Les deux appels de spiritualité
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Les deux appels de spiritualité , livre ebook

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Description

Cet essai, écrit en vers de rappeur, essaie de dire en quoi l’amour et la mort ont naturellement besoin de spiritualité. Un cri qui vient de l’expérience de l’auteur.

Informations

Publié par
Date de parution 20 mai 2020
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312073217
Langue Français

Extrait

Les deux appels de spiritualité
Pascal Teyssier
Les deux appels de spiritualité
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2020
ISBN : 978-2-312-07321-7
Avant -propos
L’amour et la mort portent un besoin fort de spiritualité.
L’humanité est désorienté quand les religions établies ne semblent plus répondre à ce besoin spirituel fondamental.
Au fil du temps les religions, au plus elles sont puissantes, font passer la défense de la loi et du dogme en premier. L’expérience spirituelle passe en second et même devient suspecte : la foi ne se fonde plus que sur la discipline.
Mais l’humanité a un besoin spirituel émergent puissant, et il peut être comblé par ce que Dieu ne se lasse pas de nous apporter.
J E ME SOUVIENS
J’ai commencé par la timidité
J’ai été long avant d’entrevoir la vérité
Comme je ressens les miséricordes
De l’au-delà avant que je m’y accorde
Pas de fantômes ni de gisants
L’au-delà s’exprime par les vivants
Dés le début j’ai pensé que l’amour était impérissable
Les débauchés m’ont fait une guerre impitoyable
Je me souviens des promenades en silence
À l’aventure en toute innocence
Avec mon papa tout nous émerveillait
Sur les vois romaines du Vivarais
Le camp d’Antoune oppidum gaulois
Dominant la vallée et les bois
Sous les fayards descendant à la Loire
Des chanterelles couleur d’ivoire
Après les Ribeyroux une vieille mine
De plomb de fluor et de barytine
Au bord du Rhône sur le Lavezon
Une falaise et des dents de poissons
Des pygites diphyoides des ammonites
Des térébratules et des bélemnites
Sur la colline du Teil enfin
Des rynchonelles et des oursins
J’ai eu alors un rêve moi qui ne m’en souvient pas
Vers la trentaine, incertain de mes pas
Une nuit à Goudet en dormant dans mon lit
J’ai trouvé au village entre les vieux appentis
L’entrée du monde de la stabilité
Et je l’ai visité sans être inquiété
Tout était serein tranquille et beau
Mais tout le monde me tournait le dos
J’étais en bonne disposition
Mais impossible de nouer une relation
Je voyais des gens sur des boulevards
Mais impossible de croiser un regard
Des années plus tard j’ai compris
Les défunts trouvaient que je n’avais pas pris
Conscience de ma vocation éternelle
Prier pour que leur position soit plus belle
Je me souviens de cet accident dû à l’épilepsie
Ou des inconnus ont tout rétabli
À Montélimar prés de Pracomtal
Dans un fossé un choc brutal
Une bande de joyeux drilles
Me remets sur mes roues vers la ville
Tout naturellement sans façons
Et me souhaite la guérison
Je me souviens de l’alzheimer
De ma maman et de sa douleur
Chute dans l’escalier médicament trop fort
Méchante escare approche de la mort
Dans la grande maison silencieuse
Auprès de ma maman pieuse
Le Notre Père de moins en moins suivi
Semblait se perdre dans la nuit
C’était impossible il y avait quelque chose de caché
Mes sens limités ne voyaient que ce qui les touchaient
Nous n’étions pas seuls de multiples présences
Attendaient nos prières pour une bonne influence
Je me souviens au lendemain de la mort de maman
J’étais dans ma chambre l’esprit absent
Soudain ma sœur m’a dit qu’elle venait de voir
Dans l’entrée au début du couloir
Notre maman avec quarante ans de moins
Regardant de ci de là puis disparaissant au loin
Ca va à l’encontre de tout ce que je crois
Disait ma sœur rien d’incroyable pour moi
Je me souviens des premiers temps au monastère
J’avais peur d’arriver en retard aux prières
Jadis une personne avait dit avec assurance
Que les âmes du purgatoire ont la puissance
De réveiller à l’heure souhaitée
À condition de les en avoir prié
J’ai sérieusement essayé cela a réussi
À l’heure indiquée un coup a retenti
Je me souviens de ce matin au vestiaire
Où en se changeant deux faux frères
M’ont ridiculisé sur je ne sais quoi en riant
Pour moi ce n’était pas du tout marrant
Je me sentais triste abandonné
J’avais pas mal envie de pleurer
Je me suis tourné un peu vers le Seigneur
Sans trop y croire j’en ai peur
Puis je suis allé installer une pelouse à l’hôtellerie
En arrivant une vague de joie m’a saisi
Avec une présence spirituelle
Réconfortant le tout petit fidèle
Je le sentais rayonnant lumineux
Sa flamme suffisait à me rendre heureux
En besognant au fil de la matinée
La présence s’est un peu estompée
Mais le Seigneur n’est pas parti
Attentif je ressens toujours cet ami
Je me souviens de cette dame s’approchant
Alors que je rangeais les carnets de chant
Et qui m’a dit avec des yeux sidérés
Mais vous allez être renvoyés
Je me souviens de mes maladresses
Et de mes paresses
De l’incompréhension qui s’installe
Et des duretés fatales
Du soutien de personnes prudentes
Mais innocentes et clairvoyantes
L A VIE AVEC LES DÉFUNTS
La mort dans toutes les cultures a toujours inspiré
Un appel fort de spiritualité
Depuis le chamanisme religion première
On a jamais laissé les ancêtres en arrière
Mais notre société hyper marchande délaisse ou caricature
L’au delà où n’existent pas intérêt profit et forfaiture
De partout il n’y a plus que du commerce
Alors que le négoce le spirituel le renverse
La mort est le Royaume de la communion
La vie y est un mouvement continuel de don
L’Église des saints des défunts du Royaume
C’est la vraie Église infaillible de Rome
Les défunts sont parfois un peu loin de Dieu
À cause de leur vie où ils ont été insoucieux
Souvent seuls parce que les vivants les oublient
Comme ils oublient la solidarité dans leur vie
Ils ont besoin de nous et nous d’eux
Et

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