Chronique du 16 mars

Éditions Chronique

Description

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Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

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Sujets

• Lionel Jospin
• 16 mars
• Fidel Castro
• Jean Poiret
• Aldo Moro

Informations

• Publié par: Éditions Chronique
• Date de parution: 06 janvier 2014
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782366021271
• Langue: Français

Extrait

C HRONIQUEDU 16 MARS

Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

Éditions Chronique

© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.

L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.

Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.

EAN : 9782366021271

Éditions Chronique Mediatoon Licensing 15-27, rue Moussorgski – 75018 Paris E-mail :[e-mail] Site Internet :http://www.editions-chronique.com

1978 - A M LDO ORO ENLEVÉ PAR DES TERRORISTES

Rome, Italie

Les Brigades rouges ont enlevé en plein centre de Rome le leader de la Démocratie chrétienne. À 9 h 10, Aldo Moro et deux de ses gardes du corps se rendaient au Parlement, suivis de trois autres « gorilles ». Le rapt s'est déroulé ainsi : une Fiat 128 a soudain heurté la voiture d'Aldo Moro ; deux hommes en sont alors descendus, tuant les deux gardes du corps, tandis que des complices mitraillaient la deuxième voiture, tuant ses trois occupants. Moro fut poussé dans la Fiat, qui démarra aussitôt. Les terroristes ont manifestement lancé un défi au gouvernement italien : Aldo Moro était pratiquement assuré d'être le prochain président de la République, étant l'homme de l'unité nationale après avoir rallié les communistes à la majorité. Il était, en effet, avec Enrico Berlinguer, le secrétaire général du PCI, l'artisan du « compromis historique » entre le PCI et la démocratie chrétienne. Il s'agit donc d'une attaque frontale contre l'État italien. Le rapt durera 55 jours pendant lesquels Aldo Moro adressera à la demande de ses ravisseurs des lettres aux dirigeants italiens et au pape. Cherchant à instaurer un dialogue avec les ravisseurs, le pape Paul VI leur adressera une lettre publique, restée célèbre : « Libérez-le, simplement, sans conditions, écrira-t-il, non pas en raison de mon humble et affectueuse intercession, mais en vertu de sa dignité de frère humain. » Cette...