J avais promis à ma mère de revenir
85 pages
Français

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J'avais promis à ma mère de revenir , livre ebook

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Description

Moniek Baumzecer est un homme profondément marqué par ce qu’il a vécu durant la Seconde Guerre mondiale. Il ne passe pas une nuit sans que ses souvenirs le tourmentent. Il pleure alors sur sa famille et ses amis dont la quasi-totalité n’a pas échappé à la volonté des nazis d’exterminer les Juifs. Et surtout, il pleure sur sa mère qui n’aura jamais su qu’il a tenu sa promesse.
Juif de Lodz né à Radom en 1920, Baumzecer est le témoin de la défaite militaire de la Pologne, des discriminations envers les Juifs puis de leur ghettoïsation. Sportif et courageux, il répond pour sa famille à la réquisition pour le travail forcé sur les chantiers d’autoroutes allemandes. Il est ensuite transféré pour poser des câbles autour d’une usine dont dépend le camp de Christianstadt.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782304048179
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Moniek Baumzecer
J’avais promis à ma mère de revenir
Collection T É moignages de la Shoah

Le Manuscrit


ISBN: 9782304048179
© 2019 Le Manuscrit
Moniek Baumzecer




La collection « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
Avec la collection « Témoignages de la Shoah », réalisée en partenariat avec les éditions Le Manuscrit, la Fondation souhaite conserver et transmettre vers un large public la mémoire des victimes et des témoins des années noires des persécutions antisémites de 1933 à 1945.
Aux nombreux ouvrages déjà parus, la Fondation espère ainsi ajouter les récits de celles et ceux dont les voix sont restées jusqu’ici sans écho : souvenirs souvent enfouis au plus profond des mémoires individuelles ou familiales, récits parfois écrits mais jamais diffusés, témoignages publiés au sortir de l’enfer des camps, mais disparus depuis trop longtemps des rayons des bibliothèques.
Si quelqu’un seul ne peut décrire l’indicible, la multiplicité des récits peut s’en approcher.
En tout cas, c’est l’objectif que s’assigne cette collection à laquelle la Fondation, grâce à son Comité de lecture composé d’historiens et de témoins, apporte sa caution morale et historique.
Face à une actualité où l’instrumentalisation des conflits divers tend à obscurcir, confondre et banaliser ce que fut la Shoah, cette collection permettra aux lecteurs, chercheurs et étudiants de mesurer la spécificité d’une persécution extrême dont les uns furent acteurs, les autres complices, et face à laquelle certains restèrent indifférents et les autres héroïques.
Puissent ces ouvrages inspirer à leurs lecteurs le rejet de l’antisémitisme et de toute autre forme d’exclusion, et l’esprit de fraternité.
Simone VEIL
Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (septembre 2004)


Comité de lecture de la collection (2011)
Serge Klarsfeld, président
Henri Borlant, survivant de la déportation
Isabelle Choko, survivante de la déportation
Olivier Coquard, historien
Katy Hazan(OSE), historienne
Dominique Missika, historienne
Denis Peschanski, historien
Paul Schaffer, survivant de la déportation
Annette Zaidman, enfant cachée
Philippe Weyl, responsable de la collection
Correction : Laurence Beilvert
Voir les autres titres de la collection en fin de volume .


Dans la même collection
Murmures d ’ enfants dans la nuit , de Rachel Chetrit- Benaudis.
Auschwitz, le 16 mars 1945 , d’Alex Mayer.
Dernière Porte suivi de 50 ans après, une journée à Auschwitz ,
de Claude Zlotzisty.
À la vie ! Les enfants de Buchenwald, du shtetl à l ’ OSE ,
de Katy Hazan et Éric Ghozlan.
J ’ ai eu douze ans à Bergen-Belsen , d’Albert Bigielman.
Matricule A-16689. Souvenirs de déportation d ’ un enfant de
treize ans (mai 1944 - mai 1945) , de Claude Hirsch.
Jamais je n ’ aurai quatorze ans , de François Lecomte.
Sali , de Salomon Malmed.
Journal d ’ un interné. Compiègne, Drancy, Pithiviers. 12 décembre 1941
– 23 septembre 1942. Journal (volume I), Souvenirs et lettres (volume II), de Benjamin Schatzman.
Trois mois dura notre bonheur. Mémoires 1943-1944 ,
de Jacques Salon.
Vies interdites , de Mireille Boccara.
Retour d ’ Auschwitz. Souvenirs du déporté 174949 , de Guy Kohen.
Le Camp de la mort lente, Compiègne 1941-1942 ,
de Jean-Jacques Bernard.
Mille jours de la vie d ’ un déporté qui a eu de la chance ,
de Théodore Woda.
Évadée du Vél ’ d ’ Hiv ’, d’Anna Traube.
Journal de route, 14 mars-9 mai 1945 , de Jean Oppenheimer.
Mes vingt ans à l’OSE, 1941-1961 , de Jenny Masour-Ratner.
Aux frontières de l’espoir , de Georges Loinger et Katy Hazan.


