Randonnée en terre de convictions
296 pages
Français

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Randonnée en terre de convictions , livre ebook

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Description

Je t'emmène, cher Lecteur, pendant une année sur un chemin de grande randonnée à travers les textes et paysages de la Bible. Bonnes chaussures et sac à dos plein de doutes, de colères et d'interrogations lucides auxquels ce chemin apportera ses réponses, au fur et à mesure de l'allonge des pas...

Des convictions inattendues et fortes en naîtront : regard et invitation pour ton propre voyage et une randonnée d'exception.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334127592
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-12757-8

© Edilivre, 2016
Dédicaces


A mes proches de Cœur et à tous ceux dont la Vie et la Foi sont des chemins de découverte.
D’abord un simple « journal de bord » pour relayer doutes et questions, puis petit livre pour ma famille (enfin ceux qui voudraient), puis livre pour ma famille chrétienne… Oh là ! Stop, s’il vous plaît ! Et puis quoi encore !?
Avance et ose… Mouais, c’est facile à dire ça, c’est que je vais en prendre plein la vue moi.
Avance et ose… On va se moquer, moi, petit chrétien de base qui entend discuter, contester des canons de l’Église ; rien que ça ! Il y a quelques siècles, j’aurais été excommunié, voire plus.
Avance et ose… Vous ne pouvez pas me dire autre chose ? Si j’acquiers cinq lecteurs, ce sera tout le bout, et vous voulez que je propose ce bouquin à une maison d’édition !? À compte d’auteur, et sous un nom de Plume, ce serait mieux non !?
Avance et ose… Prends un nom d’emprunt si tu veux, au moins au commencement, mais va…
De ce monologue pour les uns, de ce dialogue pour les autres, est donc sorti ce livre. J’ai rendu les armes. J’ai eu beau élever des doutes, les craintes, les excuses les plus valables, ma raison aussi têtue qu’un âne qui ne veut pas avancer, tout ça n’était qu’un fétu de paille qui prétendait résister aux grands vents.
Bon… Cri de colère d’abord, ras-le-bol qu’on me fasse prendre des vessies pour des lanternes, questionnement en profondeur, analyse méthodique et persévérante ensuite, le tout sans se prendre trop au sérieux mais, au-delà des mots, chercher le sens et la vérité.
Au final, je vous emmène sur une durée d’un an de voyage, un an à étudier, rapidement ou pas, les lectures et Évangiles du quotidien.
Un an, tout en étant imprégné de ce quotidien, de ses joies, de ses peines, de ses peurs et de ses espérances. Le voyage est devenu chemin, but en lui-même. Qu’il soit point de départ de votre propre voyage ; j’en serais heureux.
Bonne lecture !

