Fabuleux hasards
141 pages
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Fabuleux hasards , livre ebook

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Description

Quand Horace Walpole a inventé la science qu'il appela de ce doux néologisme qu'est sérendipité, il mit enfin un nom à un concept clé dans la recherche : le hasard.

Les chemins qui mènent à la découverte de médicaments ne sont pas tous gravés dans le marbre de la science ou de l'orthodoxie des procédures, loin s'en faut : un fabuleux hasard est souvent intervenu, servi par l'intuition ou l'attention de chercheurs ; l'étude et l'exploitation de ce hasard a donné naissance à cette « sérendipité », science initiée par les anglo-saxons.

Cet ouvrage retrace les chemins parcourus pour mener à la découverte d'une trentaine de médicaments qui ont tous en commun ce parcours original. Il en est ainsi d'histoires illustres comme celles de la découverte de la pénicilline par Fleming ou de l'insuline par Banting et Best mais aussi d'autres moins connues, révélées par l'enquête des auteurs, comme le modafinil (lutte contre le sommeil) ou la cyclosporine (greffe d'organes). >La sérendipité a contribué également au renouveau de larges secteurs thérapeutiques, comme la psychiatrie dans les années 50, lorsque des médicaments comme le Largactil®, le Valium® ou les benzodiazépines ont fait leur apparition, ou la cancérologie, avec le cis-platine, la navelbine ou le taxotère. Hasard toujours présent dans ce qui a constitué l'un des éléments de la libération de la femme, la découverte de la pilule. Au-delà de la simple histoire de la découverte de nouveaux médicaments, cet ouvrage met également en exergue la persévérance de certains chercheurs comme Henri Laborit dont le nom est lié à celui du Largactil®, Frank Berger à celui de l'Equanil®, Roland Kuhn à celui de l'imipramine (Tofranil®) et Ernest Fourneau et Auguste-Louis Loubatières à celui des sulfamides antibactériens et hypoglycémiants.

Ces nombreux exemples valorisent le travail des chercheurs qui, parfois au péril de leur vie comme pour Roger Althounyan (antihistaminique) ou John Cade (lithium), ont su faire triompher leurs recherches ; car comme l'affirmait Pasteur, le hasard ne favorise que des esprits préparés…


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2009
Nombre de lectures 1
EAN13 9782759803361
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Claude BohuonetClaude Monneret
FABULEUX
HASARDS
HISTOIRE de laDÉCOUVERTE deMÉDICAMENTS
Le hasard ne favorise que des esprits préparés
FABULEUX HASARDS
Histoire de la découverte de médicaments
FABULEUX HASARDS
Histoire de la découverte de médicaments
Claude MONNERET
et Claude BOHUON
Préface de Maurice Tubiana
17, avenue du Hoggar – P.A. de Courtabœuf BP 112, 91944 Les Ulis Cedex A
Adaptation de Michel Zelvelder. Maquette et mise en pages : Facompo Imprimé en France
ISBN : 978-2-7598-0378-1
Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinés à une utilisation collective », et d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants er cause est illicite » (alinéa 1 de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal. © EDP Sciences, 2009
Le hasard ne favorise que des esprits préparés.
L. PASTEUR
Sommaire
Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’acide valproïque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’amiodarone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’aspirine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les benzodiazépines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La chlorpromazine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le cis-platine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La clonidine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le cromoglycate de sodium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La cyclosporine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le gardénal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Glivec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’héparine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’imipramine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9 13
19 21 24 28 31 35 37 39 42 47 50 52 57
7
F A B U L E U X H A S A R D S
L’insuline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’iproniazide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Lipiodol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Lipitor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le lithium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le LSD ou acide lysergique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ® Le méprobamate ou Équanil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La metformine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le minoxidil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le mofadinil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La navelbine et la vinflunine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La pénicilline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La pilule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le ramipril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ® Le SAHA ou Vorinostat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les sulfamides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le taxotère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La thalidomide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le viagra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ® Le ziconotide ou Prialt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ouvrages généraux consultés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8Sommaire
59 65 68 70 74 77 81 85 88 90 94 98 102 105 108 112 116 119 125 128
131 137 139
Préface
Sous un titre apparemment modeste, les professeurs C. Bohuon et C. Monneret, deux chercheurs de haut niveau, membres de l’Académie de Pharmacie, abordent, par une voie d’approche inusuelle, un problème fon-damental, celui de la découverte scientifique. Ils analysent à la lumière de multiples exemples choisis dans leur domaine qui est celui des médica-ments, le rôle du hasard. Leurs exemples montrent que seuls savent en tirer partie les « esprits préparés » comme le dit un texte célèbre de Pasteur qu’ils citent. Mais, qu’est-ce qu’un esprit préparé ? La trentaine d’exemples qu’ils analysent montre que c’est quelqu’un ayant une solide culture scientifique, ayant déjà beaucoup réfléchi, travaillé sinon exactement dans le domaine où ils vont faire leur découverte, du moins sur des sujets voisins.
Les auteurs citent l’exemple, pris par Pasteur, d’Oersted qui découvre par hasard l’électromagnétisme. Certes, le hasard a joué un rôle, mais Oersted faisait des recherches sur le courant électrique et connaissait bien le magnétisme, le fait inattendu qu’il a observé (la déviation d’une aiguille aimantée pendant qu’on fait passer à proximité un courant électrique) a été le déclic qui lui a fait faire le lien entre deux domaines où il était expert.
On peut prendre un autre exemple où Pasteur lui-même est impliqué. Pasteur étudiait le choléra des poules et cultivait dans son laboratoire le
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