Tambour de la coexistence pacifique
256 pages
Français

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Tambour de la coexistence pacifique , livre ebook

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Description

« Pour surmonter les obstacles relevés plus haut et résoudre les problèmes sociaux discutés, les hommes du terroir Gnock et d'autres clans proches, y compris ceux de la grande Afrique sub-saharienne, doivent urgemment créer de nouvelles conditions pour rompre avec les pratiques néfastes à la vie humaine. Ils doivent mettre en place des nouvelles valeurs d'échelles sociales de mesure qui respecteront l'homme dans toutes ses dimensions en tant qu'être humain instruit, capable de maîtriser et de respecter les normes de toutes les actions de développement socio-économique, politique, moral, spirituel et culturel et ce bien sûr pour le bien-être social de toutes les communautés humaines. Heureusement, les forces invisibles protectrices et d'amour du tambour du fleuve aux eaux noirâtres de la forêt et de la savane, de l'oignon défenseur de la terre mère nourricière féconde, veillent continuellement sur le maintien de la paix et de l'établissement définitif de la coexistence pacifique. » L'ethnie « Gnock » attachée au partage et au respect de la Nature voit ses principes défiés quand elle rencontre un groupe de personnes égoïstes, peu respectueuses, manquant cruellement d'éthique et aux valeurs corrompues par le profit et l'intérêt. Heureusement, des forces invisibles à la fois sévères et douces veillent sur les humains et leur bonne entente. De sa plume engagée, l'auteur place l'homme au centre des préoccupations dans un monde en pleine évolution, où les valeurs s'inclinent face au profit. Ainsi, il souligne le besoin de conserver l'humanité des civilisations et le respect des éléments qui entourent l'homme afin de ne pas tomber dans une dérive aux conséquences néfastes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 septembre 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342055795
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tambour de la coexistence pacifique
Ndol Goua Ndoodanson
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Tambour de la coexistence pacifique
 
Remerciements
« Celui qui mange la chose d’autrui et en retour ne dit pas merci, est un sorcier », dit un dicton populaire de l’ethnie Gnock.
J’adresse mes sincères remerciements au Centre culturel Nicodème (CCN) de Pala, en République du Tchad, région du Mayo-Kebbi Ouest pour son appui multiforme.
Je remercie du fond de mon cœur monsieur Latou Vaïssou Vaïnao, délégué de la jeunesse, de la culture et des sports de la région du Mayo-Kebbi Ouest, pour sa bienveillante attention à la lecture de mon manuscrit. Mais le contenu n’engage que moi seul.
Tous mes remerciements vont aussi au personnel de Publibook qui a assuré la relecture, la réalisation et la diffusion de ce livre.
Ma reconnaissance s’adresse également à mes nombreux amis, mes connaissances et proches collaborateurs qui ont stimulé mon ardeur au travail durant la rédaction de ce livre par leurs observations, critiques, conseils et suggestions.
 
 
 
 
 
 
À la mémoire de Tchéounda Doumlo, ancien combattant de l’armée française qui m’a servi de père, ses épouses Koumaï Vaïdeye, Koudori, Bassami et Vaïtchiou.
À son frère Koumaï Djomo, qui à chaque rencontre m’a appelé et salué par le surnom que lui-même m’a donné, Nassara.
À la mémoire de mon oncle paternel Bouhon Vaïtchimé, premier fils de ma grand-mère Goua Toumdouckdi, décédé dans les années 1968, quand j’étais en classe de cours moyen deuxième année (CM2).
À la mémoire de ma tante Maï Vaïléo et celle de son époux Zeura qui m’ont élevé pendant ma petite enfance.
À la mémoire de chacun de mes nombreux frères, sœurs, tantes, oncles et amis qui m’ont précédé dans la cité céleste où il n’y a ni souffrance, ni grincement de dents : Bessoum Tchéounda André, Selguet Dono Marsam, Dosso Bessoum Pierre, Charles Yonodjoum, Faïsseckné Faïléo André, Mecké Douckmbâ, Bassami Koumaï Gnéon, Voh Doua, Tedy Naïssal, Vaïourou Maurice, sa sœur Goum Grang et Zéoussoua Vaïtchimé leur père, Kâ Mba Paule, Albert Brock, Jean Waraye, Tao Mbaï, Tao Lam son frère et leur oncle paternel Tao Warraye Doby, Mbaï Touckdi, Vaïtchimé Bao, Faïtchimé Justin, son fils Wabadang Rodrigue, Kany Pagoui, Tao Goula, docteur Souleymane Tobio et son ami d’université docteur Abba Djouassaba Koï, Vaïougou David, Vaïtchiou et Ouaïmata toutes deux femmes de mon frère aîné,
 
