Histoire d Aire-sur-l Adour (des origines au XIXe siècle)
315 pages
Français

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Histoire d'Aire-sur-l'Adour (des origines au XIXe siècle) , livre ebook

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Description

Publié en trois volumes en 1895, 1896 et 1897, l’Histoire d’Aire-sur-l’Adour est le seul ouvrage à ce jour dont l’ambition était de relater dans sa totalité l’histoire de la capitale du Tursan. Ouvrage rare dont la réédition en 1982 est aussi difficile à trouver que l’édition originale ! C’est dire que l’ouvrage est précieux pour les habitants du lieu !


De la fondation de la cité jusqu’après 1870, voici sur près de 2000 ans l’histoire d’Aire-sur-l’Adour : cité aquitanique, capitale des Tarusates, elle devient une importante place gallo-romaine puis le lieu de résidence des rois wisigoths quand ceux-ci se taillent un royaume au sein même de l’Empire romain finissant. Sainte Quitterie y subit le martyre et sur le lieu même de son sacrifice sera construite la crypte puis l’église qui porte son nom. Aire va ainsi devenir le siège d’un des évêchés de Gascogne. Ruinée tout à tour par les Sarrasins puis les Normands, la ville se relève sans retrouver tout son lustre d’antan.


Elle rentre dans la féodalité qui voit le duché d’Aquitaine passer au XIIe siècle sous la suzeraineté de la couronne d’Angleterre. Détruite en 1290, elle devient un paréage entre l’évêque et le duc d’Aquitaine-roi d’Angleterre, Edouard Ier. Mais la guerre de Cent-Ans modifie encore la donne au profit final du royaume de France et des entreprenants princes de Béarn, vicomtes de Marsan. Aire-sur-l’Adour devient définitivement française en 1453. Au XVIe siècle, Aire est particulièrement concernée avec la naissance du protestantisme et, rapidement, les guerres de religion qui ensanglantent toute la deuxième moitié du siècle. Si le XVIIe et le XVIIIe siècle sont ceux de la paix retrouvée pour les évêques, la période révolutionnaire marque la fin de l’évêché, bientôt restauré (1817). Au XIXe siècle, un événement marquant sera le combat mené à Aire en 1814 par les Anglais de Wellington, victoire qui leur ouvrira la route de Bordeaux. Enfin sous le Second Empire, Aire se dote de sa fameuse Halle aux grains, voit arriver le chemin de fer et reçoit brillamment les bienfaiteurs des Landes que sont Napoléon III et l’impératrice...


Nouvelle édition en un seul volume qui remplace celle en deux tomes, de 2015, épuisée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 juin 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9782824056685
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISBN
 
Tous droits de traduction de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays.
Conception, mise en page et maquette : © Eric Chaplain
Pour la présente édition : © edr/ EDITION S des régionalismes ™ — 2015/2023
Editions des Régionalismes : 48B, rue de Gâte-Grenier — 17160 cressé
ISBN 978.2.8240.1132.5 (papier)
ISBN 978.2.8240.5668.5 (numérique : pdf/epub)
Malgré le soin apporté à la correction de nos ouvrages, il peut arriver que nous laissions passer coquilles ou fautes — l’informatique, outil merveilleux, a parfois des ruses diaboliques... N’hésitez pas à nous en faire part : cela nous permettra d’améliorer les textes publiés lors de prochaines rééditions.
 
 
 
 
Vue d’Aire-sur-l’Adour.


 
AUTEUR
 
CHARLES SORBETS
 
 


 
TITRE
 
HISTOIRE D’AIRE-SUR-L’ADOUR
 
 


