Combats de vies
244 pages
Français

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Combats de vies , livre ebook

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Description

À travers la narration de ce parcours, que lui-même se refuse à considérer comme exceptionnel - d'où ce pseudonyme de Robby qui lui permet aussi la distanciation -, Robby veut rendre un vibrant hommage à tous ceux, nombreux, qui ont lutté activement pour la survie de leur peuple.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748194012
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Éliezer Lewinsohn
Combats de vies
Collection
T É moignages de la Shoah

Le Manuscrit


ISBN: 9782748194012
© 2019 Le Manuscrit
Éliezer Lewinsohn




Présentat ion de la collection « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
En lançant sa collection « Témoignages de la Shoah » avec les éditions Le Manuscrit, et grâce aux nouvelles technologies de communication, la Fondation souhaite conserver et transmettre vers un large public la mémoire des victimes et des témoins des années noires des persécutions antisémites, de 1933 à 1945.
Aux nombreux ouvrages déjà parus, la Fondation espère ainsi ajouter les récits de celles et ceux dont les voix sont restées jusqu’ici sans écho : souvenirs souvent enfouis au plus profond des mémoires individuelles ou familiales, récits parfois écrits mais jamais diffusés, témoignages publiés au sortir de l’enfer des camps, mais disparus depuis trop longtemps des rayons des bibliothèques.
Si quelqu’un seul ne peut décrire l’indicible, la multiplicité des récits peut s’en approcher.
En tout cas, c’est l’objectif que s’assigne cette collection à laquelle la Fondation, grâce à son Comité de lecture composé d’historiens et de témoins, apporte sa caution morale et historique.
Face à une actualité où l’instrumentalisation des conflits divers tend à obscurcir, confondre et banaliser ce que fut la Shoah, cette collection permettra aux lecteurs, chercheurs et étudiants de mesurer la spécificité d’une persécution extrême dont les uns furent acteurs, les autres complices, et face à laquelle certains restèrent indifférents et les autres héroïques.
Puissent ces ouvrages inspirer à leurs lecteurs le rejet de l’antisémitisme et de toute autre forme d’exclusion, et l’esprit de fraternité.
Site Internet de la FMS : www.fondationshoah.org


Comité de lecture de la collection (2011)
Serge Klarsfeld, président
Henri Borlant, survivant de la déportation
Isabelle Choko, survivante de la déportation
Olivier Coquard, historien
Katy Hazan(OSE), historienne
Dominique Missika, historienne
Denis Peschanski, historien
Paul Schaffer, survivant de la déportation
Annette Zaidman, enfant cachée
Philippe Weyl, responsable de la collection
Correction : Laurence Beilvert


Dans la même collection
Murmures d ’ enfants dans la nuit , de Rachel Chetrit- Benaudis.
Auschwitz, le 16 mars 1945 , d’Alex Mayer.
Dernière Porte suivi de 50 ans après, une journée à Auschwitz ,
de Claude Zlotzisty.
À la vie ! Les enfants de Buchenwald, du shtetl à l ’ OSE ,
de Katy Hazan et Éric Ghozlan.
J ’ ai eu douze ans à Bergen-Belsen , d’Albert Bigielman.
Matricule A-16689. Souvenirs de déportation d ’ un enfant
de treize ans (mai 1944 - mai 1945) , de Claude Hirsch.
Jamais je n ’ aurai quatorze ans , de François Lecomte.
Sali , de Salomon Malmed.
Journal d ’ un interné. Compiègne, Drancy, Pithiviers. 12 décembre 1941 –
23 septembre 1942. Journal (volume I), Souvenirs et lettres (volume II), de Benjamin Schatzman.
Trois mois dura notre bonheur. Mémoires 1943-1944 , de Jacques Salon.
Vies interdites , de Mireille Boccara.
Retour d ’ Auschwitz. Souvenirs du déporté 174949 , de Guy Kohen.
Le Camp de la mort lente, Compiègne 1941-1942 , de Jean-Jacques Bernard.
Mille jours de la vie d ’ un déporté qui a eu de la chance , de Théodore Woda.
Évadée du Vél ’ d ’ Hiv ’, d’Anna Traube.
Journal de route, 14 mars-9 mai 1945 , de Jean Oppenheimer.
Mes vingt ans à l’OSE, 1941-1961 , de Jenny Masour-Ratner.
J’avais promis à ma mère de revenir , de Moniek Baumzecer.
Aux frontières de l’espoir , de Georges Loinger et Katy Hazan.
De Drancy à Bergen-Belsen 1944-1945. Souvenirs rassemblés d’un enfant déporté , de Jacques Saurel.
Entre les mots , de Thérèse Malachy-Krol.
Le Sang et l’Or . Souvenirs de camps allemands , de Julien Unger.
C’est leur histoire 1939-1943 , d’André-Lilian Mossé et Réjane Mossé.
Discours 2002-2007 , de Simone Veil.
Sans droit à la vie , de Simon Grunwald.