je dédie ce livre.
Avertissement et avant-propos
Par la bouche de l’homme, disent les membres des clans et sous-clans de l’ethnie Gnock (Baïdaoho Djebaoho, Guétéoho, Palaoho, Hédéoho, Mesméoho, Pêvéoho, Sorghaoho, Ma ya ho zâ sou, ha han Souno Voun Daw ho de wa) 1 , entrent tous les aliments et toutes sortes de boissons tirés de la terre, des arbres de la forêt, de la savane, des eaux, pour subir la digestion et les transformations biologiques ordonnées selon les propres logiques des lois constitutionnelles de l’organisme humain. Au terme des différentes opérations de digestion et de transformation des aliments ingurgités, les éléments nutritifs sont retenus pour nourrir le corps de leurs vitamines respectives riches et variées. Par contre, les résidus inappropriés sont rejetés par d’autres orifices et pourquoi pas par la même bouche ! Tout ce qui entre par la bouche de l’homme et reste dans son estomac, pour le nourrir et le fortifier, ne peut ressortir en principe par la même voie sans conséquence et résultat quelconque. Par la bouche, l’homme rejette sa salive, sa morve, son sang. Par la même bouche, il fait débiter des bonnes paroles et des chants de louanges pleins d’amour, de douceur et d’humour. Toujours par la bouche, l’homme incite à la haine, à la violence, à la désunion par ses paroles qui résonnent, sonnent mal à l’oreille, mauvaises, méchantes jusqu’à en venir aux insultes et à provoquer un scandale, une incidence diplomatique, une bagarre entre deux ou plusieurs personnes, peut-être même porteuses pourquoi pas des germes de conflit potentiel entre deux ou plusieurs personnes, voire d’une guerre idéologique ou d’autres conflits à l’échelle locale, régionale, continentale et mondiale. Par la bouche encore, l’homme fait entendre ses pleurs et cris de malheur, de bonheur, d’orgasme, de plaisir de voir par exemple souffrir un autre être humain pour des sujets sadiques, réclame la paix, invite par le verbe à la paix, adoucit, embellit le milieu de sa vie par ses paroles sucrées et limpides comme l’eau claire qui coule dans un torrent sous les grands arbres de la forêt ou de la savane ou encore entre les montagnes vers une destination hydrologique bien connue de la géographie physique. Les joutes oratoires, les paroles sorties de la bouche de l’homme, ne se rattrapent pas facilement, si elles butent déjà sur l’obstacle majeur de la délicatesse problématique de la gestion constante des relations humaines ! Les pardons et les excuses demandés, suite à une joute oratoire, une parole maladroite relevant d’une carence d’éducation moderne ou traditionnelle, d’une mauvaise instruction ou simplement d’une insolence notoire volontaire, d’une méprise quelconque d’un sujet ou d’autres, surtout de nature antisociale à l’encontre d’une, de deux ou d’un groupe de personnes, ne suffiraient pas à se dérider, à redonner ou refaire la paix entre les protagonistes. Les paroles d’un homme bien éduqué et instruit ne recherchent en principe que la paix et si possible, à la sceller par le marketing et l’analyse sociale de la proximité, la politique de bon voisinage et de la diplomatie. Si nous restons dans cette hypothèse, les bonnes paroles de l’homme cultivé cernent tous les contours des faits sociaux concernés et distinguent sans souffrance le mal du bien. Elles rejettent systématiquement le mal au profit du bien et ne recherchent rien d’autre que le bien pour ce monde en proie à la barbarie, à la furie d’amour du matériel, au plaisir sexuel, à la consommation exagérée des excitants et stupéfiants, au népotisme, à