Hominisation et transhumanisme
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Description

L’hominisation, au regard de l’évolution darwinienne, comprend le développement anatomique et l’émergence de la conscience et de la créativité. Ses étapes essentielles portent sur des périodes qui ont vu l’éclosion de techniques qui, avec l’action de facteurs de l’environnement, ont influencé son évolution.


La connaissance du code génétique a suscité la modification ciblée du génome. Cette transformation permet de créer des êtres porteurs d’attributs d’Homo sapiens et d’envisager l’évolution anthropique, objectif transhumaniste qui doit être subordonné à la conscience éthique de l’Humanité.



Théophile Godfraind est Professeur émérite de Physiologie et de Pharmacologie de l’Université Catholique de Louvain et Editeur en Chef de Frontiers in Pharmacology. Il est Membre honoraire et Ancien Président de l’Académie royale de Médecine de Belgique, membre de l’Academia Europaea, de l’Académie Nationale de Médecine et de l’Académie Nationale de Pharmacie de France ainsi que Docteur Honoris causa de plusieurs Universités.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 13
EAN13 9782803105687
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

HOMINISATION ET TRANSHUMANISME
THÉOPHILEGODFRAIND
Hominisation et Transhumanisme
Académie royale de Belgique rue Ducale, 1 - 1000 Bruxelles, Belgique www.academieroyale.be
Informations concernant la version numérique ISBN : 978-2-8031-0568-7 © 2016, Académie royale de Belgique
Collection L’Académie en poche Sous la responsabilité académique de Véronique Dehant Volume 84
Diffusion Académie royale de Belgique www.academie-editions.be
Crédits Conception et réalisation : Laurent Hansen, Académie royale de Belgique
Couverture : Loredana Buscemi, Académie royale de Belgique
Publié en collaboration avec
Avertissement
Cet ouvrage ne contient pas de figure. Cependant, les lecteurs trouveront des illustrations pertinentes sur la copie YouTube de ma leçon au Collège Belgique intitulée « De l’hominisation à l’humanisation du vivant »en utilisant le lien suivant : https://youtu.be/ekm1kg7Wths
Introduction
Après le Big Bang survenu il y a 13,8 milliards d’années, s’est formé il y a 4,6 milliards d’années le système solaire dont la terre fait partie. Il y a environ 3,8 milliards d’années, la vie a commencé sur terre sous la forme d’organismes unicellulaires. La mise en route de l’évolution a progressivement amené des organismes multicellulaires de plus en plus complexes jusqu’aux primates dont les humains font partie. Ces derniers sont apparus à la suite d’un long processus évolutif dénommé hominisation.
L’hominisation est relative à Homo sapiens. Ce terme fut utilisé pour la première fois par Pierre Teilhard de Chardin en 1923 dans un texte inédit. La première publication de cette formulation a été celle d’Édouard Le Roy dans l’ouvrage intituléLes origines humaines et le développement de l’intelligenceson cours du Collège de France entre 1927 et rapportant 1928. L’hominisation peut être définie comme l’ensemble des modifications qui ont amené l’évolution des espèces vivantes vers un être qui présente des attributs morphologiques et cognitifs qui le caractérisent et l’individualisent. Cet être de la classe des mammifères est Homo sapiens, apparu à la fin de l’arbre évolutif des homininés.
