Céleste
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Céleste , livre ebook

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Description

Milaine Schott parviendra-t-elle à relever le défi lancé aux croyants par des incroyants ? C'est l'objectif de son livre Céleste dont le titre invite déjà à la suivre sur le chemin qui conduit au bonheur éternel de l'humanité. Une légende sortie de son imagination aidera ses interlocuteurs, entre autres amis philosophes, psychologues, scientifiques, à suivre le cheminement de sa pensée. Son parcours théologique auprès de l'institut des sciences et théologie des religions, apporte une crédibilité aux fondements de sa croyance. Que vous soyez croyant ou incroyant, vous trouverez peut-être des pistes vous proposant des réponses possibles à vos interrogations.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 janvier 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332835239
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-83521-5

© Edilivre, 2015
Introduction
Adam cherche la lumière qui est au fond de lui-même.
L’humanité doit grandir et devenir adulte en esprit. Elle doit reconnaître que les fléaux, les catastrophes naturelles, et les souffrances physiques et morales quelle attribue la plupart du temps à Dieu, sont dans une certaine mesure, en grande partie le fait de l’homme comme être encore irresponsable. L’homme est comme un adolescent à qui le père aurait recommandé de « ne pas avancer le tonneau trop près de la pente, car il risquerait de ne pas pouvoir le retenir, le voir se briser et de le perdre à tout jamais ». Ce à quoi il préfère rester sourd et aveugle, et se tourne ensuite vers son père en pleurant.
Céleste
Préface
Le sujet de la croyance face aux défis de l’incroyance, devient souvent conflictuel lors d’une conversation entre amis. Pour cette raison j’ai décidé d’écrire un livre où je peux en exposer ma vision de manière aussi objective que possible. Ayant été confrontée à des objections plus ou moins vives et parfois infondées, j’ai tenté d’imaginer une fiction de discussion entre amis, portant sur ce thème délicat. Je me suis inspirée pour cela des lectures de mon parcours en études de sciences et théologie des religions (I.S.T.R.). Cette entreprise a pour but d’exposer ce qui fait polémique lorsqu’il s’agit d’aborder les questions de Dieu et de la religion touchant en particulier au christianisme. L’éclairage que m’ont apporté certains auteurs philosophes, psychologues, scientifiques, m’a aidée à proposer les réponses que me suggèrent leurs écrits. J’espère que ce livre, mieux que je ne pourrais le faire de vive voix en face à face avec mes amis, ma famille, mes enfants et petits enfants, sera reçu comme un document de réflexion, qui leur permettra de comprendre sur quels fondements j’ai intériorisé ma foi chrétienne qui a été le guide de toute mon existence.
Première rencontre de Céleste avec ses amis
Habituée à se rendre régulièrement à des rencontres de cafés-littéraires depuis qu’elle a atteint l’âge de la retraite, Céleste fait plus ample connaissance, plus particulièrement avec quatre personnes fidèles à ces rendez-vous. Il lui arrive de partager en aparté avec l’une ou l’autre, selon le thème de la discussion. Pour prolonger ces instants d’échanges, elle propose à ces nouveaux amis d’organiser une rencontre chez elle, en toute simplicité autour d’un léger brunch, un après-midi de ce mois de juillet. C’est donc aux environs de dix huit heures que Charles, Joan, Albert et Simon arrivent dans la maison de Céleste et de son fils Frédéric. Après les salutations d’usage, Céleste les gratifie de quelques mets, fruits, friandises et boissons stimulantes. Des paroles fusent par-ci, par-là, si bien que la conversation s’installe progressivement parmi les invités et leur hôtesse. Charles ressent fortement le besoin de revenir sur le sujet de la religion qui avait été soulevé auparavant à l’occasion d’une rencontre au café littéraire. Il présente son argumentation :
– C harles : – « Vous savez, pour moi, la religion est comme une aliénation, c’est comme un «  opium » faisant obstacle à l’émancipation de l’homme. Il faut délivrer l’homme de l’esclavage bourgeois et des principes religieux dont la bourgeoisie est le représentant le plus marquant. Car la destinée de l’homme n’est pas entre les mains d’un créateur invisible, non le bonheur de l’humanité se trouve dans l’égalité des classes. Le bien-être matériel et la réussite économique dépendent uniquement du fait que l’homme doit prendre conscience de sa capacité à mener seul sa propre destinée. Je vous propose de lire mon Manifeste q ui vous en dira davantage.
