Le Problème de l homme chez Jean-Jacques Rousseau
278 pages
Français

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Le Problème de l'homme chez Jean-Jacques Rousseau , livre ebook

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Description

Étude faite selon trois perspectives différentes soit : celle du Discours sur l'Inégalité, de l'Émile et de la Profession de foi du vicaire savoyard. L'auteur montre un Jean-Jacques Rousseau fidèle aux principes de liberté et de bonté naturelle dont l'oeuvre ne se comprend que par son anthropologie. Un ouvrage s'adressant aux dixhuitiémistes et à ceux qui reconnaissent l'influence marquante de l'écrivain genevois.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2011
Nombre de lectures 44
EAN13 9782760523104
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Données de catalogage avant publication (Canada)Nguyen, Vinh De, 1939-Le problème de l’homme chez Jean-Jacques Rousseau Présenté à l’origine comme thèse (de doctorat de l’auteur — Université d’Ottawa), 1985 sous le titre : L’anthropologie de Rousseau. Comprend des références bibliographiques : p. ISBN 2-7605-0629-0 1. Rousseau, Jean-Jacques, 1712-1778. 2. Anthropologie philosophique. I. Titre. PQ2053.N48 1991 848’.509 C91-096840-3
Conception de la couverture : Sylvie BERNARD
ISBN 2-1605-0629-0 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés ©1991 Presses de l’Université du Québec e Dépôt légal – 3 trimestre 1991 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada
Nguyen Vinh-De
1991 Presses de l’Université du Québec Case postale 250, Sillery, Québec G1T 2R1
Cet ouvrage a été publié grâce à une subvention de la Fédération canadienne des études humaines, dont les fonds proviennent du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
À mes enfants
Remerciements
L’ouvrage que nous présentons au public est une version remaniée d’une thèse de doctorat soutenue à l’Université d’Ottawa il y a quelques années. Pour ce remaniement, nous avons bénéficié des remarques, critiques et suggestions de plusieurs personnes. Nous leur adressons ici nos remerciements. Nous voudrions remercier MM. Roch Bouchard, Gilbert Boss, Ghyslain Charron et Mlle Diane Simpson, nos anciens professeurs, collègues et amis du département de philosophie de l’Université d’Ottawa, qui ont accepté de lire notre manuscrit et qui nous ont aimablement communiqué leurs observations et suggestions. Nous voudrions également remercier nos évaluateurs anonymes de la Fédération canadienne des études humaines qui, par leurs remarques critiques judicieuses et par leurs objections, nous ont permis d’améliorer notre texte. Bien entendu, nous sommes seuls responsable des erreurs et mésinterprétations que le lecteur pourrait trouver dans notre ouvrage. Nous voudrions surtout exprimer notre profonde gratitude à monsieur le professeur Guy Lafrance qui nous a fait connaître Jean-Jacques Rousseau, qui a accepté d’être notre directeur de thèse, qui nous a soutenu par ses encouragements et ses conseils tout au long de nos études et de notre carrière, et qui a honoré notre ouvrage de sa préface. Sans lui, notre ouvrage n’aurait pas pu voir le jour. Nous tenons finalement à remercier M. Jacki Dallaire, directeur général des Presses de l’Université du Québec, qui a bien voulu accepter
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Remerciements
de publier notre ouvrage, ainsi que Mme Angèle Tremblay, directrice de l’édition, pour s’être occupée avec compétence de la production de notre livre.
Préface
L’idée de traiter en profondeur l’anthropologie de Rousseau s’imposait à plus d’un titre. Car la connaissance de l’homme a hanté l’esprit de Rousseau depuis ses tout premiers écrits jusqu’à la fin de son œuvre, de telle sorte que cette idée de l’homme devient incontournable dans la compréhension de chacune des grandes articulations de la pensée de Rousseau. Dès la préface duDiscours sur l’inégalité,Rousseau reconnaissait d’emblée que « la plus utile et la moins avancée de toutes les connaissances humaines [est] celle de l’homme », d’où le projet explicite de creuser jusqu’à la racine dans l’espoir de parvenir à la connaissance de l’homme véritable. Jean-Jacques a poursuivi inlassablement ce dessein en suivant la voie de l’introspection, en scrutant les hypothèses de la science de son époque, en observant l’homme dans ses diverses relations sociales, politiques, culturelles et sentimentales. Chacune des grandes œuvres de Rousseau apporte sa contribution à ce vaste projet anthropologique.
Si les idées de Rousseau ont pu influencer considérablement la pensée politique des deux derniers siècles, on peut en dire autant de son influence sur le développement des sciences humaines. Kant le premier a saisi dans toute sa profondeur la portée des idées morales et républicaines de Rousseau. Durkheim a vu en lui le précurseur de la sociologie à partir de la description qu’il a donnée de la conscience collective et de la spécificité du social. Plus près de nous, Claude Lévi-Strauss a fait de Rousseau le fondateur des sciences de l’homme, non seulement par sa façon de prévoir l’ethnologie et d’avoir su distinguer l’objet propre du moraliste, de l’ethnologue et de l’historien ; mais surtout par son refus de demeurer prisonnier du Cogito en lui préférant l’objectivation radicale qui place le moi à distance de lui-même. Car la connaissance de l’homme, dont Rousseau
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Préface
a précisé la méthode, suppose l’objectivation et la distance : « pour étudier l’homme, disait Rousseau, il faut apprendre à porter sa vue au loin »(Essai sur l’origine des langues,ch. VIII). L’homme devient ainsi, et à cette condi-tion, l’objet d’un savoir véritable. Si la démarche de Rousseau a pu bouleverser de nombreux dogmes philosophiques de son époque, il faut en chercher l’explication dans son anthropologie et dans la rupture que cette anthropologie représente par rapport à la tradition. Mais la pensée de Rousseau comporte également certaines continuités et révèle une connaissance parfois étonnante de la science de son époque. Il lui fallait tantôt s’accommoder des dogmes solidement enracinés, tantôt justifier ses ruptures à partir de l’analyse des faits fournis par la science, mais surtout à partir de la rigueur du raisonnement. C’est l’ensemble de ce cheminement qu’il fallait analyser pour comprendre les multiples facettes de l’anthropologie rousseauiste. L’ouvrage de Monsieur Vinh-De Nguyen nous présente cette étude minutieuse et approfondie qui retrace le cheminement suivi par Rousseau dans sa recherche de l’homme. Tout en apportant une contribution importante aux études rousseauistes, et en corrigeant à l’occasion les erreurs d’interprétation dont la pensée de Rousseau a trop souvent été l’objet, l’ouvrage de Monsieur Vinh-De Nguyen fait ressortir l’actualité d’une philosophie qui traduit les plus belles aspirations de l’humanisme des Lumières. Guy Lafrance
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