Hominisation et humanisation ne sont pas synonymes. L’humanisation de la nature fut une thèse marxiste, forgée par Karl Marx lui-même, qui considérait que le travail de l’homme est une activité transformatrice de la nature, menant à l’aliénation à laquelle l’humanité la soumettait, en particulier par la culture du sol. On définit actuellement l’humanisation comme étant l’action de modifier un environnement en vue du bien-être de l’homme. Quand le terme s’applique à la sociologie, il comprend la constitution de relations interhumaines plus respectueuses des personnes actives dans des structures administratives ou industrielles, dans le but de rendre leur activité la moins pénible possible. Ce terme peut également s’étendre aux relations interpersonnelles regardant par exemple la bienveillance et la compassion comme des déterminants de l’humanisation sociologique. Dans le domaine de la recherche biomédicale, l’humanisation consiste à introduire du matériel humain dans un être vivant. Si ce matériel est de nature génétique et qu’il s’exprime chez son récepteur, il peut en résulter un changement des caractéristiques morphologiques et/ou fonctionnelles de ce dernier qui devient de la sorte un être original qui n’existait pas jusqu’alors dans la nature.La science biomédicale ouvre par 1 cette réalisation des perspectives nouvelles à l’humanité .
2 Transhumanisme est un terme proposé par Julian Huxley dansNew Bottles for New Wine pour décrire un développement anthropique d’Homo sapiens vers une espèce aussi différente de lui que lui-même l’est de l’homme de Pékin. Ce concept a produit un bouillonnement intellectuel et culturel proposant de parfaire l’évolution humaine en faisant appel aux NBIC, acronyme des disciplines suivantes : nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives. Le transhumanisme est explicité sur le site web Humanity+. Il se présente 3 comme une organisation dont le but est l’élévation de la condition humaine . Du point de vue biologique, il est lié par la technologie génétique à l’humanisation du vivant. Dans cette constellation néologique, s’ajoute le posthumanisme également défini sur le site web Humanity+. On y lit que le posthumanisme implique un changement si profond et si radical de l’humanité actuelle, qu’il échappe à toute spéculation possible. Peut-on le penser comme un bond cognitif semblable à celui menant de l’Australopithèque à Homo sapiens ? Rien n’est moins sûr, la situation future étant impensable. Dès lors, cette éventualité insaisissable ne sera pas traitée dans ce livre. L’hominisation et le développement récent de l’humanisation des êtres vivants feront l’objet du présent ouvrage qui envisagera aussi la transhominisation, néologisme forgé pour rapporter les modifications de l’humain par la technologie biomédicale et par les NBIC qui sont prônées par le transhumanisme.
Selon Darwin, « au cours successif des âges, de lentes et progressives transformations nous 4 échappent jusqu’à ce que la main du temps les ait marquées de son empreinte ». Ces transformations nous amènent à notre présent. C’est leur connaissance, c’est-à-dire le savoir sur l’évolution du vivant qui peut nous aider à comprendre la vie qui nous entoure. Après avoir résumé les principales étapes de l’évolution humaine, j’aborderai les conséquences biologiques et les problèmes bioéthiques résultant de la transmission de matériel humain chez les animaux et les végétaux. Je n’omettrai pas d’illustrer l’importance que présente cette transmission pour les progrès de la thérapeutique médicale. Enfin, comme les techniques de transgénèse chez l’animal ont une efficacité indiscutable, se pose la question de la modification ciblée du génome humain non seulement dans une visée thérapeutique, mais avec l’apport éventuel de la biologie de synthèse, vers un objectif de réalité augmentée. Nous entrerons ainsi dans le domaine du transhumanisme. C’est pourquoi j’examinerai d’abord l’hominisation afin d’éclairer les conséquences de l’humanisation du vivant et de la transhominisation.
L’objet du présent ouvrage peut se comprendre comme l’histoire commune des humains au regard de l’évolution darwinienne. Cette histoire a commencé quand la lignée menant aux humains s’est séparée de la lignée menant aux grands singes, il y a environ 10 millions d’années. J’ai choisi d’en aborder quelques étapes qui m’ont paru essentielles. Elles porteront sur des périodes qui ont vu l’éclosion de techniques qui ont influencé l’évolution de l’humain. Vu la taille de l’ouvrage leur description sera forcément résumée. J’espère toutefois que cet exposé mettra en évidence l’action de facteurs de l’environnement sur l’évolution darwinienne. Dans la conclusion finale se posera la question de l’évolution anthropique qui est celle causée par l’homme lui-même, ce qui motive la nécessité d’un dialogue éthique à propos des changements génétiques qui en découleront.