la gabegie, à la confusion des actes indignes de certains groupes d’hommes aux mauvaises intentions qui tenteraient de faire porter à tout prix les responsabilités de leurs actes malveillants et démoniaques par les religions, les groupes de personnes organisées, les États-nations à l’image actuelle des actes de Boko Haram au Nigeria, au Cameroun, au Niger et au Tchad, d’Al Chabab en Somalie, au Kenya, en Ouganda, etc., ou d’autres groupes de personnes organisées réclamant leur part de gâteau national sous fond des scènes de violence inouïe et terrorisante avec l’appui financier et matériel des puissances extérieures. Malheureusement, tout se fait sous fond de la trappe d’argent public, un bien volatile et aveuglant qui plane partout dans le milieu de toutes les catégories humaines comme une épée de Damoclès ou un nuage au-dessus de nos têtes où nous allons. Jamais on ne comprendra tous les méandres des moyens financiers et matériels qu’ont mis en œuvre les puissances occidentales et les États-Unis d’Amérique et leurs alliés des régimes dictatoriaux des pays arabes pour venir à bout du socialisme au profit du capitalisme sans pitié sur les plans économiques, politiques, culturels… Les citoyens des pays du monde arabe savent bien aujourd’hui que les Américains et leurs alliés régionaux en 1967 avaient saisi l’opportunité de la défaite du dirigeant égyptien Gamal Abdel Nasser pour apporter un soutien financier massif aux islamistes afin d’éradiquer le nationalisme progressiste qui ne cessait de monter en puissance dans les pays de la sous-région : « Tous ceux, par exemple, qui portaient la fameuse “tenue islamique” recevaient une allocation mensuelle de 15 dinars jordaniens (19 euros) pour un homme et de 10 pour une femme. Les hommes qui arboraient une longue barbe non taillée, portaient une courte dishdasha ou jellabiya et des sandales en cuir ; les femmes, un épais foulard sur la tête et une longue tunique qui descendait jusqu’aux orteils. Tous se voyaient offrir un rosaire, une superbe édition du Coran et un beau tapis de prière 2 . » Cet appui financier a permis aux « frères musulmans » de monter en puissance sur l’échiquier religieux tant au niveau national, sous-régional, qu’international. Vivement, le monde subit aujourd’hui les effets de cette pratique digne de celle de machines à sous installées dans les salles de jeu de certains grands cabarets. Les vocabulaires qui suivent prirent dès cet instant leur envol, précisément entre les années 1970 et 1980, et de nos jours, la seule prononciation d’un de ces mots fait très peur aux paisibles citoyens du monde entier : islamiste fondamentaliste, djihadiste, khalifa, tenues islamiques (tchador noir, burqa, jellabiya, voile), etc. On a le droit de chercher à bien comprendre si ces tenues qui sont qualifiées au vingt et unième siècle « d’islamistes », seraient islamiques ou arabes ou plutôt une création réactive des grandes puissances occidentales pour imprimer d’une manière ou d’une autre, une fois encore, leur impérialisme dans le Tiers-monde. À mon humble avis, et je le crois fermement en prenant à témoin les milieux avertis de la culture arabo-berbère, ces tenues dites islamistes ne relèvent pas de la culture proche-orientale, encore moins de la création ou de l’invention du monde arabe de notre siècle ! Eh oui, tout ce qui sort en verbe par la bouche de l’homme n’est pas toujours sans résultat. Tel pourrait être tout ce qui saute à l’œil d’un citoyen lambda d’un pays africain subsaharien, impa

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