 
PRÉFACE
« Ad Architam scripsit Plato, non sibi se soli natum meminerit, sed patriœ sed suis. »
Cic. de bon. et mal. lib. II.
«  N’oubliez pas, écrivait Platon à Architas, que ce n’est pas pour vous seul que vous vivez, mais aussi pour votre patrie et vos concitoyens.  »
L ’auteur de cette histoire réduit la portée de l’épigraphe ci-dessus et se l’applique dans une juste mesure, convaincu que le service qu’il peut rendre à sa patrie en montrant quelles ont été, en des temps éloignés de nous, les destinées de la ville qui l’a vu naître, ne fera pas atteindre à celle-ci un plus haut degré de gloire ou de prospérité ; toutefois l’écrivain compte sur l’indulgence de ses concitoyens, parce que c’est surtout dans la pensée de leur être agréable qu’il a entrepris, tout en prévoyant des fatigues et des difficultés de toute sorte, ce travail dont personne n’avait encore pris l’initiative.
Gagné par cette vive impulsion que de nobles intelligences ont donnée aux investigations historiques, à l’étude de nos antiquités nationales, l’auteur s’est dit que peut-être il serait assez heureux pour dérober à la poussière et à l’oubli, de vieux débris de parchemin attestant la grandeur évanouie de sa cité natale, et il s’est mis à l’œuvre.
Dans toutes les villes qu’environne un certain lustre, il s’est trouvé des hommes qui ont scruté les temps antérieurs et n’ont connu le repos que lorsqu’ils ont pu redire à leurs concitoyens la gloire du sol foulé par eux et les revers dont il a pu être le théâtre.
De ces hommes nous en connaissons dont l’esprit puissant, la patience infatigable n’ont reculé devant aucun obstacle ; qui, arrachant leurs secrets aux chartes illisibles, faisant parler les édifices, ces muets témoins des siècles qui ne sont plus, et les faisant parler alors que le temps lui-même les avait à moitié détruits, ou qu’une main ignorante et fanatique les avait mutilés, ont reconstruit pièce à pièce l’État barbare de la Gaule, et mis au grand jour les secrets politiques et administratifs des deux premières dynasties de nos rois. Il en est d’autres dont le rôle a moins d’éclat sans doute, mais qui méritent toutes nos sympathies ; nous voulons parler de ces chercheurs infatigables qui se contentent de dégager de la poussière les vieux monuments ignorés jusqu’à eux, de les étudier et de les faire connaître. L’auteur de l’histoire d’Aire n’appartient ni à l’une ni à l’autre de ces deux classes d’esprits. Il a simplement glané dans le vaste champ de l’histoire, et il dira de sa ville natale ce que ses études lui en ont appris.
Il a eu pour guides dans ses explorations les auteurs les plus récents qui ont écrit sur notre pays et il est remonté aux sources. Ainsi, les matériaux ont été tirés en grande partie des auteurs indiqués ci-après. Rien de ce qui a pu révéler à l’esprit attentif des faits de quelque importance n’a été négligé. L’auteur a visité les principales bibliothèques de la capitale, et si, malgré ses efforts, il n’a pas été assez heureux pour trouver dans tous les siècles des traces importantes de sa chère ville, n’en accusez que les luttes qu’enfantait le régime féodal ou le vandalisme des guerres de Religion qui, ne respectant rien dans notre pays, allumait ses bûchers avec les précieux manuscrits ou les magnifiques volumes de nos monastères.
Cette histoire d’Aire se divisera comme il suit : Aire avant la conquête romaine. — Sous la domination romaine. — Royaume des Visigoths. — Époque gallo-franque. — Aire au pouvoir des Vascons. — Sous les Sarrasins. — Normands. — Aire sous la domination anglaise. — Guerres de Religion. — Aire du XVII e au XIX e  siècle.
Manuscrits et imprimés qui ont servi à la composition de cet ouvrage
PARTIE CIVILE. Archives d’Aire.
M. Piraube, secrétaire de la Mairie, mit à notre disposition, dès le début de nos recherches historiques, de nombreux documents dont voici les titres :
Fors et Coutumes octroyés aux habitants d’Aire et du Mas en 1332.
Copie de deux hommages (1343-1345).
Confirmation de Privilèges (1436).
Sentence de 1454 , rendue par les commissaires du Seigneur Comte de Foix.
Confirmation des Privilèges , fors et coutumes de la cité d’Aire (31 décembre 1476).
Autre Confirmation des Privilèges de la ville (1489).
Chaperons adoptés par les Jurats (1534).
Réduction du nombre des Jurats (1577).
Hommage rendu à Louis XIII par les Jurats d’Aire et du Mas (1614).
Exploit d’assignation (1630).
Hommage à Louis XIV par les Jurats d’Aire.
Consulte pour les habitants d’Aire et du Mas (1679).
