Fonction de centre de crise du service des urgences du CHR de Fort-de-France

Louis-Léonce Lecurieux-Lafferronnay

Description

Qu'est-ce qu'une crise psychologique ? Comment gérer les urgences psychiatriques ? Dans cette étude, l'auteur montre ainsi comment, à défaut de véritables centres de crise, le service des Urgences du CHR de la Meynard, ouvert en 1984, permet de résoudre certains troubles de l'adaptation. Après une épidémiologie descriptive, l'auteur s'attache à formuler des perspectives pour l'avenir de la consultation psychiatrique aux urgences. Diagnostics, prise en charge d'urgence... Portant sur plus de 700 dossiers dont 275 troubles de l'adaptation, la thèse de médecine de Louis-Léonce Lecurieux-Lafferronnay, si elle remonte à 1988, n'en est pas moins une rigoureuse cartographie de la psychiatrie martiniquaise et démontrait déjà à l'époque la nécessité de structurer un véritable centre d'accueil et d'écoute permettant d'éviter le passage par les urgences médicales. Une étude de terrain qui entend inviter à réfléchir à la politique des soins d'aujourd'hui et de demain.

Sujets

• Médecine
• Médecine Générale
• MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
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• Sciences humaines
• Sciences humaines et sociales
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• Hôpital psychiatrique
• Crise
• Urgences
• Santé
• Psychologie

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 26 août 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342054934
• Langue: Français

Extrait

Fonction de centre de crise du service des urgences du CHR de Fort-de-France
Louis-Léonce Lecurieux-Lafferronnay
Société des écrivains

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Fonction de centre de crise du service des urgences du CHR de Fort-de-France
 
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Je dédie ce travail à ma mère, Christiane ANGLIONIN, infirmière au C.H. spécialisé de Colson
 
 
 
À notre président de thèse
Monsieur le professeur Pierre MORON
Professeur des universités (psychiatrie)
Médecin des hôpitaux
Chevalier des Palmes académiques
Nous vous remercions de la confiance que vous nous avez accordée.
Nous vous exprimons notre gratitude pour l’honneur que vous nous faites de présider ce jury.
À nos juges
Monsieur le professeur Bernard CATHALA
Professeur des universités (anesthésiologie)
Médecin des hôpitaux
Pour l’honneur que vous nous faites d’accepter de juger notre travail.
Monsieur le professeur Philippe ARLET
Professeur des universités (médecine interne)
Médecin des hôpitaux
Nous sommes honorés de vous compter parmi nos juges .
Monsieur le docteur Lucien MILLET
Chargé de cours à la faculté
Nous vous remercions vivement d’avoir bien voulu accepter de juger ce travail.
Monsieur le docteur André Pierre FABRE
Chargé de cours à la faculté
Nous vous remercions vivement d’avoir bien voulu siéger dans ce jury.
Monsieur le docteur Marcel DAHAN
Chargé de cours à la faculté
Nous vous remercions d’avoir accepté notre invitation, vous nous faites l’honneur de participer à ce jury.
À Monsieur le docteur Jean PAVILLA
Neuropsychiatre attaché au CHR de Fort-de-France
Codirecteur de notre thèse
Nous vous remercions de nous avoir guidés dans ce travail.
Votre expérience nous a été très précieuse et nous a enrichis.
À Madame le docteur Jeanine KETTERLE
Chef du service des urgences du CHR de la Meynard
Nous vous remercions de nous avoir permis de réaliser notre étude dans votre service.
À mes maîtres
Aux médecins-chefs qui m’ont accueilli dans leur service
Monsieur le docteur B. REY (chirurgie, C.H. de Decazeville)
Monsieur le docteur M. BARDIER (chirurgie, C.H. de Saint-Gaudens)
Monsieur le docteur J. BOKOR (neurochirurgie, CHR de Fort-de-France)
Monsieur le docteur D. TRYSTAM (psychiatrie, C.H.S. de Colson)
Je vous remercie vivement d’avoir contribué à m’apprendre la médecine.
À mes maîtres
À tous ceux qui m’ont enrichi de leur expérience.
 