Tout a commencé… par un lent questionnement. Des petits riens, des pourquoi laissés sans réponse valable, des réponses qui me sont données par des hommes d’Église, évanescentes ou alambiquées, me donnant l’impression de « noyer le poisson » si je peux dire, d’autant que le poisson est un symbole de la chrétienté.
Alors ces interrogations, en vrac et au kilo :
– Marc, chapitre III, versets 31-34. L’évangéliste cite clairement la mère et les frères de Jésus, pas ses cousins, des neveux ou des frères au sens large. Jésus était donc fils unique ou aîné d’une fratrie ?
– Marc toujours (14, 35-41) et Matthieu (26, 38-46). L’arrestation de Jésus est proche ; les apôtres dorment. Comment et qui a alors relaté la prière de Jésus à son père ? Chez Luc (22, 41-46), les apôtres dorment également, mais le texte est différent. Chez Jean, Jésus fait un long discours à ses disciples puis va avec eux « de l’autre côté du Cédron ». Pas de sommeil des disciples, de prière à part ni d’arrestation, dans des conditions différentes des autres évangélistes.
– Matthieu (1, 12-17). Matthieu débute son évangile par les générations qui ont précédé Jésus ; il en cite quatorze, de Babylone au Christ, quatorze étant un chiffre symbole, mais quand on compte sa liste, on ne trouve que treize générations, et ça m’énerve sérieusement ! On tord la réalité pour faire entrer Jésus dans la symbolique et l’attente juive mais, dès lors que l’on relève une erreur avérée, quid de la suite ?
– La naissance de Jésus.
Matthieu la situe sous Hérode (1, 2-1), Luc la situe sous Quirinus (2, 1-22). Chez Matthieu, la naissance est suivie de l’arrivée des mages et des cadeaux puis de la fuite en Égypte jusqu’à la mort d’Hérode et du massacre des innocents. Chez Luc, pas de mage mais de simples bergers, une crèche et un ange. Pas de fuite en Égypte ni de massacres, mais un simple retour à Jérusalem pour la circoncision, huit jours plus tard, et la présentation au Temple. Marc et Jean ne parlent pas de la naissance de Jésus, donc pas d’autres comparaisons possibles. Question : Qui de Matthieu ou de Luc dit la vérité ? Car Jésus ne peut être à la fois en fuite avec ses parents en Égypte et avec ses parents à Jérusalem.
– La mort de Jésus et sa résurrection.
Luc (24, 1-2) : trois femmes, au matin de Pâques, voient deux hommes en habit éblouissant. Elles vont voir les disciples qui ne les croient pas, sauf Pierre, pris d’un doute, qui y va seul.
Jean (20, 1-18) : Marie de Magdala va seule au tombeau et rapporte la nouvelle du tombeau vide ; elle ne voit pas d’ange. Pierre et « celui que Jésus aimait » filent au tombeau ; ce n’est qu’après le départ des disciples que Marie, se penchant dans le tombeau, voit deux anges, puis Jésus.
Marc (16 1-8) : il y a bien trois femmes, comme chez Luc, mais elles ne voient qu’un seul ange et ne vont pas voir les disciples après ; au contraire, elles ne « disent rien à personne ».
Matthieu enfin (28, 1-8) : deux femmes cette fois (donc pas trois), un seul ange (au lieu de deux) qui arrive devant elles au tombeau avec « un grand tremblement de terre ». Il fait rouler la pierre du tombeau, s’assoit dessus ; théâtral quand même ! Les femmes, ensuite, filent porter la nouvelle aux disciples.
On constate ainsi, dans ce moment crucial de la résurrection, quatre versions différentes, tant dans le nombre des personnes présentes, d’anges présents, que dans de la manière dont les faits sont rapportés.
– Qui est Jésus ? Interrogation centrale, fil rouge de ce livre. Un simple rabbin juif avec des frères et sœurs qui, juste après Jean-Baptiste, part prêcher, fait des miracles à la pelle, pas toujours bien vus, se transforme en agitateur à Jérusalem lors de la Pâque, est mis à mort par les Romains (la crucifixion étant une exécution romaine et non juive) et ressuscite ? Mais dans quelles conditions ? En plus, son message ne s’adresse, en l’état, qu’aux Juifs. C’est Paul et les apôtres qui vont vraiment diffuser le christianisme au cœur du monde romain. Bon… Tout cela soulève pas mal d’interrogations quand même !
– Le Notre Père.
Des phrases m’ont toujours choqué dedans : « Ne nous soumets pas à la tentation. »
Comme si Dieu y prenait plaisir… Et : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui… » ; on reviendra ultérieurement sur cette phrase mais, prise telle quelle, je le dis, on est mal barrés !
– Le royaume de Dieu. Marc (9, 1) : « Certains ici ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le royaume de Dieu venir avec puissance. » Deux mille ans après, on l’attend toujours ; il faut avoir une sacrée longévité !
– Jésus dans le désert. Luc (4, 1-13) et Matthieu (4, 1-11) relatent les mêmes faits, mais qui était au courant ? Jésus était seul, et pas du genre à se vanter d’avoir résisté aux tentations. Chez Marc (1, 12-14), passage de Jésus dans le désert, mais pas de tentation du malin détaillée.
Ainsi, les interrogations sont nombreuses, mais pas anecdotiques, et la liste n’est pas exhaustive. Au grand dam de la religion « laïque », en vogue en France à l’heure où j’écris ces lignes, la foi chrétienne n’est pas un simple avatar qu’il faut tolérer à minima ; elle se veut, à l’instar d’autres grandes religions, des réponses fondamentales au pourquoi de nos vies, de nos morts, et de tout ce qui se passe entre les deux. Ignorer ces questions, c’est comme décréter que l’on n’a, ni le temps, ni l’envie de manger. Physiquement, le résultat est rapide. Appliqué à l’esprit et l’âme, c’est une lente dégénérescence qui conduit à une mort spirituelle, bien plus grave sur le long terme que la simple mort physique, que l’on n’a fait que précipiter.
Ainsi ce livre - qui ne devait pas en être un au début - s’est-il construit de lui-même au fur et à mesure, sans langue de bois, au cours des années 2014 à 2016, pour sa rédaction finale. Mais par où commencer ? Toutes ces questions tournent et retournent. Aller à la messe pour entendre des textes qui m’interpellent, et dont personne ne s’émeut des incohérences, m’énerve ; répéter des phrases creuses avec des chrétiens endormis ou des chrétiens blanchis (comme moi…) m’agace prodigieusement. Une rencontre avec l’évêque du lieu m’a rappelé qu’il y avait encore de grands hommes dans l’Église, mais les réponses à mes questions, il fallait que je les cherche en de moi-même. Il fallait que je prenne mon sac à dos et mes chaussures pour arpenter ces chemins de doute, d’interrogations, de déni et de confiance.
Comme toute randonnée au long cours, on sait quand on part, mais je ne connais pas le chemin et encore moins l’arrivée. J’ai mes questions dans mon sac ; elles pèsent, il va falloir que je les travaille au cours du chemin.
Ah ! Au fait, Alain Neige, auteur de ce bouquin, n’est pas mon vrai nom ; je me soucie d’abord de me protéger.
Mes réponses, si elles sont lues, feront peut-être bondir plus d’un chrétien, peut-être peur du ridicule, de l’ironie… Va savoir ! De toute façon, quelque part, je n’ai pas le choix.
Alain est donc mon deuxième prénom, celui de mon parrain, mort peu après ma naissance dans un accident de voiture ; une façon à moi de le saluer et de reconnaître toute la part d’inconnu que j’ai en moi. Quant à Neige, outre ma fascination pour cet élément naturel, il s’est imposé à moi, comme ce livre finalement. J’en suis l’auteur mais, en même temps, pas tout à fait ; je me suis également laissé « porter ». Lecteur, il te reviendra de juger de quelle manière…
Dernière observation : les textes bibliques sont énoncés avec leurs références (chapitres, versets) ; impossible de les citer in extenso, ce livre serait devenu à la fois trop dense et trop long. Il t’appartient, cher lecteur, de

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