Le Même Dieu pour tous sinon rien
392 pages
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Le Même Dieu pour tous sinon rien , livre ebook

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Description

Créature qui croit, l'homme adhère à des systèmes religieux et place ses espoirs en des divinités diverses : Brahma, Yahwe, Allah, et tant d'autres. Animal qui croît, il ne cesse parallèlement d'étendre le champ de ses connaissances, l'amenant ainsi à porter un regard plus détaché sur la religion. De la nécessité humaine d'avoir foi ou du triomphe scientifique, qui donc l'emportera dans nos consciences, au terme de notre histoire ? L'extension et le perfectionnement des savoirs, le dévoilement des dimensions les plus minuscules peuvent-ils encore laisser une part de mystère et d'incompréhensible à nos vies, c'est-à-dire une niche réservée au sentiment religieux ? Des questionnements devenus pour notre époque – aussi riche en découvertes que menacée par la montée de tous les fanatismes – essentiels, et esquissés au cours de ce voyage critique au cœur des courants religieux des quatre points du globe. Se gardant de tout prosélytisme pour préférer une étude comparée des principaux systèmes religieux, Michel Poirot n'en pose pas moins, indirectement, au détour de ces pages denses et synthétiques, une question plus dérangeante qu'il n'y paraît : croire est-il encore possible ? Cheminement personnel du judéo-christianisme au bouddhisme, de l'islam au taoïsme, de la secte Moon à l'Eglise de Scientologie, cet essai, sous ces dehors critiques, constitue une sage tentative de comprendre pourquoi nous avons besoin de confier nos destinées entre les mains de guides spirituels ou de dieux, aussi disparates puissent-ils être.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 mai 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342051407
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Même Dieu pour tous sinon rien
Michel Poirot
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le Même Dieu pour tous sinon rien
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://michel-poirot.publibook.com
 
 
 
Ce livre est un rapprochement des religions et des sciences, et une analyse critique pour une synthèse conduisant à formuler une réflexion sur l’existence de Dieu par l’auteur.
 
 
 
 
 
 
L’être humain prenant acte de ses carences est le seul connu doté de facultés l’autorisant à vouloir intégrer une forme d’absolu. Ce défi à lui-même et sa nature consciente l’on conduit à poursuivre son aventure terrestre au-delà de son corps avec des présentations très variées dans leur contenu et comme source la révélation ou la réflexion.
 
Les religions nous apportent par leur grande diversité la démonstration des incertitudes touchant leur fondement et par là même leur enseignement, le savoir et le raisonnement font alors place à la croyance de chacun selon son tempérament, sa culture et son environnement. Puisse le lecteur à défaut de conviction totale trouver dans ce livre toute sérénité.
 
 
 
Introduction. La vérité dans la diversité
 
 
 
L’écriture n’est pas facile car elle relève de la déferlante des mots sur un sujet donné et requiert à la fois de la connaissance et du métier. Elle a cependant sur la parole la faveur de la mémoire et de la réflexion. Par cet ouvrage, j’y retrouve un espace de liberté et surtout la capacité d’exprimer ma propre vision de la cause existentielle qu’il faut reconnaître comme la plus grande énigme des temps.
 
En effet, nombre de philosophes ont apporté leur pierre à l’édifice de la connaissance. Depuis le courant existentialiste, l’étude se place plus sur l’approche du comportement que sur la quête des origines. Les religions s’en sont données à cœur joie et tous les courants ont pu s’exprimer. Elles ont souvent arrêté le cours de l’histoire, ce qui a pu les mettre quelque fois en difficulté face à l’évolution de la connaissance ; elles ont largement comblé nos incertitudes en nous apportant des solutions et l’histoire nous a démontré qu’elles ont ainsi couvert un manque ou un besoin ressenti par chacun d’entre nous. Cependant, une nouvelle question se pose à nous : les vérités annoncées sont-elles alors la seule vérité et qui en vérité la détient ? Ces puissances religieuses touchent alors l’absurde puisqu’elles engendrent parfois par des querelles d’influence, en plus de l’incertitude, des conditions d’existence souvent plus difficiles alors qu’elles pensent les améliorer. Face à cette approche historique ou empirique, nous plantons nos jalons de la connaissance par la science ; celle-ci apporte des vérités sur notre propre consistance, elle nous permet d’approfondir et d’exploiter la matière et l’énergie, elle fait le lien entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, elle bouscule la loi du temps.
 
Pourquoi ne pas s’en remettre à cette science salvatrice et attendre encore qu’elle nous fasse une démonstration définitive de nos origines et de notre finalité. Rien n’est moins sûr quant aux solutions sur notre problématique d’une aspiration immatérielle que l’on retrouve dans l’esprit, la croyance et surtout la foi. La démonstration nous en est donnée par la persistance des religions dans le temps qui touchent encore une population non négligeable et ce malgré leurs imperfections démontrées et une évolution rapide de la science.
 
Mon premier constat est que l’homme est une formidable réalisation et que le moins doué a aussi un cerveau plus sophistiqué que la plus belle des machines. Nous devrions donc avoir un grand respect pour l’être humain quel qu’il soit et nous-même compris. Cependant la quantité créé la banalité et donc une certaine forme d’indifférence. Nous sommes conscients que notre enveloppe charnelle a profondément limité nos capacités ce qui est une source de complexes dont nous avons cherché des exutoires pas toujours heureux.
 