Biographie d’Éliezer (Robby) Lewinsohn
1927 5 janvier : naissance d’Éliezer Oskar (Robby) à Berlin, dans une grande famille juive fortunée. S a mère, Franziska Amalia Lewi nsohn, est née Bluemlein à Leipzig (Allemagne), le 2 juin 1897. Franziska est médecin et dirige – et finance – un orphelinat comprenant surtout des rescapés des pogroms de Russie et de Pologne. Elle accueille chez elle cinq d’entre eux qu’elle traite comme ses fils. Elle s’est mariée en 1926 (mariage de convention) avec Nathan. Il est journaliste et socialiste. Le grand-père maternel de Robby, important industriel, est le président de la Communauté.
Robby vit ses premières années choyé comme un petit prince. Sa mère part tous les jours pour son travail, après l’avoir embrassé, et le laisse aux mains de « Miss », sa gouvernante, et Liesel, la bonne d’enfants. Préparé pour la nuit et couché, il la retrouve tous les soirs, et elle lui tient compagnie jusqu’à ce qu’il s’endorme.
1933 Mai : Robby découvre la violence du monde extérieur, quand un caporal des SA nazies le reconnaît dans la rue comme un enfant « juif » et abat son gourdin sur lui, lui brisant l’épaule.
Juin : le père de Robby est arrêté. Il est interné à Dachau puis à Buchenwald, où il disparaît.
Juillet : à la suite de l’arrestation de son mari, de la fouille de leur maison et de la confiscation de tous leurs papiers d’identité, la mère, enceinte de huit mois, fuit vers la France avec Robby.
Août : ils arrivent à Lyon en réfugiés clandestins. Recherchés par la police, ils logent dans diverses pensions « louches », où ils payent le prix fort.
26 août : naissance de Marcel (Jonny) à l’hôpital de la Croix-Rousse. Une semaine après l’accouchement, la mère de Robby reprend son dur travail clandestin de lavandière dans une blanchisserie juive. C’est Robby, âgé de six ans et demi, qui s’occupe du nouveau-né, du ménage et de la cuisine.
1936 Front populaire : Léon Blum, est élu président du Conseil d’un gouvernement socialiste. Il accorde à tous les réfugiés le droit de séjour et de travail.
La mère des deux garçons dirige à Lyon le service social du Comité d’assistance aux réfugiés (CAR) de la rue Sainte-Catherine. Celui-ci vient en aide aux dizaines de milliers de réfugiés juifs, venus de toute l’Europe sous la menace hitlérienne. En relation avec le Joint et l’association HICEM (HIAS-JCA Emigration Association), la mère de Robby élabore des plans d’émigration des réfugiés vers des pays extra européens.
Robby retourne avec joie à l’école, son frère va au jardin d’enfants. Ils déménagent dans les nouveaux « gratte-ciel » de Villeurbanne et jouissent d’une vie qui les satisfait pleinement. David, l’un des « grands frères » adoptifs de Berlin, les rejoint et aide à l’entretien de la famille.
1939 3 septembre : déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni à l’Allemagne nazie suite à son attaque de la Pologne deux jours plus tôt. Début de la Seconde Guerre mondiale.
L’école de Robby est évacuée à Annonay (Ardèche).
Robby est interné en tant que « ressortissant ennemi » dans un camp de rassemblement en Ardèche.
1940 Libéré du camp, car reconnu trop jeune pour y être détenu, Robby reprend sa scolarité. Incapable après ces épreuves de se concentrer sur ses études, il fait un essai, infructueux, dans une école professionnelle où il apprend le travail du bois et du fer : il y reste six mois malgré son peu de dispositions, mais cet apprentissage lui servira plus tard.
1941 Mars : Robby se joint à une ferme-école des Éclaireurs israélites de France (EIF) à Taluyers près de Lyon. Il y reste un an et demi et y fait son apprentissage de paysan. Il devient juif pratiquant et fervent sioniste.
1942 Robby fait sa bar-mitsva à la Grande synagogue, quai Tilsitt à Lyon.
Septembre : survivre avec la carte d’identité du régime de Vichy portant le tampon « Juif » devient impossible. La direction des mouvements

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