Dei ex Machinis
326 pages
Français

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Dei ex Machinis , livre ebook

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Description

Ce livre décrit la vie et l'œuvre des principaux facteurs d'automates et proto-robots, depuis les légendes anciennes jusqu'aux débuts de l'Intelligence Artificielle. Certains de ces hommes ont marqué l'Histoire par leurs armes, par leurs écrits ou par leur philosophie. Ils ont souvent révolutionné les connaissances scientifiques ou techniques de leur époque. Parfois, ils ont tout su sur tout ; d'autre fois, ils ont été accusés de n'avoir rien compris à rien. Ils ont été charpentiers, horlogers, prêtres, bateleurs, commerçants, entrepreneurs, chercheurs. Il leur est arrivé de côtoyer les rois, les empereurs et les papes ; il leur est arrivé aussi de croupir en prison ou de se suicider. L'un d'entre eux est devenu roi lui-même et un autre est devenu le pape de l'An Mil. Ils sont morts riches et célèbres ou inconnus et ruinés. Cependant, tous sont des êtres exceptionnels qui - parmi de nombreuses autres contributions remarquables à l'histoire des sciences - ont produit des automates authentiques, de faux automates, des automates truqués ou de véritables robots. Pourtant, ils connurent souvent des faiblesses typiquement humaines et il reste sur leurs vies et leurs œuvres de nombreux mystères que le lecteur découvrira au fil de ces pages et de ces trois volumes qui couvrent environ trente siècles de notre histoire.

Informations

Publié par
Date de parution 10 juin 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312036663
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Dei ex Machinis
La vie et l'œuvre des principaux facteurs d'automates et proto-robots, depuis les légendes anciennes jusqu'aux débuts de l'Intelligence Artificielle

Volume I – De l'Antiquité à Hans Schlottheim

Jean-Arcady Meyer
Dei ex Machinis
La vie et l'œuvre des principaux facteurs d'automates et proto-robots, depuis les légendes anciennes jusqu'aux débuts de l'Intelligence Artificielle

Volume I – De l'Antiquité à Hans Schlottheim










LES ÉDITIONS DU NET
3322, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes















































© Les É ditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03666-3
QUI SIM SCIES SI PAR OPUS FACERE CONABERIS
Gianello Torriano