Autre Consulte de l’année 1680, etc.
PARTIE RELIGIEUSE. Archives de l’Évêché.
M. l’abbé Blanchet, secrétaire général de l’évêché d’Aire, nous communiqua un grand nombre de pièces concernant les affaires du clergé, entre autres une histoire inédite des Évêques.
Outre ces trésors historiques dont nous avons tiré tout le parti désirable, nous avons eu soin de consulter les ouvrages ou les auteurs suivants :
Acta S. S. Bollandistes . —  Annales ecclésiastiques . —  Archives du Collège et des Séminaires d’Aire. —  Archives de Mont-de-Marsan et du château de Pau. —  Armorial des Landes , par de Cauna. —  Id. , par d’Hozier. — Arthur Young, Voyage en France de 1787 à 1790 . — Ausonne. — Bladé, Travaux divers. —  Bulletin archéologique d’Auch . —  Bulletin de la Société de Borda . — Catel, Hist. Occitan . —  Cathédrales de France , par Bourassé. —  Commentar. César. de bell. gall. Venetiis, anno 1518 in ædibus Aldi (dans cette rare édition, Aire est désignée sous le nom de Tursa . Voir le mot Tarusates) —  Chroniques de Froissart. —  Congrès archéologique de France , IV e  section, année 1888. —  Dictionnaire analytique et raisonné de l’Histoire de France par Saint-Edme. —  Dictionnaire celtique de Bullet. —  Dictionnaire biographique de Dezobry et Bachelet. —  Dictionnaire des contemporains , par Vapereau. —  Dissertation sur le Sceau d’Alaric par Millin de l’Institut. — Dom Vaissette, Histoire du Languedoc . —  Description de l’Évêché d’Aire 1651 , Duval, géographe de Gilles Boutault, évêque d’Aire. —  Études archéologiques , par le Docteur Léon Sorbets. —  Études de MM es  Larrieu et Luzan à Aire. —  Florus Gallicus . —  Gallia Christiana . —  Géographie celtique du P. Monet. — Grégoire de Tours. —  Guyenne monumentale , par Marquessac. —  Histoire de France , par Henri Martin. —  Histoire de la Gascogne , par Montlezun. —  Histoire de Jules César , par Napoléon III. —  Histoire des diocèses d’Aire et de Dax de 1789 à 1803 , par Joseph Légé. —  Histoire des Comtes de Foix , de Holligaray. —  Histoire des Landes , par Dorgan. —  Histoire des Landes et des Landais , par Dufourcet. —  Illustration (l’) , Inauguration du monument élevé à Pierre Lalanne, par l’abbé Larrien, ancien Principal du Collège d’Aire. —  Itinéraire descriptif des Landes , par Vraysse de Villiers. — Les Glanages de Larcher (25 volumes manuscrits de la Bibliothèque de Tarbes). On y lit : 1° Sentence arbitrale entre l’évêque et les habitants d’Aire, en 1332, page 132 à 139, tome XV ; 2° Extrait d’arrêt du Conseil qui déboute l’évêque d’Aire du péage, tome XVI, p. 70 ; 3° Relation du siège d’Aire 1616, tome XV, p. 53 à 60 —  Lib. Joan. Aurali, in Eucliden Francisci Flussatis Candallæ . — Louvet de Beauvais, Hist. de Guyenne . —  Lettres, titres et mémoires du Clergé de France —  Manuscrit des Bénédictins de Saint-Sever. — Mandement de l’évêque d’Aire qui prescrit une quête pour l’achèvement de la construction du grand Séminaire. — Marca, Hist. du Béarn . —  Mémoire de la Cité d’Ayre , par de Peich. —  Mercure Français, histoire de notre temps . — Montgaillard, Descriptio Vasconiœ II , cahier du tome II, diocèse d’Aire ; Archives du grand Séminaire d’Auch, n°140 et 141. — Montluc ( Commentaires de). —  Monographie du collège d’Aire , par Jules Bonhomme. — Moreri, Diction. Histor . —  Notre-Dame de Buglose , par Labarrère. —  Numismatique moderne , par Roret. — Oihenart, Noti utriusque Vascon. —  Oraison funèbre , de M gr  Savy. —  Pèlerin (le) , journal publié à Aire. —  Petite Revue catholique d’Aire et de Dax . —  Pouillé du diocèse d’Aire , par l’abbé Cazauran. — Procès-verbaux des visites pastorales de M gr  Ganjac (Aire). —  Rolles gascons . — Sidonius Apollinaris. — Taillebois, Le Temple de Mars Lelhumnus à Aire, les Inscriptions Aturiennes ( Bulletin de Borda , t. X, etc.). —  Vie, lettres et sermons de Jean-Louis de Fromentières, évêque et seigneur d’Aire, mort en 1684 . —  Vie et travaux de J. d’Arcet , par Dizé, l’éminent chimiste d’Aire. —  Vita sancti Philiberti , etc.
Nous adressons nos sincères remerciements à nos amis qui ont bien voulu nous envoyer des documents historiques ; à MM. Ulysse Piraube et Blanchet ; Eugène Durand, de la Société des Gens de lettres ; à l’abbé Légé, auteur des diocèses d’Aire et de Dax sous la Révolution ; nous prions enfin M. l’abbé Lugat, ancien professeur d’histoire, et tous ceux qui se sont intéressés à cette œuvre historique, de recevoir ici un p

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