C 1 HAPITRE
L’hominisation
L A MISE EN ÉVIDENCE OBJECTIVE DE LA SÉLECTION NATURELLE
I ’ 4,6 ’ . L L EST ADMIS QUE LA TERRE S EST FORMÉE IL Y A MILLIARDS D ANNÉES ES PREMIÈRES TRACES DE VIE  ’ 3,8 ’ . I TERRESTRE DATENT D ENVIRON MILLIARDS D ANNÉES L EXISTE UNE ÉCHELLE DES TEMPS GÉOLOGIQUES  ’ . L QUI A ÉTÉ ÉTABLIE POUR DATER LES ÉVÈNEMENTS QUI SONT SURVENUS PENDANT L HISTOIRE DE LA TERRE A  ’U DÉFINITION DES TEMPS GÉOLOGIQUES EST ASSURÉE PAR L NION INTERNATIONALE DES SCIENCES  (UISG) ’ICSU. T , ’UISG GÉOLOGIQUES QUI FAIT PARTIE DE L OUS LES QUATRE ANS L REVOIT SES  ’ CLASSIFICATIONS DEPUIS L ABANDON DES ANCIENNES NOMENCLATURES QUI CONSIDÉRAIENT LES ÈRES E,SECONDAIRE,TERTIAIREETQUATERNAIRE. LACLASSIFICATIONACTUELLECONSIDÈRE :ÈRE, PRIMAIR PÉRIODE,ÉPOQUE. L’HISTOIREDELATERREESTDÉCOUPÉEENQUATREÈRESDONTLESTROISPREMIÈRES  4 ’ ’ . L’ COUVRENT LES PREMIERS MILLIARDS D ANNÉES DE L HISTOIRE DE LA TERRE ÈRE QUI INTÉRESSE 6 LHOMINISATIONESTLÈRECÉNOZOÏQUE(PRÉCÉDEMMENTAPPELÉETERTIAIRE). ELLEPORTESUR6×6 10 . P , ’ ANNÉES AR DÉFINITION L HOMINISATION A DÉBUTÉ LORS DE LA SÉPARATION DE LA LIGNÉE HUMAINE DE 6 celle des chimpanzés à l’époque du Miocène qui s’étend entre –23 et –7 × 10 années du temps RÉSENT. LES AUSTRALOPITHÈQUESSESONTDÉVELOPPÉSPENDANTLE PLIOCÈNE (DE6À–2,6 P 6 6 × 10ANNÉES)ET HOMOSAPIENSESTSURVENUPENDANTLE PLÉISTOCÈNE–(2,6À10–0,126 × ) ANNÉES QUI EST AU POINT DE VUE CLIMATIQUE LE TEMPS DES GRANDS CYCLES GLACIAIRES DE ’ N . L’ ’H –1 2× L HÉMISPHÈRE ORD AGRICULTURE ET LA SÉDENTARISATION DATENT DE L OLOCÈNE DÉBUTANT À 3 10 . P ’A ANNÉES LUSIEURS AUTEURS PARLENT DE L NTHROPOCÈNE POUR CARACTÉRISER LE TEMPS DES  ’ . D MODIFICATIONS GÉOLOGIQUES GÉNÉRÉES PAR L HUMANITÉ ES DISCUSSIONS SONT EN COURS POUR EN établir le début.
