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Description
Informations
Publié par | Editions l'Oasis |
Date de parution | 01 janvier 2018 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782918629665 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0448€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
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ISBN 978-2-918629-66-5
© 2012, Jeanne Brangier
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ni transmis sous une forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques ou mécaniques,
y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage ou report de
données sans la permission écrite de l'éditeur.
Sauf indications contraires, les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond.
Publié par Editions l'Oasis, année 2012.
Ce livre a été publié sous la division 'auto publication' des Editions l'Oasis.
Les Editions l'Oasis déclinent toute responsabilité concernant d'éventuelles erreurs, aussi bien typographiques que grammaticales, et ne sont pas
forcément en accord avec certains détails du contenu des livres publiés sous cette forme.
Dépôt légal: 3e trimestre 2012.
Couverture faite par Damien Baslé: www.damienbasle.com
Imprimé en France - par IMEAF, 26160 La Bégude-de-Mazenc
Numéro d'impression 93655
Rte d'Oupia, 34210 Olonzac, France
tél (33) (0) 468 32 93 55
fax (33) (0) 468 91 38 63
email: editionsoasis@wanadoo.fr * www.editionsoasis.com
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Descriptif du livre
La profession de mon père a conduit ma famille à vivre à Madagascar. J'y ai vécu très heureuse (avec les épreuves que tout être humain traverse). Au
foyer de mes parents, j'ai eu le bonheur d'avoir une maman qui aimait Dieu et qui nous parlait de lui.
Dans ce livre, je vous ferai partager mon existence à Madagascar, et ensuite, je vous parlerai de l'appel que j'ai reçu pour servir Dieu au sein de l'Armée du salut en France, mais surtout comment il s'est révélé peu à peu à moi.
J'ai été fortement marquée par le peuple malgache que j'aimais. Certains
obstacles sont venus de ce que j'ai dû m'adapter à la France sur bien des
points. J'étais une Française, mais également une Malgache, chose qu'on ne comprenait pas toujours. J'ai su, dès l'âge de 9 ans, que Dieu m'appelait à le servir, mais au moment de mon adolescence, je ne voulais pas le servir ainsi.
Ce n'est qu'en 1947 que j'ai vraiment obéi à Dieu en quittant la maison pour le suivre, d'abord comme candidate assistante, puis en devenant officière de l'Armée du salut. Pendant assez longtemps, j'ai cru devoir servir Dieu à
Madagascar. Pourtant, il me voulait ailleurs. C'est ainsi qu'en fermant une porte, il en a ouvert une autre en m'envoyant en Algérie en 1954. Là, j'ai parlé de Jésus à ceux qui ne le connaissaient pas jusqu'en avril 1969.
3
Préface
Je connais Jeanne Brangier depuis mon adolescence, c'est-à-dire depuis plus de... soixante-trois années ! Nous avons travaillé longtemps ensemble au
service du Maître.
La vie de Jeanne a toujours été et est encore un chant d'amour passionné pour son Seigneur. J'ai tout appris d'elle : la consécration, le travail assidu, l'abnégation, l'amour des âmes, en un mot, comment devenir un "berger".
Voilà ce que Jeanne a été pour moi et pour tous ceux qui nous entouraient.
Sa vie de prière fut un formidable exemple pour nous. À l'Armée du salut, sa vie de pureté était connue de tous. Il serait merveilleux de voir tous les serviteurs et servantes de Dieu marcher ainsi dans ce monde déchu.
Je vous prie d'accepter ces quelques lignes comme un hommage à Dieu, avec
ma profonde reconnaissance.
Josette Krieger-Castanet
5
Dédicace
Je voudrais dire à ma sœur Élisabeth – ma chère Lily, comme je l'appelle –
combien je lui suis reconnaissante. Son aide m'a été précieuse tout au long de mon service pour Dieu. Je ne saurais énumérer le nombre de fois où elle m'a secourue.
Ma reconnaissance va aussi à mes très chers amis, Josette et Gérard Krieger.
