Les Trésors cachés de la Bible - Tome 4
244 pages
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Les Trésors cachés de la Bible - Tome 4 , livre ebook

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Description

Ce tome 4 nous révèle ce qu'il y a d'éternel dans la condition humaine : l'âme est immortelle et son libre arbitre conditionne son présent et son futur. Chacun doit déc(ouvrir) son passé pour compléter sa propre histoire. L’heureuse dualité du bien et du mal nous fait vivre et progresser. Elle est un cadeau divin qui nous permet d’apprécier le bonheur de vivre, la sainte expérience de l'instant présent, de l'instant cadeau. « Tout est double dans l’univers et tout s’oppose à soi-même pour mieux croître et pour fructifier. L’évolution naît de l’obstacle, le progrès de la résistance. » Le karma est un formidable outil d’éveil et de métamorphose qui procure de fabuleuses opportunités de croissance et d'émerveillement.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 novembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334044073
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-04405-9

© Edilivre, 2016
Les 7 péchés capitaux et leurs remèdes
LA PARESSE
La paresse est la mère de tous les vices qui sont des mauvaises habitudes humaines. Cela englobe les instincts, la pathologie de l’être humain car nous sommes tous plus ou moins déséquilibrés et le vice va prendre racine dans ce déséquilibre et bien sûr il y a des vices qui sont des traditions de famille à travers l’hérédité familiale.
Le vice va aussi être influencé par l’atmosphère de la société. Il est surtout le résultat de notre passé, de nos vies antérieures et de ce que nous avons fait depuis notre dernière naissance. Un guerrier qui se réincarne ne sera pas doux mais aura un tempérament colérique…
Il y a cent espèces de paresse bien particulières qui sont de véritables inerties. Alors, on s’excuse, on excuse sa paresse, on trouve toujours des excuses. Donc, il faut bien se connaître soi-même pour bien détecter sa paresse ou nos paresses particulières. Bien sûr, il y a des tempéraments lymphatiques et il y en a d’autres qui sont paresseux par éducation parce qu’on ne les a pas forcé à faire quelque chose, à régler leur vie et à avoir de l’énergie : ce sont les indolents, les nonchalants, ils traînent car ils sont habitués à traîner : « tu te lèves quand tu veux, tu prends ton petit déjeuner quand tu veux etc. ». Il y a aussi la paresse la plus mystérieuse qui soit : la paresse spirituelle ; c’est l’esprit qui n’arrive pas à décider.
Le chrétien ne peut pas être un paresseux car dans l’Apocalypse, il est dit que le Royaume de Dieu appartient aux violents, c’est-à-dire à ceux qui ont de la volonté.
Comment sortir de notre paresse ? En faisant un effort de volonté : « Je vais vouloir vouloir » et il faut donc commencer par l’indécision c’est-à-dire la brièveté de la décision : « je crois qu’aujourd’hui, je vais faire ci ou je vais faire cela… » alors il faut dire : « je vais décider brièvement mais je fais. »
Il faut :
1) la brièveté de la délibération.
2) la ténacité de la délibération et l’action.
3) le courage dans les résolutions et le recommencement car le courageux est celui qui recommence.
Le paresseux, en général, est toujours quelqu’un qui a désappris à aimer ce qu’il fait. Il faut qu’il réapprenne à aimer ce qui est son devoir. Dire à un paresseux : « travaille » sans lui nourrir l’esprit et lui faire aimer ce qu’il fait ce n’est pas la bonne solution, car il faut lui donner le sentiment qu’il va réussir et lui donner la vue du bonheur qu’il atteindra et alors il sera content de travailler… L’intérêt que l’on trouve à un travail est le moteur. Au paresseux, il faut d’abord lui apprendre à aimer la vie et aimer la réussite, c’est-à-dire ce que l’on obtient par son travail.
Bienheureux celui qui vit sous une règle ! car ça règle bien des choses.
Bienheureuses les familles où il y a des règles et où les parents s’entraident les uns les autres.
Il faut décider vite et bien faire. Puis, il faut prendre les travaux comme ils viennent et non pas choisir ; ensuite s’exercer à consentir joyeusement à l’effort car il faut de la joie dans l’effort sinon l’effort est un effort. Il faut mettre de la joie dans l’effort car le sacrifice rend l’action sacrée. Pour avoir de la volonté, il faut tout faire pour DIEU et en toute gratuité. Il faut remplir sa vie comme un œuf, ne pas laisser de temps libre où la paresse pourrait s’infiltrer, mais vraiment vivre l’action qui devient une prière.
On comprend pourquoi on a toujours dit qu’il n’y a vraiment de bons religieux que le religieux qui est pieux, honnête et travailleur. Au contraire, tiède, déloyal, paresseux, cela fait un mauvais religieux.
Celui qui a vaincu sa paresse a l’énergie du travail et de toutes sortes d’actions ; il part alors avec cette énergie et va de victoires en victoires contre tous les autres vices et il aura alors l’acquisition de toutes les vertus.
LA GOURMANDISE