Messieurs
Le docteur Léon ANGLIONIN
Le regretté professeur POULHES (chirurgie gynécologique)
Le regretté professeur FICAT (chirurgie orthopédique)
Le professeur J. GAILLARD et son assistant
Le docteur M. DAHAN (chirurgie thoracique)
Le professeur B. CATHALA et ses assistants (bloc de réanimation respiratoire, centre anti-poison)
Le professeur J. M. SUC (néphrologie) et ses assistants
Le professeur D. DURAND et le docteur TON-THAT
Le professeur J. ESCAT et le professeur G. FOURTANIER (chirurgie digestive)
Le docteur GAYRAUD (rééducation fonctionnelle)
Le docteur CLAVERIE (pédiatrie)
Les professeurs Y. LE TALLEC et P. ARLET (médecine interne) ainsi que le docteur VILLAIN
Le professeur J. BECUE (chirurgie gynécologique)
Le professeur P. MORON et le docteur F. HEIM
(pour les diplômes universitaires de psychologie médicale et de thérapies comportementales)
 
Le professeur M. MANSAT
(pour le diplôme universitaire de traumatologie du sport)
 
Le docteur Y. R. BRICE (psychiatrie)
 
À ma mère, Christiane ANGLIONIN
À mon père, Louis Marius LECURIEUX-LAFFERRONNAY
 
Aux regrettés :
Papy Gilbert ANGLIONIN, Mamie Paulette MARZAJOLI
Papa Doudou Léonce MADKAUD, Maman Téter Esther LECURIEUX-LAFFERRONNAY
 
À mon regretté parrain Ti Maurice MADKAUD
À ma marraine Gilberte SAUVEUR
À mes frères et sœurs
À tous mes parents
À Virginie, Louise, Frantz et Érika, mes filleuls
À toutes mes amies, à tous mes amis
À celles qui ont contribué à dactylographier cette thèse : Annie, Nicole et les autres
À tous ceux qui m’ont aidé à quelque niveau que ce soit
J’exprime ma gratitude et mes meilleurs sentiments.
 
 
 
 
 
 
« L’individu est soumis à la vie biologique : il ne choisit pas de naître ni généralement pas de mourir, au mieux, il est un maillon de la chaîne. Il peut choisir de donner un sens au processus, dans l’échange : il devient une personne parmi et avec les autres, aimant, riant et travaillant. Un sens est donné activement par l’Homme à des faits qui, en eux-mêmes, n’en ont pas… »
Extrait de l’intervention du professeur Gérard PASCALIS au XXIXe colloque de la société de psychologie médicale de langue française (Nantes, 24 et 25 octobre 1986)
Préface
Au cours de nos stages d’étudiant hospitalier, nous avons fréquenté le bloc de réanimation respiratoire à l’hôpital Purpan du centre hospitalier de Toulouse.
Nous avons pu être confrontés à ce que l’on appelait des « intox ». Il s’agissait le plus souvent de suicidants qui subissaient alors lavage gastrique, diurèse forcée et réanimation. Le psychiatre pouvait ensuite intervenir et l’ exeat du patient n'avait lieu qu’après confrontation des avis des somaticiens et du psychiatre.
Lors de nos stages d’internat de médecine générale dans les hôpitaux de Decazeville et de Saint-Gaudens, nous avons été confrontés, comme la plupart de nos collègues, à ces détresses psychologiques. L’interne recueillait les informations, rédigeait son observation et mettait en route sa thérapeutique. Il s’agissait de rétablir le plus vite possible l’homéostasie. En cas de T.S. (tentative de suicide), le patient devait être vu par le psychiatre.
Pendant notre service national au centre de transmission marine de Villepinte, nous avons pu constater chez certains « appelés » vulnérables des troubles de l’équilibre psychologique induits par : le changement d’habitat, la séparation du milieu familial, la vie communautaire, l’arrêt des activités professionnelles ou des études, les conflits avec les supérieurs, etc.
Dans certains cas, il s’avérait urgent de confier les jeunes recrues au psychiatre de l’hôpital militaire de la région afin qu’il mette en œuvre la procédure de réforme.
De retour à la Martinique pour achever notre internat, nous avions à effectuer deux gardes au service des urgences médicales chaque mois. Au cours de nos gardes, nous avons eu à faire face à des situations de crise psychologique qui, dans certains cas, se manifestaient par des tentatives de suicide. Le docteur Jean PAVILLA, neuropsychiatre attaché au service des urgences du centre hospitalier régional, nous expliquait qu’à défaut de véritable centre de crise, le service des urgences du centre hospitalier régional la Meynard permettait de résoudre des crises psychologiques pendant des hospitalisations de courte durée.
Nous remercions le docteur Jean PAVILLA de nous avoir permis l’accès aux dossiers de la consultation psychiatrique du service des urgences. Nous avons pu explorer tous les dossiers de l’année 1987.
I. Introduction
Nous commencerons cette étude en faisant une définition de la notion de « crise psychologique » à l’aide du DSM-III. Nous nous focaliserons plus spécialement sur la notion de « troubles de l’adaptation ».
Dans un deuxième temps, nous vous présenterons le CHR de Fort-de-France, étant donné cette grande innovation dans le domaine de la santé en Martinique qui s’est produite pendant l’année 1984, c’est-à-dire l’ouverture du CHR de la Meynard.
Dans l’enceinte du centre hospitalier, nous vous ferons un aperçu du fonctionnement de la consultation psychiatrique...