Que la bénédiction de Dieu repose sur eux ! Josette a été ma compagne
d'œuvre au service du Seigneur et cette tâche suscitait parfois bien des
difficultés, mais Dieu nous a toujours apporté son secours et nous a permis de créer le groupe Évangile. Josette et Gérard veillent, depuis leur mariage, sur l'assemblée d'Alès qui se réunit au Faubourg du Soleil. Merci du fond du
cœur pour votre affection.
Je remercie aussi toutes les personnes et tous mes parents qui m'ont entourée de leur affection. Soyez bénis !
6
Introduction
Plusieurs de mes amis m'ont encouragée à écrire ce livre qui n'est autre qu'un témoignage de la grâce de Dieu.
Au cours de mon enfance dans le sud de Madagascar, la nature était une
invitation à reconnaître la beauté de la création. Tout ce que mes yeux
admiraient me poussait à la méditation intérieure. C'est à 5 ans que j'ai fait l'expérience de la prière personnelle. J'ai su que Dieu entendait et qu'il répondait. À l'âge de 9 ans, au cours d'un congé de papa en France, j'ai assisté avec ma famille à une réunion dans la salle de l'Armée du salut à Audincourt.
C'était la première fois que j'entendais parler, de cette manière, de l'amour de Jésus, mort à notre place pour nous sauver. En écoutant ce message, j'ai été saisie. Une pensée s'est imposée à mon esprit : c'est ainsi qu'il faut parler de Jésus. En même temps est née dans mon cœur une certitude : plus tard, je
parlerais de la même manière de Jésus aux Malgaches.
J'eus à livrer bataille sur bataille durant mon adolescence. Finalement, le Seigneur remporta la victoire dans ma vie. En 1947, quand j'ai rejoint Paris, c'est lui-même qui m'a ouvert la porte du service en tant que candidate-assistante à l'Armée du salut. Cela correspondait entièrement à la mission que j'avais reçue d'annoncer ce que dit la Parole de Dieu. J'ai apporté ce message toute ma vie : Jésus est tout-puissant pour sauver tous ceux qui viennent à lui.
Il nous appelle à marcher à sa suite pour partager, le moment venu, sa joie dans le ciel.
Puis, de tout cœur, j'ai répondu à la demande de mes chefs en rejoignant un poste à Alger, au mois de juillet 1959. Auprès des Algériens, c'était vraiment la mission, et j'ai parlé sans relâche de Jésus à ceux qui ne le connaissaient pas.
7
PREMIÈRE PARTIE
Une enfance heureuse
Mes parents
Audincourt, petite ville du pays de Montbéliard, fut pour notre famille un lieu cher et béni. Notre grand-père maternel, Jean Fournier, venu de l'Ardèche, y habitait avec sa famille. Leur maison était pour nous enfants le symbole du bonheur ; il y régnait une atmosphère de piété paisible et joyeuse. Grand-père était évangéliste et colporteur de la Mission intérieure de cette région.
Maman était toute petite quand mes grands-parents se sont installés à
Audincourt. C'est là qu'elle a rencontré mon cher papa.
La guerre de 1914-1918 avait pris fin et papa devait être démobilisé. Comme à Audincourt, l'Armée du salut avait un "Foyer du soldat", tout naturellement, il s'y rendit et pris part aux réunions. C'est ainsi qu'il fit la connaissance de toute la famille, et plus particulièrement de sa future épouse. Elle lui a tout de suite plu infiniment, au point qu'il formula un vœu en se disant à lui-même :
« Elle sera ma femme ! » Ils se sont fiancés avant son départ pour
Madagascar où il rejoignait ses parents. Louis Brangier, son père, était
instituteur. En fait, c'est lui qui supervisait là-bas la formation des
instituteurs.
Ils sont restés fiancés pendant quatre ans. Le travail de papa dans
l'administration, comme adjoint aux services civils, ne lui permettait pas de rejoindre sa bien-aimée. Leurs échanges épistolaires étaient leur unique
moyen de communication et, malheureusement, les lettres mettaient, d'un
côté comme de l'autre, un mois pour arriver au destinataire. Papa n'avait pas encore le droit de prendre de