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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9782366024678 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Avec la loi qui paraît aujourd'hui, une nouvelle étape est franchie dans la réquisition de main-d'œuvre au profit de l'économie de guerre allemande. Après le demi-échec de la relève et de la loi du 4 septembre 1942, il s'agit de recruter de plus forts contingents en puisant directement dans la jeunesse. Cette loi rend en effet obligatoire le travail aux champs, à l'atelier ou en usine, pour tous les jeunes gens nés entre le 1er janvier 1920 et le 31 décembre 1922, pour une durée de deux ans. Pour les garçons déjà mobilisés dans les Chantiers de jeunesse, aucune échappatoire n'est possible, mais les réseaux de résistance préparent des structures d'accueil dans les maquis pour les réfractaires civils. Tous, il est vrai, ne partiront pas pour l'Allemagne, la plupart d'entre eux devant travailler en France dans des usines ou des entreprises « protégées », au service de l'économie allemande. On estime à environ cinq millions le nombre de Français travaillant en permanence pour le Reich. Ce chiffre inclut les 650 000 qui sont déjà partis ou qui partiront bientôt au titre du Service du travail obligatoire. Les qualifications des ouvriers français, comme celles des Belges, sont très appréciées.
Devant l'ampleur des manifestations, le gouvernement de Vichy s'est facilement résolu à utiliser la contrainte à l'encontre des ouvriers refusant de partir pour l'Allemagne. Tandis que de nombreux réfractaires tentent de soudoyer l'administration ou préfèrent entrer dans la clandestinité, les rafles se multiplient. Le 12 mars 1943, le journal communiste clandestin L'Humanité donne des consignes de résistance : « Si la foule, au lieu d'être moutonnière, se rebiffe, si les flics sont rossés ou...