en aerat es mans ou qu dénoncerat a supposée étrangeté de a cuture conseratrce et dscrmnatore résduee qu’ee a dû affronter. Cea aurat été anecdotque et rrespectueu des personnes qu’ee a ongtemps côtoyées à cet effet. Son souc, pett à pett éaboré, état d’abord de formuer une pensée stuée, contetuasée, resttuant par e réct personne de a façon dont ee en est enue en même temps à mesurer e pods de cet értage, à ’écouter sans qu’ pusse être audbe à son entendement, pus à s’en dstancer. Cette oonté d’écrre sur une epérence coecte à partr de so u a, en outre, perms de construre, cemn fasant, a trame d’une subjectté assumée. Cea s’est tradut, non par ’epresson d’une opnon ndduee, mas par e dépoement de sa réleon comme sujet autonome et conscent de ses co. Et cea passe non seuement par es dées mas d’abord par es mots, es métapores, es mages qu es portent. La partcuarté de ’auteure est d’être une ectrce, amoureuse autant de a beauté des formes que de a justesse des propos. Cea nous a amenés parfos à daoguer, à caque fos qu’ee cercat e bon argument, e mot juste, a prose déae, ’arrangement adéquat, qu tradurat une sensaton neporée ou une epérence nédte. S ce détour par a ttérature réèe a sensbté estétque d’une femme de scence, boogste, ratonaste à souat,  stue sa réleon à partr de sa mémore et, partant de à, réèe son souc étque d’ntégrté. Ceu de ne pas juger mas d’eprmer de a manère a pus juste en même temps sa snguarté et son engagement pour e commun. Cette propenson, qu présde à ’ensembe de sa démarce, consstant à partr de son auto-anayse en pré pour meu asseor son anayse de ce qu
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