Pensées du passé pour bâtir le futur
226 pages
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Description

« À mi-chemin entre autobiographie et répertoire sociétal, ce livre est un recueil de réflexions et de pensées du passé, susceptibles, du moins je l'espère, d'apporter des idées à la préparation et à l'évolution du monde de demain ! » Dans ces pensées, Raymond Monedi, autodidacte au profil atypique, tire les leçons du passé et propose ainsi des réflexions élaborées sur l'avenir de l'humanité dans un monde en perpétuelle évolution et en quête de toujours plus de profit. Par son constat sombre et inquiétant, ses observations et hypothèses, l'auteur fournit ici un travail réfléchi et pointilleux dont le but est d'aider chacun d'entre nous à bâtir le futur dans ce XXIe siècle qui bouleverse un peu plus chaque jour nos codes, nos façons d'échanger, de travailler et de penser. Mettre le Progrès au service de l'Humanité pour un avenir meilleur, là est le but de cet ouvrage. R. Monedi communique ici ses idées humanistes et ses réflexions pour entrer avec panache dans le prochain millénaire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 septembre 2016
Nombre de lectures 2
EAN13 9782342058970
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pensées du passé pour bâtir le futur
Raymond Monedi
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Pensées du passé pour bâtir le futur
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://www.cerclepep.org
 
Prologue vitae

Du berceau à la Régie Renault,… De l’Apprentissage à l’Usine,… De la Jeunesse, à la 'Libération de Paris'… De l’Adulte à l’Engagé Militaire,… Puis du Travail à l’Entreprise,… Et du Jeune Ouvrier au Patronat,… pour terminer à la Retraite,… et me retrouver un soir ici, avec vous, pour parler de,… demain !
 
À mi-chemin entre autobiographie et répertoire sociétal, ce livre est un recueil de réflexions et de pensées du passé, susceptibles, du moins je l’espère, d’apporter des idées à la préparation et à l’évolution du monde de demain !
Toutefois, avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que je ne suis pas un écrivain ; je ne suis qu’un genre « d’autodidacte avancé ». C’est-à-dire qu’après avoir fait « HEC » (les Hautes études communales), et obtenu mon CEP, mes parents n’étant pas très argentés, c’est tout normalement qu’à l’âge de quatorze ans je suis rentré comme apprenti, à l’école professionnelle de la Régie Renault, pour apprendre le métier d’ajusteur-outilleur.
Mais merci à l’école de la vie
Heureusement qu’ayant la chance d’avoir une « comprenette » mentale assez bien faite, j’ai pu, tout au long de ma vie, apprendre, étudier et cogiter en permanence. Merci les cours du soir, les stages, les conférences et surtout les lectures, qui m’ont formé et qui en plus, m’ont fait connaître de nouveaux bons amis, tels que Platon, Socrate, Aristote ou plus près de nous, Descartes et combien d’autres philosophes encore.
Bien sûr, ces grands penseurs sont venus un peu plus tard que la norme meubler mon esprit à moi, mais quel régal de les connaître à l’âge mûr ! Quelle osmose d’idées et de réflexions l’on a, lorsque l’on fait leur connaissance en ayant un intellect déjà un peu plus mature et donc un peu plus réceptif.
C’est d’ailleurs Platon, Socrate et leurs collègues qui par la suite m’ont permis de mettre de l’ordre dans ma tête, dans mes neurones et de réfléchir de façon plus ordonnée et plus intelligente.
L’entrée dans les milieux professionnels
L’école professionnelle de chez Renault est certainement une des meilleures de France, tant pour la formation que pour l’éducation. D’ailleurs, les résultats des concours nationaux d’apprentis réalisés chaque année le prouvent ! Et les quatre années (de 1941 à 1945) que j’y ai passées marquent pour moi l’une des plus belles périodes de ma vie, qui pourtant s’est déroulée en temps de guerre ! Mais personnellement, déjà humaniste de tempérament à l’époque, j’appréciais beaucoup l’ambiance, la camaraderie et l’amitié que les professeurs y faisaient régner ! Souvenirs d’autant plus beaux que mon apprentissage fut couronné par deux CAP (Certificat d’aptitude professionnelle).
Et ensuite, notre formation terminée et nos diplômes acquis, nous étions répartis dans les divers ateliers de fabrication de la Régie. Et là, pour moi, jeune idéaliste de la « condition ouvrière », ce fut aussitôt la chute ! La chute vertigineuse de toute la belle philosophie que je m’étais bâtie dans mon esprit, sur la grandeur du travail en entreprise. Mon imagination juvénile avait couru bien plus en avant que la réalité des choses. Tous mes rêves d’adolescents étaient balayés par le productivisme naissant. Déjà, les cadences infernales, le travail à la chaîne devenaient des leitmotivs généralisés. Les termes « management », « ressources humaines », « bien-être au travail » étaient encore inconnus à une époque où c’était plutôt le « travaille et ferme-la ». Oui ! On peut dire que je tombais de haut ! De tellement haut, qu’à dix-huit ans je ne pouvais pas, mais vraiment pas, envisager de vivre une telle vie pendant quarante ans, jusqu’à la retraite !
Et en plus, c’était la période de la Libération de Paris
Beaucoup vont se demander ce que vient faire la Libération de Paris dans mon propos. Mais à toute cause… des effets parfois imprévus ! Alors, je m’explique ; il faut savoir que pendant les premières années qui ont suivi la Libération (août 1944), la France en général et Paris en particulier, a vécu une vague de débauche sans précédent. Normal qu’après quatre années d’occupation sévère, les Français aient eu besoin de décompresser quelque peu ! Alors, ce fut le temps des magouilles en tous genres, le temps de l’immoralité généralisée, des vols, des violences, etc., mais il y eut aussi et surtout le temps du « marché noir » de triste mémoire qui nous a beaucoup gênés, nous les jeunes d’alors. Gênés, non pas par le négoce en lui-même, mais parce que les champions de ce trafic opaque gagnaient beaucoup d’argent. Cet argent qui, dans les dancings et les bals de quartier, qui faisaient flores en cette période de relâchement, permettait en plus à ces voleurs de fric de nous voler à nous les plus jolies filles du moment. C’est ainsi que par la mainmise de ces nouveaux riches sur la gent féminine, notre régime sentimental et aussi sexuel, bien évidemment, était pour nous, jeunes prolétaires honnêtes mais désargentés, réduit à la portion congrue ! Un tel comportement était difficilement acceptable et donc, bien souvent inaccepté, et alors c’était la bagarre !
Jeune ouvrier professionnel, libéré, mais pas heureux
Bien sûr aujourd’hui, avec le recul, un tel constat peut paraître dérisoire, mais à l’époque, il y a soixante-dix ans, nous avions 18-20 ans et toutes nos espérances à vivre, nous l’avons assez mal ressenti ! Nous venions de vivre l’Occupation qui nous avait rendus idéalistes, et ensuite la Libération, qui nous a tous fait rêver de justice, et qui je crois même, a inculqué à beaucoup d’entre nous le désir de « refaire le monde » !
En effet, pour ma part, je pense avoir vécu la Libération comme un grand « bonheur malheureux ». D’autant plus que pour moi, cette période s’est doublée de celle de mon passage du statut d’apprenti ajusteur au statut d’ouvrier professionnel à la Régie Renault. C’est ainsi que j’ai été doublement malheureux :
 