S D , év’olution espèces. I ELON ARWIN LA SÉLECTION NATURELLE EST UN MÉCANISME MOTEUR DE L DES L ’ ’ L A DÉFINIE COMME ÉTANT L AVANTAGE QUE PRÉSENTENT LES INDIVIDUS PORTANT UN CARACTÈRE FAVORISANT NTDONNÉ. CECILEURASSUREUNED LA SURVIE ET LE DÉVELOPPEMENT DANS UN ENVIRONNEME ESCENDANCE  ’ . I PLUS IMPORTANTE QUE CELLE DES INDIVIDUS N AYANT PAS CE CARACTÈRE L EN RÉSULTE QU AU FIL DES générations, ’ adaptation . L CE MÉCANISME EXPLIQUE L DES ESPÈCES À LEUR ENVIRONNEMENT A THÉORIE environnement DE LA SÉLECTION NATURELLE PERMET DE METTRE AU CLAIR ET DE COMPRENDRE COMMENT L évolutionpopulationsSE RÉPERCUTE SUR L DES ESPÈCES ET DES EN DÉTERMINANT LA SÉLECTION DES INDIVIDUSLESPLUSADAPTÉS. ELLECONSTITUEDONCUNASPECTFONDAMENTALDELATHÉORIEDE LÉVOLUTION. DE , FAÇON SOMMAIRE LA SÉLECTION NATURELLE RÉSULTE DES VARIATIONS GÉNÉTIQUES 5  ’ . A , C OBSERVÉES ENTRE LES INDIVIDUS D UNE MÊME ESPÈCE INSI ONRAD ET SES COLLÈGUES ONT RAPPORTÉ EN2011QUECHAQUEPERSONNEHUMAINEPRÉSENTEENMOYENNE60MUTATIONSQUILADIFFÉRENCIENT  . D , , ’ - - DE SES PARENTS ANS LA MAJORITÉ DES CAS CES MUTATIONS SONT DITES NEUTRES C EST À DIRE QU ELLES ’ ’ N EXERCENT AUCUNE INFLUENCE SUR LE FONCTIONNEMENT DE L ORGANISME ENFANT PAR RAPPORT À ’ . L L ORGANISME PARENT A SÉLECTION NATURELLE OPÈRE QUAND LA MUTATION CONFÈRE UN AVANTAGE VITAL par rapport aux parents dans un environnement donné.
L’HYPOTHÈSEDÉVELOPPÉEPAR CHARLES DARWINRESSEMBLAITÀCELLEQUE WALLACEAVAIT  . T , ’ , DÉVELOPPÉE INDÉPENDAMMENT DE LUI OUTEFOIS ELLE N A PAS RECUEILLI UN ASSENTIMENT UNIVERSEL CERTAINSINVOQUANTSONABSENCEDEDÉMONSTRATIONPOURLAREJETER. D’AUCUNS,DABORDAUXUSA,  ’intelligent designLUI ONT MÊME OPPOSÉ VIGOUREUSEMENT LE RÔLE DE L ASSURANT LA FORMATION DE  , NOVO DES ORGANISMES VIVANTS MAIS ILS N ONT PAS APPORTÉ DE FAIT OBJECTIF EN FAVEUR DE CETTE . L’ D W . E THÉORIE HYPOTHÈSE DE ARWIN ET ALLACE EST BASÉE SUR DES POSTULATS MESURABLES LLE SE  ’ . C DEVAIT D ÊTRE DÉMONTRÉE ETTE DÉMONSTRATION EXIGE L IDENTIFICATION DES VARIATIONS DE CHAQUE  , INDIVIDU DANS UNE POPULATION DONNÉE LA MESURE DU NOMBRE DE DESCENDANTS DE CHAQUE VARIANT