Je dédie ce livre à mes six petits enfants - Sophie, Agathe, Guillaume, Alice, Viktor et Camille - en espérant qu'il leur fera aimer l'Histoire et la Science.
Avant-Propos
Je ne suis ni historien, ni mécanicien, ni spécialiste des automates. C'est mon travail sur les animats et la robotique bio-inspirée qui m'a conduit à m'interroger sur l'historique de ma discipline et à m'intéresser aux automates et proto-robots qui ont pavé la voie que moi-même et mes collègues suivons maintenant. Or, j'ai été souvent frustré de ne trouver dans la littérature moderne correspondante que les mêmes et sempiternelles évocations des statues animées grecques, de l'androïde d'Albert le Grand, de la Francine de Descartes ou du canard défécateur de Vaucanson, sans que les détails que ces évocations me donnaient envie de connaître ne me soient jamais donnés. C'est pourquoi, j'ai résolu un jour d'aller chercher moi-même les informations correspondantes et, peut-être, de les consigner par écrit.
Or, dès l'instant où je commençais à me plonger dans une littérature plus ancienne ou plus exotique que celle à laquelle j'étais accoutumé, il m'apparut que les détails dont je commençais à apprendre l'existence étaient souvent si passionnants que l'idée d'en faire un livre s'ancra définitivement en moi. Dans le même temps, je constatais que les vies des concepteurs ou fabricants des machines extraordinaires auxquelles je m'intéressais étaient généralement encore plus fascinantes, originales et complexes que le ou les automates que ces hommes avaient fabriqués et que, souvent, ils avaient produit bien davantage que ces seuls automates. J'apprenais le destin extraordinaire et l'exceptionnel génie de ces hommes grâce à l'intérêt que je portais à leurs productions. Ils devenaient à mes yeux des sortes de dieux par l'intermédiaire de leurs machines – dei ex machinis.
Ayant donc choisi d'écrire un livre, non directement sur les automates et les proto-robots eux-mêmes, mais sur la vie et les œuvres de leurs concepteurs, l'objectif de produire un ouvrage original et cohérent s'en trouvait considérablement facilité. Autant je n'aurais pas su comment classer et présenter ces seules machines autrement que Chapuis et Droz ou Chapuis et Gélis l'avaient magistralement fait avant moi, autant il devenait facile de présenter les vies de leurs créateurs par ordre chronologique. De plus, si diverses biographies ont été écrites sur certains de ces hommes, il n'existe aucun texte qui les complète et les regroupe.
J'ai eu divers choix à faire quant à l'étendue et au contenu de cet ouvrage. J'ai décidé de partir d'aussi loin dans le passé que possible, mais de ne remonter que jusqu'à 1956, année où la célèbre conférence qui se tint au Dartmouth College dans le New Hampshire (USA) lança les recherches sur l'Intelligence Artificielle. Depuis cette époque, bien d'autres machines et bien d'autres savants dignes du plus grand intérêt sont apparus, mais il existe sur les unes et les autres une abondante littérature et ceci devient « une autre histoire ».
J'ai également choisi de parler aussi bien des machines dont on est sûr de l'existence que de celles dont on est sûr qu'elles relèvent de la pure légende, pourvu que ces dernières soient attribuées à des hommes qui ont réellement existé. J'ai toutefois fait une exception à ce principe dans le rappel historique et littéraire du chapitre qui suit. De même, j'ai délibérément mélangé des faits d'une importance considérable à de simples anecdotes. J'ai également multiplié les notes précisant tel ou tel point évoqué dans le texte. J'ai, enfin, choisi de reproduire le plus grand nombre possible des citations auxquelles je me suis référé. Dans chaque cas, j'ai considéré que cela étoffait le vaste tableau que je dépeignais, que cela aidait à comprendre le contexte d'un événement, les préoccupations d'une époque, la personnalité d'un individu ou le détail d'une machine et j'ai osé espérer que mes lecteurs prendraient autant de plaisir à lire ces informations que j'en ai eu à les découvrir.
Après huit ans de travail, j'ai pensé qu'il était temps de publier ce livre même si - puisque je ne suis ni historien, ni mécanicien, ni spécialiste des automates - il reste certainement de nombreux défauts à y corriger. Si j'ai soulevé quelques lièvres et poursuivi quelques pistes inédites, je n'ai pas l'impression que, en dépit de mes efforts, je puisse aller seul beaucoup plus loin dans mes investigations. A propos des facteurs d'automates français, par exemple, il a été parfois écrit qu'un italien avait contacté en 1899 le Directeur du Conservatoire national des arts et métiers de Paris pour lui vendre le canard de Vaucanson. Je révèle que cet italien s'appelait Cesare Donadoni et je fournis son adresse à Berlin. Je révèle également qu'un certain Cesare Donadoni fabriquait des pianos dans cette ville à cette époque, sans pouvoir garantir qu'il s'agisse de la même personne. Peut-être cette indication servira-t-elle un jour à reprendre la chasse au canard… De même, si j'ai retrouvé divers documents évoquant à quelles difficultés financières l'abbé Mical avait été confronté à la fin de sa vie, il reste que celle-ci demeure encore très mystérieuse. On pourrait en dire bien davantage au sujet de Maillard, dont je n'ai réussi qu'à découvrir les prénoms et l'adresse… Enfin, je raconte comment j'ai retrouvé la trace de la famille d'Henry Piraux, le créateur de Philidog, mais pas le moindre détail sur le devenir de ce robot et sur la vie de son inventeur. Des lacunes tout aussi regrettables concernent les personnalités étrangères comme Takeda Omi ou Rosenegger. C'est pourquoi, à ce stade, j'ai hâte de partager ces diverses informations avec des lecteurs qui pourraient m'en apprendre davantage. Naturellement, j'espère aussi que ces lecteurs, ou d'autres, m'aideront à corriger les défauts que je viens d'évoquer.
A ce propos, j'ai plaisir à exprimer ma sincère reconnaissance vis-à-vis des personnes suivantes pour l'aide qu'elles m'ont accordée et les échanges amicaux que j'ai eus avec elles :

Agnès Guillot (Armand Kohl)
Corinne Jouanno (Alexandre)
Didier Labrit-Badie (Julien Maillard)
Didier Mahistre (Jacques Vaucanson)
Catherine Mareigner (Henry Piraux)
Bruce MacLennan (Virgile)
Philippe Mennecier (René Descartes)
Alain Mercier (Jacques Vaucanson)
Agnès Meynard-Berdaguer (Jean-Eugène Robert-Houdin)
Bernard Peytoureau (Jean-Eugène Robert-Houdin)
Joseph Rainone (Zadock Dederick)
Bruno Rasle (Albert Ducrocq)
Marianne Reuter (Giovanni Fontana)
Marie Rochel (Jean-David Maillardet)
Mona Sanjakdar-Chaarani (Banu Musa)
Emma Stuart (Virgile)
Nicholas Adams (Giovanni Fontana)
François Bost (Jean-Eugène Robert-Houdin)
Jean-Claude Cheynet (Léon le Philosophe)
Edmond Coffin (Honoré Mical)
Louisa Collins (James Cox)
Roberto Cordeschi (Proto-robots)
Jean-François Delmas (Athanase Kircher)
Luca Garai (Léonard de Vinci)

sans que, naturellement, aucune erreur dans cet ouvrage ne doive leur être imputée.

J'adresse des remerciements particuliers à Jean-Pierre Rieb qui connaît mieux

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