A) Par le management aberrant des hommes au travail, dans les entreprises en général, et chez Renault en particulier.
B) Par les nouveaux riches du marché noir, qui se payaient toutes les jolies « nanas » de la région, à notre barbe à nous, pauvres salariés.
 
D’où ma conclusion d’alors…
« Tous ceux qui travaillent sont les pigeons de la société ! »
 
Et suite à ces conclusions, faites à dix-huit ans, j’ai pris deux décisions morales qui ont totalement transformé l’orientation de ma vie, de la vie qui m’était destinée.
1. Souscrire un engagement de trois ans dans la seule entreprise de France où l’on est payé à ne rien faire… l’armée.
2. Créer une entreprise modèle dans laquelle je pourrais diriger mon personnel, de la façon que je pensais être la meilleure, pour manager des hommes au travail.
Et ces décisions de jeunesse ont été réalisées !
Première décision : mon engagement de trois ans dans l’armée.
Comme à cette époque-là, je rêvais de changer d’air et de voir du pays, j’ai choisi d’aller en Afrique. C’est ainsi qu’un beau jour, le 5 mars 1947, je me suis retrouvé enrôlé au « 2 e groupe de spahis algéro-marocains » ! Mais néanmoins prudent, je n’avais souscrit qu’un contrat minimum, un engagement de trois ans seulement. Heureusement, car trois jours après j’avais compris ; j’avais compris que j’avais fait une grosse connerie !
Non ! Faux ! Faux ! Au contraire même, car aujourd’hui, avec le recul je peux affirmer que cet engagement a été l’une des grandes chances de ma vie ! Non pas par l’aspect militaire, comme on pourrait le croire, mais par l’émergence de certaines facultés psychiques ou disons plutôt mentales, qui étaient enfouies au fin fond de mon for intérieur, et que je n’aurais certainement jamais décelées, sans mon passage dans l’armée !
Oui ! Et ce, pour des raisons multiples, mon engagement militaire s’est révélé être une chance inouïe, et surtout totalement imprévisible ! Une telle conjonction de faits aussi bénéfiques étant assez exceptionnelle, j’ai souvent pensé que cela avait dû être écrit quelque part… là-haut !
Énumérons donc les points positifs
1. Engagement de trois ans dans l’armée, dans lequel j’ai eu la chance de faire :
2. Un stage de formation d’un an pour devenir moniteur d’éducation physique militaire. Avec l’enseignement des matières que je préfère.
3. Formation donnée par un lieutenant-instructeur particulier, qui comme moi était un « doux-dingue » du travail de l’esprit, du mental, de la vie intérieure…
4. C’est ce lieutenant qui d’ailleurs m’a aussi beaucoup aidé pour l’apprentissage du yoga, ce genre de gymnastique psychique que j’avais commencé à apprendre tout seul, deux ans auparavant…
5. C’est également ce lieutenant qui, certains soirs d’été, en discutant de philo, nous faisait planer dans les étoiles, nous les stagiaires de l’école de sport. Et là, moi, le petit « arpète » de quatorze ans de chez Renault, j’acquérais de nombreuses connaissances dans des domaines qui à l’époque m’étaient totalement inconnus, comme la psychologie ou la philosophie, par exemple !
6.   Et en plus, ce stage de moniteur sportif s’est déroulé dans une région magnifique, le Béarn, et dans sa capitale la ville magnifique de Pau, et tout cela avec un temps magnifique, dixit la météo en général, et la chanson bien connue  Le Beau Ciel de Pau .
7.   Et pour couronner le tout, et comme cela se passe dans tout

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