 . SUR PLUSIEURS GÉNÉRATIONS AINSI QUE CELLE DES CHANGEMENTS SURVENANT DANS LEUR ENVIRONNEMENT CONSIDÉRANTLETEMPSDEGÉNÉRATIONDELAPLUPARTDESESPÈCES,LADÉMONSTRATIONPARAISSAIT  . P , ’ P R CONSTITUER UN DÉFI PRATIQUEMENT INSURMONTABLE OURTANT CELA N A PAS REBUTÉ ETER ET OSEMARY 6 Grant ’ G QUI ONT DÉCIDÉ D OBSERVER LES PINSONS SUR UNE ÎLE DES ALAPAGOS OÙ NICHENT DEUX PÈCESDEPINSONS:Geospiza fortisETGeospiza scandensQUIYRENCONTRENTPARFOISDAUTRES ES . P R G , 400 ESPÈCES ETER ET OSEMARY RANT ONT RÉCEMMENT RAPPORTÉ DANS UN LIVRE DE PAGES INTITULÉ 40 ans d’évolution,LESRÉSULTATSPRINCIPAUXDE 40ANNÉESDOBSERVATIONSEFFECTUÉESSURLES  D ’ D M , ’ G PINSONS DE ARWIN DANS L ÎLE APHNÉ AJOR UNE DES PLUS PETITES DE L ARCHIPEL DES ALAPAGOS  D . C ’ ’ QUI FUT VISITÉ PAR ARWIN ETTE ÉTUDE LEUR A PERMIS D ÊTRE LES TÉMOINS DIRECTS DE L ÉVOLUTION  , ’ , ’ . DES VERTÉBRÉS QUI JUSQU À PRÉSENT N ÉTAIT RAPPORTÉE QUE PAR DES ARGUMENTS INDIRECTS L’ ’ OBSERVATION DES OISEAUX DE L ÎLE SOIGNEUSEMENT IDENTIFIÉS A PORTÉ SUR UN LARGE ÉVENTAIL DE MÈTRES :ÉCOLOGIQUES,COMPORTEMENTAUX,GÉNÉTIQUES,INCLUANTLENREGISTREMENTDESC PARA HANTS  , ADN, , . DES OISEAUX LES ANALYSES DE LEUR LEUR MODE ALIMENTAIRE LEUR COMPORTEMENT REPRODUCTIF D ’ , G . E 1973, ARWIN AVAIT NOTÉ L ASPECT DES BECS DES PINSONS LES RANT EN ONT EFFECTUÉ LA MESURE N LESLONGUEURSDESBECSDEfortisETscandensNEDIFFÉRAIENTGUÈRE,CEQUINÉTAITPLUSLECASEN 2012. E 1982, ’ G,eospiza magnirostrisN UNE AUTRE POPULATION S EST ÉTABLIE SUR L ÎLE AMENÉE PAR E N . I G,eospiza L INO L Y EUT AUSSI OCCASIONNELLEMENT LA PRÉSENCE D UN PINSON DE PETITE TAILLE fuliginosa., ,C ’ ES IMMIGRANTS ONT PARTICIPÉ À L HYBRIDATION QUI AVEC LA COMPÉTITION A JOUÉ UN GRANDRÔLEDANSLÉVOLUTIONDESPINSONS. SILAMORPHOLOGIEDEG. fortisAMONTRÉPLUSDE VARIATIONSSPONTANÉES,CELLEDEG. scandensAÉTÉPLUSSENSIBLEÀLHYBRIDATION. CES fortisscandensÉVÈNEMENTS ONT AMENÉ UNE DÉSPÉCIATION DE ET EN UNE NOUVELLE ESPÈCE DISTINCTE  ( PAR LA FORME ET LE CHANT ON PARLE DE DÉSPÉCIATION QUAND DEUX ESPÈCES DISTINCTES SONT AMENÉES À  ). L COHABITER PUIS À FUSIONNER EN UNE SEULE ESPÈCE HYBRIDE DES DEUX PREMIÈRES A STRUCTURE DU BECAÉTÉSENSIBLEAUXVARIATIONSATMOSPHÉRIQUES. ÀLASUITEDELASÉCHERESSECAUSÉEPAR EL NINA,LAVÉGÉ ’ESTMODIFIÉE,LESPLANTESHERBAGÈRESSESONTRARÉFIÉES. SONTRESTÉES,M TATION S AIS ENMOINDREQUANTITÉ,LESVOLUMINEUSESETDURESGRAINESDESARBRESETDESCACTUS. LEGS.fortis