Chronique du 18 octobre

Éditions Chronique

Description

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Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

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Sujets

• 18 octobre
• Édit de Nantes
• Fraction armée rouge

Informations

• Publié par: Éditions Chronique
• Date de parution: 06 janvier 2014
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782366020878
• Langue: Français

Extrait

P 18 ETITE CHRONIQUE DU OCTOBRE

Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

Éditions Chronique

© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.

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EAN : 9782366020878

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1977 - U NGRAVEREVERSPOURLABANDEÀ B AADER

Mogadiscio, Somalie

Le 13 octobre 1977, quatre membres du Front populaire pour la libération de la Palestine détournent le vol 181 de la Lufthansa parti de Palma de Majorque à destination de Francfort. Leur chef exige la libération des onze prisonniers de la RAF détenus à Stammheim. L'avion se rend finalement à Mogadiscio, en Somalie, où il arrive aux premières heures du 17 octobre. L'opération se conclut par un échec pour les terroristes: les passagers du Boeing 737 sont libérés le lendemain après un assaut effectué par les forces spéciales du GSG 9 et qui provoque la mort de trois pirates de l'air. La veille, ils avaient abattu le commandant de bord. Le même jour, quelques heures après la libération des otages de Mogadiscio par les unités antiterroristes de la police allemande, les autorités de la prison spéciale de Stuttgart-Stammheim ont trouvé trois morts et un blessé grave parmi les détenus du groupe Baader-Meinhof, à savoir Andreas Baader et Jan-Carl Raspe, morts par balles, Gudrun Ensslin, décédée par pendaison, et Irmgard Möller, grièvement blessée. Pour les pouvoirs publics, le suicide ne fait absolument aucun doute. Mais cette thèse est immédiatement combattue par certains milieux gauchistes, qui évoquent un assassinat pur et simple en faisant observer que les quatre détenus avaient été placés dans un isolement total depuis le début de l'affaire Schleyer : en vertu de la loi « Kontaktsperre », ils ne pouvaient en effet recevoir aucun courrier, ni bénéficier de la moindre visite de leurs avocats ou de leurs parents… La police n'en prétend pas moins que, bien que mis sous surveillance électronique...