Nous ne devons pas oublier la grande diversité de notre environnement et comment nous avons exercé sur celui-ci une grosse influence. Nous avons certainement fait un complexe de supériorité à savoir que la terre est faite pour nous et nous appartient. Pour les croyants il n’y a qu’un pas pour penser que le monde animal et végétal était fait à notre intention devant nous permettre de vivre d’abord mais aussi de nous épanouir. Nous nous émouvons des animaux qui nous sont proches mais nous sommes totalement indifférents devant un ver de terre écrasé ou même de la souffrance hypothétique d’un arbre que l’on abat. Nous diabolisons facilement les animaux qui nous sont hostiles.
 
Notre cerveau de manière altruiste ou égoïste se concentre sur la nécessité que nous avons d’assumer nos besoins matériels mais plus encore, son désir de connaissance le conduit à étudier son environnement en vue d’expliquer ses origines et sa destinée. L’être humain a conscience de ses insuffisances ; il ne peut supporter le vide ; même si la science avance à grand pas, elle ne répond pas totalement à cette question de nos origines et de notre destinée, il nous faut alors trouver des réponses qui satisfont notre esprit.
 
Les religions apportent avec plus ou moins de bonheur des réponses à cette quête d’absolu. Elles nourrissent en même temps ce complexe de supériorité et nous ordonnent l’humilité. En effet, elles nous mettent en position privilégiée devant les divinités au point de se demander si l’homme a projeté Dieu ou si Dieu a fait l’homme, le reste n’étant qu’un accessoire utile à cette création. L’humilité rime avec l’obéissance ; toutes les religions nous placent face à des commandements ou pour le moins une éthique de notre comportement pour nous permettre de prolonger plus avant notre existence en dehors de notre vie terrestre. Ces commandements se placent dans le cadre d’une cohabitation sociale allant jusqu’à réglementer notre manière de vivre mais aussi d’obligations devant nous permettre d’accéder à un paradis et qui placent déjà notre esprit dans l’au-delà.
 
La grande diversité religieuse ne suffit pas aux choix qui s’offrent à nous car nous ne pouvons oublier les athées pour qui les religions sont pure création de l’homme mais aussi les incultes par défaut exprimant une incertitude soit parce que les religions ne sont pas totalement convaincantes dans la manifestation de leur vérité soit dans la paresse facilitée par des soucis épicuriens plus immédiats que l’achat d’une place au ciel.
Où est la question…
S’il n’y a pas de péché d’orgueil à penser que l’homme a une destinée dépassant sa vie terrestre, alors il faut bien avoir une représentation de cet au-delà. Sauf démonstration probante, cette affirmation devient alors un premier postulat. Les religions monothéistes ont apporté la réponse dans la révélation de Dieu à des prophètes mortels voire pour les chrétiens dans son incarnation par Jésus Christ. Les religions de culture orientale se placent plus sur une recherche intérieure que sur un apport par la révélation.
 
Etant de souche catholique, j’ai bien entendu été éduqué religieusement sans approfondissement des tenants et des aboutissants. Il est vrai que les moyens de communication restaient succins et l’influence de l’église à cette époque sur une vie de village était très forte ; l’exercice du culte était assuré par un curé accompagné de deux vicaires pour une communauté de cinq mille habitants ; ils seraient aujourd’hui au chômage eu égard au nombre de pratiquants ; l’enseignement se rapprochait plus de la recette rapportée que d’une recherche philosophique. L’enfance aidant, j’ai pu avoir un confort moral dans une coutume religieuse où il suffisait de pratiquer pour avoir une conscience tranquille ; en effet cette éducation religieuse allait dans le sens où les seules valeurs vraies étaient plus commandées qu’enseignées. Les institutions étaient respectées qu’elles viennent du pouvoir gaulliste ou de l’administration communale et parentale. Je ne vois pas pourquoi je me serais posé des questions alors que je n’avais que des solutions et ce d’autant que les frontières du bien et du mal étaient définies avec une image du péché très présente.
 
Ayant toujours des réponses sans que les questions soient nécessaires, c’est en toute bonne foi que je pensais trouver une solution facile lorsque j’ai demandé au prêtre pour moi alors sans faille pourquoi Dieu parfait, créateur du ciel de la terre et de l’homme avait-il pu un moment imaginer le mal. Comme cette question sur le mystère de la création n’est pas suffisante, j’ai voulu savoir si tous les innocents et plus particulièrement les enfants sont des Christ qui s’ignorent en expiant par la souffrance des péchés qu’ils n’ont pas commis. J’aurais préféré une non-réponse que celle donnée à savoir qu’il ne faut pas écouter tout ce que les autres me disent sachant bien sûr que mon enseignement scolaire laïc m’avait certainement déformé.
 
L’âge étant propice, toutes les échelles de valeur sont pratiquement tombées en même temps : la remise en cause d’une société pourtant démocratique, la chute du gaullisme, et l’exercice du pouvoir parental qui était plus dans la nécessité de satisfaire les besoins matériels que ceux de l’esprit. Quand bien même j’ai ressenti le besoin de m’affranchir des enseignements reçus, les marques sont toujours présentes et ne sont pas toutes négatives et nuisibles, le plus grand reproche à faire étant de n’avoir pu faire

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