G.scandens.L’ , ONT MIEUX SURVÉCU QUE LES ANNÉE SUIVANTE LES PLUIES SONT REVENUES ET LES  . T , SEMENCES PLUS COMESTIBLES ONT SUIVI OUTEFOIS LA STRUCTURE GÉNÉTIQUE DE LA POPULATION ÉTAIT MODIFIÉE. LADESCENDANCEDELAPOPULATIONDESG.fortisFUTASSURÉEPARDESOISEAUXDEGRANDE . C A . TAILLE ECI ILLUSTRE L ÉVOLUTION PAR SÉLECTION NATURELLEU RETOUR DE LA MÉTÉO PLUVIEUSE ASSURÉE E N , ’ , PAR L INO LES GRAMINÉES FAVORISÈRENT LA SÉLECTION D OISEAUX À BEC MINCE CE QUI AMENA UNE inversion de la sélection naturelle. Toutefois, ces variations ont montré un caractère héréditaire  ’G.fortis 40 AINSI QUE L ILLUSTRE LE CHANGEMENT DU BEC DE MESURÉ CHAQUE ANNÉE SUR LA PÉRIODE DE ANS. LES GRANTONTOBSERVÉQUELASÉLECTIONNATURELLEPRÉSENTEUNEFORTEDÉPENDANCE G. fortis 1976-ENVIRONNEMENTALE FAVORISANT DANS LES PÉRIODES DE FORTE SÉCHERESSE DES ANNÉES 77ET1984-85. CESSITUATIONSONTUNEDÉPENDANCEÀLAMÉTÉOQUINESTPASPRÉVISIBLECARLEUR PORTANCEPEUTSEERSOUSLAFORMEDÉVÈNEMENTSRARESQUINESURVIENNENTPAS IM PRÉSENT . A 40 , E N 1982-83 SIMULTANÉMENT INSI PENDANT LA PÉRIODE DE ANNÉES UN L INO CRITIQUE FUT CELUI DE  ’fortis-scandensET LA POSSIBILITÉ D HYBRIDATION SUPPLÉMENTAIRE DES HYBRIDES A ÉTÉ AMPLIFIÉE PAR LACOLONISATIONPARG.magnirostrisQUIADÉBUTÉAPRÈSLANNÉE1983. ENRÉSUMÉ,LAPPARITION ’ ’ D UNE NOUVELLE ESPÈCE A RÉSULTÉ DE L INFLUENCE COMBINÉE DES VARIATIONS CLIMATIQUES ET DE ’ . CGeospiza strenuirostrisL HYBRIDATION ETTE NOUVELLE ESPÈCE DÉNOMMÉE A MONTRÉ SA STABILITÉ  . S , P R G ’ APRÈS CINQ GÉNÉRATIONS UITE À LEUR ÉMÉRITAT ETER ET OSEMARY RANT N ONT PU MENER LEURS observations au-delà de cette période.
L ’ A SÉLECTION NATURELLE CHEZ LES HUMAINS EST OBJECTIVÉE PAR LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE D UNE AFFECTIONSANGUINEDÉNOMMÉEDRÉPANOCYTOSE. LADRÉPANOCYTOSESINSCRITDANSLENSEMBLEDES , , HÉMOGLOBINOPATHIES AUTREMENT DIT DES PATHOLOGIES DE L HÉMOGLOBINE QUI EST UNE PROTÉINE  . E ’ PORTÉE PAR LES GLOBULES ROUGES LLE DISTRIBUE L OXYGÈNE AUX DIFFÉRENTS ORGANES CHEZ LES , . L MAMMIFÈRES NOTAMMENT CHEZ LES HUMAINS ES HÉMOGLOBINOPATHIES CONSTITUENT UN GROUPE DE maladies héréditaires dans lesquelles on observe soit une production anormale et/ou...
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