Biographie de Moniek Baumzecer
1920 15 novembre : naissance de Moniek à Radom (Pologne) dans une famille juive hassidique pratiquante. Abram, son père, a épousé Estera Liba Fridman en 1911. De leur union naîtrons trois autres fils : Lejzer en 1917, Izaya (Charles) en 1921 et Samuel en 1930.
1930 La famille Baumzecer s’installe à Lodz rue Piotrkowska. Le père ouvre un magasin de tissus. Moniek fréquente une école privée juive.
1933 Moniek fait sa Bar-mitsva et est inscrit à une Jeshiva (école talmudique), son père étant désireux qu’il devienne rabbin.
1936 Moniek arrête ses études et travaille avec son père au magasin. Parallèlement, il s’inscrit au club sportif juif des Maccabi de la ville et pratique plusieurs sports dont la boxe.
1938 Il devient champion junior (pois coq) de Pologne lors d’un championnat national de boxe à Lodz.
1939 1 er septembre : les armées allemandes envahissent la Pologne.
Moniek part à pied avec ses frères Lejzer et Izaya pour défendre Varsovie. La ville est bombardée. Les frères fuient vers l’Est. Les Allemands sont victorieux.
24 septembre : ils sont de retour à Lodz occupé depuis le 8 septembre.
Novembre : la région est incluse dans le III e Reich, les noms germanisés et les juifs connaissances les premières mesures discriminatoires.
Les Baumzecer sont expulsés et trouvent un nouveau logement Zietenstrasse (auparavant rue Zawadzka, aujourd’hui Prochnika). Le magasin de tissus est saisi.
1940 Moniek parvient à se faire établir une carte d’identité d’« aryen » polonais au nom de Marian Marcinkowski.
Février : les autorités allemandes établissent un ghetto pour les juifs dans la ville : les six membres de la famille s’installent dans une chambre rue Kranikweg (antérieurement Zurawia).
Moniek décide de rester avec sa famille et déchire ses faux-vrais papiers.
Mai : fermeture du ghetto.
10 décembre : Moniek répond pour sa famille à la réquisition afin d’aller travailler en Allemagne à la construction d’une autoroute. Il prend le train en direction de Francfort-sur-l’Oder (land de Brandebourg actuel, Allemagne).
12 décembre : il arrive à Selchow (Brandebourg, au nord-est de Berlin) et participe à la construction du camp lié au chantier de l’autoroute Francfort-sur-l’Oder/Posen (Poznan) auquel il va travailler les mois suivants.
1941 Juillet : le camp de Selchow est dissout. Moniek est transféré au camp de Grunow (Brandebourg, au sud-est de Berlin) pour travailler à la suite de l’autoroute.
1942 Début de l’année : Moniek intègre le camp de Christianstadt am Bober (Basse-Silésie , Pologne) rattaché à l’entreprise chimique Dynamit AG . Il pose des câbles électriques autour de l’usine.
Moniek a une relation amoureuse avec la cuisinière du camp. Suspecté de cette « souillure raciale », il est arrêté par la Gestapo et emprisonné dans une prison de Francfort-sur-l’Oder.
Fin novembre : après avoir été jugé lors d’un procès en son absence à Berlin, il est envoyé au camp de concentration et d’extermination de Mauthausen (Autriche actuelle) où il arrive le 27.
Après quinze jours de quarantaine, il travaille à la carrière attenante.
1943 Janvier : il travaille à l’aménagement d’un stade pour les SS.
3 février : il échappe au massacre par les SS des juifs de son Kommando opéré en représailles de la victoire soviétique à Stalingrad la veille.
4 février : il est sélectionné pour servir de cobaye humain pour l’inoculation du typhus : il tombe gravement malade.
21 mars (vers le) : il reprend le travail sur le chantier de construction du stade.
Fin juillet : Moniek est transféré en train au camp d’Auschwitz.
3 août : il arrive à au camp d’Auschwitz I. Il est tatoué : matricule 136 859. Après une période de quarantaine, il est intégré dans un Kommando en tant que maçon et travaille au camp d’Auschwitz II-Birkenau puis au camp de Babice dépendant d’Auschwitz.
1945 18 janvier : devant l’avancée du front soviétique, les nazis décide l’évacuation des déportés des camps vers l’ouest : Moniek quitte Auschwitz et commence la « marche de la mort ».
25 janvier : Moniek arrive en wagon découvert au camp de Mauthausen.
29 janvier : il intègre le Kommando de Melk dépendant de Mauthausen attaché aux usines d’armement dans les montagnes.
Début avril : il est transféré en train au camp d’Ebensee (Tyrol, Autriche) où il fait des travaux de terrassement.
6 mai : les troupes américaines libèrent le camp. Moniek alité, reprend peu à peu des forces.
25 mai (après le) : Moniek part avec la Brigade juive pour un camp de rapatriés à Salzbourg.
1946 Janvier : décidé à partir en Palestine, Moniek, avec d’autres juifs rescapés, va à Mod

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