La gourmandise passe pour être un vice mineur. La paresse est quelque chose de physique, de névrotique et elle vient la plupart du temps de la fatigue, de la lassitude, de l’asthénie, cela relève plus du médecin et du psychiatre que du moraliste et elle a un grand fondement corporel ; c’est un refus du mouvement. Avec la gourmandise, nous sommes aussi ici dans un élément corporel. La gourmandise est une recherche et la volonté va rechercher ce qui lui fait plaisir, ce qui donne du plaisir à son désir. C’est un goût actif car il faut produire de plus en plus de satisfactions. Le gourmand est plus responsable que le paresseux car ici la volonté veut quelque chose, il y a la volonté mais pour satisfaire de plus en plus un désir. La gourmandise met en activité l’intelligence par l’attention à quelque chose de précis car le gourmand fait attention à ce qu’il recherche et cela va faire de plus en plus de recherches incessantes et cela va arriver à la névrose.
Le vice ne veut pas dire forcément le péché, c’est une disposition pour arriver au péché. Mais, il faut faire attention à cette voix qui va nous dire : « alors, mais boire un petit coup, ce n’est pas un péché » etc. Quand on dit qu’il faut apprécier les bonnes choses, on a tout à fait raison car l’excès est loin de l’usage !
La gourmandise est un péché pour trois choses :
1) la drogue
2 ) l’alcoolisme
3) la tabagisme
La gourmandise est un vice car elle détruit la vertu de tempérance qui est une vertu générale qui combat tous les défauts et alors on devient l’esclave des plaisirs de son corps et lorsqu’il n’y a plus la tempérance, il y a tous les vices qui peuvent se mettre en route, qui peuvent s’alimenter les uns les autres. Ainsi, le gourmand va tomber dans l’égoïsme et la tiédeur et cela va même jusqu’à la tiédeur vis-à-vis de Dieu. La gourmandise gâche la vie. Elle peut détruire un homme par effet physique et par effet moral car lorsqu’on a trop mangé, on est bon à rien et l’effet physique entraîne la somnolence et elle nous reconduit à la paresse qui va produire la luxure et aussi entraîner tous les autres vices. Il y a aussi l’effet moral c’est-à-dire que l’attention est centrée sur un désir à assouvir et cela amène à l’égoïsme, au matérialisme, à l’impiété. Trop boire et trop manger entraîne à l’égoïsme entretenu.
Pour sortir du péché de gourmandise, il faut contempler la beauté de la tempérance, mépriser l’intempérance et ne plus prêter attention à la gourmandise.
LA LUXURE
Dieu a fait l’âme pour le corps et le corps pour l’âme. Il a fait l’âme et le corps pour que les humains puissent s’aimer. L’homme et la femme doivent choisir entre l’amour et l’égoïsme. L’homme et la femme sont faits pour aimer, pour s’aimer. Alors, où est le vice ? et où est la luxure ? La luxure est une activité propre de la chair et si on se laisse faire par la chair, on tombe dans le vice de la luxure. La luxure comme la gourmandise est une puissance latente qui se développe, qui s’excite, qui s’éveille par notre excitation volontaire et ainsi elle peut devenir une obsession !
Si on commence à passer à l’action, alors le péché devient de plus en plus réel et le vice est d’autant plus éveillé qu’on est allé le chercher pour le réveiller, mais il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui nous a donné la force instinctuelle extraordinaire pour que depuis des milliers et des milliers d’années nous puissions procréer. Cet instinct sexuel est fort, mais il ne faut pas lui laisser les rênes. Céder à ce vice lui donne encore plus de force et devient alors une chose très difficile à maîtriser.
On a fait de la sexualité quelque chose de tabou, d’ignoble, d’horrible alors que c’est une force extraordinaire donnée à l’homme par Dieu, une force utile à la procréation de l’humanité et qui est matière du sacrement de mariage. Donc le sexe est noble ! Mais c’est une force qui est d’un maniement très difficile, car la volonté de l’homme est faible et sauf un petit nombre d’individus qui soit sont physiologiquement impuissants, soit des êtres d’exception dans laquelle la grâce de Dieu se manifeste, la grande masse du genre humain doit passer, elle, par des chutes, des faiblesses, dans ce domaine. La société humaine est livrée à ses sens dès qu’elle s’éloigne de la volonté de Dieu et sur terre, tôt ou tard la chair étant faible, l’homme doit passer par quelques chutes. C’est une erreur d’avoir dit que le sexe était une honte car à cause de cela des millions d’individus sont éloignés de l’église. Le remède à la luxure c’est de mettre la pureté dans l’amour.
LA COLERE
Si la luxure est un vice, il s’exprime de manière agréable… Mais la colère, elle est vraiment insupportable ! Elle prend les formes de la détestation. Elle vient elle aussi du physique et d’un dérèglement du système nerveux, c’est une sorte de courant électrique qui nous court dans les nerfs et qui réclame absolument comme le tonnerre de passer par des éclairs et des flammes sur le prochain et après quoi, on est consolé car le court circuit est rétabli. On retrouve son calme.
Rappelons-nous que le vice est un désordre, mais qu’il faut qu’il soit volontaire pour qu’il soit un péché. Alors, si la colère est un défoulement du système nerveux et que c’est vraiment indispensable à un réel rééquilibrage, allons crier en pleine campagne ou dans une cave pour se libérer ; ainsi, ce n’est pas négatif car l’esprit reste maître du jeu. Mais lorsque c’est la colère qui commande cela devient grave.
Les causes de la colère sont :
1) le manque de vie intérieure et de vertu surnaturelle car lorsqu’on manque de bonheur intérieur, d’humilité, de confiance en Dieu, de charité, la colère devient alors l’instrument de tous nos autres péchés.
2) L’absence de

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