– Albert : – « En effet, Charles, moi aussi j’ai du mal à m’en remettre à un créateur invisible. Car celui dont nous parle la religion chrétienne serait un «  être d’amour  » qui cependant me laisse perplexe. Je ne supporte pas la souffrance, que j’ai vue de mes propres yeux, surtout celle physique et morale subie par le plus faible des êtres humains : l’enfant. Cet enfant dévoré par la peste, et dont les cris de souffrance poussée à son paroxysme n’ont pas été entendus par ce dieu d’Amour des chrétiens, malgré la prière d’un prêtre qui devant moi, implorait «  Mon Dieu sauvez cet enfant » 1 .
–  Joan – « Je constate que nous avons un point commun. Celui de la non-acceptation de quelqu’un qui aurait un pouvoir sur nos vies. Charles tu refuses de te soumettre à un créateur invisible, et Albert tu n’acceptes pas d’adhérer à la vérité d’un dieu d’amour. Quand à moi, cette entité que nul n’a jamais vue, je l’appelle l’Autre, je suis prêt à croire qu’il est présent dans ma conscience, bien qu’il me pose des problèmes car « c’est à cause de l’Autre et de son jugement sur moi que je risque d’être réduit à mon être … 2 . Quoiqu’il en soit, je ne supporte ni lui L’Autre , ni les autres. 3 Je n’adhère pas non plus à la proposition de Charles qui prône l’égalité des classes, car la méfiance viscérale que porte le prolétariat envers la bourgeoisie ne peut pas être effacée. Cette bourgeoisie ne perdra jamais sa prérogative ancestrale qui l’a faite le garant des moyens par lesquels l’homme peut espérer rencontrer un jour l’ Absolu de Dieu. J’ai tenté d’accepter l’idée de l’Absolu de Dieu je ne l’ai pas supportée, je me suis alors tourné vers les autres, ils m’ont profondément déçu.
– Simon – « Vous parlez tous les trois de la même chose, d’un Dieu en qui nous devrions espérer ! Pour ma part, cette histoire de Dieu va avec les histoires des religions. Et dans la religion chrétienne, «  son histoire s’identifie à celle du malaise et du malheur » 4 . D’ailleurs selon moi, quand j’observe les croyants-pratiquants, je les vois se comporter comme mes malades. Je considère que ce sont des névrosés. On dirait qu’ils ont tous un sentiment de culpabilité, et que lorsqu’ils célèbrent la Sainte Cène ou la Communion Eucharistique, ils se rassemblent pour commémorer un meurtre sacrificiel. Ces croyants me font penser au Repas Totémique dont je parle dans mon ouvrage Totem et Tabou, où les frères de la horde primordiale qui après avoir assassiné leur père, se jalousant les uns les autres, de meurtre en meurtre en arrivèrent à faire presque disparaître la totalité de la horde. Au cours de ce repas totémique ils s’engagèrent solennellement à ne plus nuire à autrui. La névrose s’explique également par un état de frustration et de culpabilité que l’on retrouve chez un fils qui éprouve à l’égard du père des sentiments variés tels que : admiration, jalousie, désir de meurtre. Voilà ce que je pense de la religion et de ses fidèles, pour moi ils ne sont que dans l’illusion. Je vous invite tous à lire mon ouvrage traitant de ce sujet : «  l’Avenir d’une illusion » car ce qui caractérise l’illusion, c’est d’être dérivée des désirs humains, et rapportée à la croyance, celle-ci tout comme l’illusion, quand elle est confrontée à la réalité renonce à être confirmée par le réel… » 5 .
Ayant débarrassé une grande partie de la petite table du salon où ils ont pique-niqué, pourrait-on dire, Céleste se trouve seule dans sa cuisine intégrée au reste de l’espace salon-salle à manger. La petite pendule en bronze qui trône sur le meuble Louis XV appuyé au mur du fond, égrène ses dix coups cristallins. Céleste regarde par la fenêtre de la cuisine. Par cette belle nuit de fin d’été, les étoiles brillent encore dans le ciel. L’une d’entre elles apparaît beaucoup plus lumineuse que les autres. Elle attarde son regard sur cette étoile, comme attirée par ses feux luminescents et argentés. Les paroles qu’elle vient d’entendre lui trottent encore par la tête. Soudain elle croit recevoir une révélation venant du fond des temps. Elle croit entendre une voix qui la fait tressaillir de tout son être. On aurait dit la voix douce et claire d’un être qui l’aime...

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