Chronique du 13 juillet

Éditions Chronique

Description

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Sujets

• 13 juillet
• Bertrand
• Coupe du monde
• Alberto Santos-Dumont
• Alberto
• Tom

Informations

• Publié par: Éditions Chronique
• Date de parution: 06 janvier 2014
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782366023282
• Langue: Français

Extrait

P 13 ETITE CHRONIQUE DU JUILLET

Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

Éditions Chronique

© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.

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EAN : 9782366023282

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1967 - T S , ' - OM IMPSON MORT DANS L APRÈS MIDI

Mont Ventoux, France

13ème étape du Tour de France, Marseille-Carpentras. Le britannique Tom Simpson, 29 ans, de l’équipe Peugeot-BP, 7ème au classement général, mène la course à un rythme endiablé. Premier champion anglais de dimension internationale dans le cyclisme, il fut le premier britannique à porter le maillot jaune dans le Tour de France. A 19 ans, il était membre de l'équipe britannique de poursuite par équipe, médaille de bronze aux Jeux de Melbourne en 1956. En 1958, médaille d'argent en poursuite individuelle aux jeux de l'Empire britannique et du Commonwealth. Un palmarès qui n’a cessé de s’étoffer depuis : champion du monde sur route en 1965, vainqueur des classiques Tour des Flandres (1961), Bordeaux-Paris (1963) Milan-San Remo (1964), Tour de Lombardie (1965), Paris Nice (1967)… Il en est à sa septième participation au Tour de France, accrochant régulièrement des victoires d’étape mais sans jamais monter sur le podium à Paris. Ce jour-là, la chaleur est torride, 35° à l’ombre – et il n’y en a pas - le soleil de plomb, les jambes lourdes. C’est «l’étape de la soif ». Simpson est fatigué, et il a si soif. Mais le ravitaillement en course n’est pas autorisé (il le sera l’année suivante). Il accepte des verres de cognac que lui tendent les spectateurs… Il entame un sprint, et soudain, s’écroule sur les pentes du Mont Ventoux, foudroyé. Il gît quarante minutes sur la caillasse et meurt dans l'hélicoptère qui l’emmène à Avignon. Les analyses vont rapidement prouver que la prise d’amphétamines, alliée à la chaleur, à la fatigue et à l’alcool, est responsable du décès du coureur. Selon le rapport d'autopsie, « le décès [...] est dû à un collapsus cardiaque imputable à un syndrome d'épuisement dans l'installation duquel ont pu jouer certaines conditions atmosphériques défavorables (chaleur, anoxémie, humidité de l'air), un surmenage intense, l'usage de médicaments du type de ceux découverts sur la victime... Les toxicologues confirment qu'il a été décelé dans le sang, les urines… du défunt, une certaine quantité d'amphétamine et de méthylamphétamine… La dose d'amphétamine absorbée par Simpson n'a pu, à elle seule, déterminer sa mort ; elle a pu, par contre, l'entraîner à dépasser la limite de ses forces et favoriser l'apparition de certains troubles liés à son épuisement. » Electrochoc violent dans le peloton et dans le monde du sport, la guerre contre le dopage est déclarée. A noter que l’année précédente, les coureurs du Tour s’étaient mis en grève contre l’adoption d’une loi anti-dopage… Simpson avait d’ailleurs été l’un des rares coureurs, dès 1965, à reconnaître la pratique du dopage dans le peloton. Dans l’étape du lendemain, le peloton laisse la victoire à son coéquipier et ami Barry Hoban. Lequel, et ça n’a rien à voir, épousera Madame Simpson quelques années plus tard…...